Chapitre 13.

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Attention, certaines scènes de ce chapitre peuvent heurter la sensibilité de chacun. Je tiens à rappeler que si vous avez ce genre de pensées, il faut en parler à quelqu'un. Ça peut être n'importe qui. Une personne de confiance ou un professionnel. Mais ne rester pas avec des pensées négatives, quelles qu'elles soient.

  Génésis

Ézékiel était dans son lit, allongé tandis que je restai sur le balcon de cette putain de suite. Je comptais m'en aller une fois qu'il se serrait endormit cependant il n'avait pas l'air d'avoir sommeil tandis que moi, oui. J'avais les joues inondées de larmes. J'étais tellement fatiguée de lui, de cette merde de vie qu'était la mienne. Épuisée de tout. Je voulais juste souffler. Qu'est-ce qui avait de mal la dedans ? 

        Il me l'avait dit. Dans deux jours, il me pourrira la vie encore et même pire. J'étais sur le balcon. Je regardai le sol depuis celui-ci. Et plus je le regardais, plus je me sentais attiré dans cette profondeur. Qu'est ce que c'est haut. J'étais perdue. Je devrais sauter. Je devrais. C'est soit la mort soit être l'esclave sexuelle d'Ézékiel. Je n'avais pas le choix.

         J'étais tourmentée. Je ne savais plus où j'en étais. Jayce, Ézékiel, Maxence... j'avais juste envie de vivre une vie tranquille. Je tenus ma tête entre mes mains. Qu'avais-je fait d'aussi mauvais pour mériter qu'on me traite comme un objet ? Je fondis en larme encore. Il y avait eu trop d'émotion aujourd'hui. Le contrat, Claudia, Maxence, Ézékiel... la boîte de nuit, la bagarre, Noël.

- Il est deux heures du matin. Chuchota Ézékiel d'une voix rauque mais plus tendre. Demain matin on a un concours Génouille.

Je ne répondis rien. Je n'avais plus la force. Je pivotai vers lui pour l'éviter mais il m'empêcha de m'en aller. J'étais épuisée et écrasée par tout. Je levai alors le visage vers lui et il m'observa avec curiosité. Mon cœur se mit à battre fort de peur. Il faisait légèrement frais mais ce n'est pas ce qui me donnait des frissons. Je fuis son regard pour chercher comment sortir de cette situation. Malgré la pénombre, je voyais le bleu qu'il avait sur la joue et la blessure sur sa lèvre. Pourquoi se battre avec Maxence ?

- On était pas sensée s'entendre avec ton contrat ? Lançais-je finalement en colère. Tu t'es juste foutu de moi c'est ça ? Me rendis-je compte. Qu'est-ce que j'ai vraiment signé ? Dis le moi déjà pour que je ne sois pas surprise s'il te plaît.

- Génouille, c'est difficile de balayer la haine du jour au lendemain. Ferma-t-il sans plus d'explication.

- C'est toi qui a mentionné deux jours... si tu ne pouvais y arriver pourquoi m'avoir fait signer ce contrat ? Pourquoi t'étais en boîte aujourd'hui ? À quoi tu joues ? Pourquoi tu as dit à Maxence que tu étais mon ex ? Mais à quoi tu joues sérieusement ?

- Cesse de pleurer. Son visage d'habitude froid m'observait sans une once d'émotion. Je détestais ce visage sans expression qu'il m'affichait tous les jours.

J'avais envie qu'il se dévoile mais c'était impossible. Il ne se dévoilera jamais avec moi. Je me faisais des idées, un espoir de le voir un jour me dire pourquoi il me haïssait et la vrai raison. Mais je sais qu'il n'avait pas de réel raison de me haïr et je détestais ça. 

- Ah bon ? Explosais-je. Tu veux que je cesse de pleurer ? Alors dis moi ce que j'ai fait de si mauvais pour mériter cette haine ? Pour mériter que tu me traites comme un objet. Est-ce que tu as essayé de te mettre à ma place ? Il fronça les sourcils et saisit mon bras avec fermeté pour me pousser à rentrer, mais je me dégageai de sa poigne. Savoir une seule fois, une seule putain de fois, ce que je ressens quand tu me menaces de pourrir ma vie. On a essayé de te tuer, tu aurais pu comprendre ce que c'est. Cette peur constante qui plane autour de moi à chaque fois que tu es là.

Sans Rancune 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant