Chapitre 10.

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Ézékiel

J'avais beau me défouler comme je pouvais mais elle ne me quittait pas. Toutes mes pensées ne tournaient qu'autour d'une seule personne qui dormait en ce moment dans ma chambre. J'arrivais pas à croire qu'elle était ici dans la résidence Garcia et que j'avais passé la nuit avec elle. Ça ne me déplaisait pas du tout. Au contraire, ma vengeance allait être plus facile que ce que je pensais parce que je lui fais un réel effet. Elle me faisait de l'effet aussi. Je commençai à trouver la situations bizarre. Je ne savais pas où cela me mènerait exactement.

C'était des successions d'enfreint de mes règles avec elle : Je l'embrassais, je faisais une sorte de date, je l'emmenai à Noël voir mon frère, j'ai des relations sexuelles avec elle dans mon ancienne chambre, je dors avec elle.

J'avais l'impression de toujours me contrôler mais de complètement prendre un cap inconnu. Ça ne se passait jamais comme ça avec les autres. Elles arrivaient dans une chambre d'amis, écartaient les jambes, je les baisais et elles se barraient. Basta. Mais avec elle, c'est bizarre.

Elle dégageait une prestance et une innocence sans pareil. En plus, elle avait l'air si expérimentée. Je me souvenais de sa langue autour de ma queue, j'en ai rêvé de ses lèvres pulpeuses. C'était si bon, si torride. J'avais eu envie de la voir faire depuis longtemps. Comme quoi, j'obtiens toujours ce que je veux. J'aurai aimé coucher avec elle, mais elle n'avait rien signé. J'espère qu'elle ne regrettera rien.

- Monsieur, madame Garcia au téléphone. Me prévient Stephen.

J'enlevai ma capuche de ma tête et reprit mon souffle en lui prenant le téléphone. Je me canalisai pour ne pas exploser contre elle.

- Qu'est-ce que tu veux ?

- Tout est de ta faute Ézékiel. Je t'interdis d'exposer mon fils à tes dangers. Je serai les poings. Son fils à mes dangers. N'attires pas ceux qui veulent te faire regretter tes conneries vers Lucas. Qu'ils ne se servent pas de mon fils pour t'atteindre.

- Tu m'appelles d'où déjà ? Si tu te préoccupais autant de ton fils comme tu dis, tu serai ici en train de fêter Noël avec lui, non ? En plus, une illumination me vînt. Tu savais qu'on avait essayer de me tuer...Merci pour ta déclaration si compatissante.

- Tu voulais que je mente ? C'était la vérité, tu es une catastrophe.

Je ne sais pas pourquoi mais je ressentis une boule dans l'estomac. Elle n'avait même pas fait semblant de m'appeler. Juste pour savoir comment j'allais. Qu'est-ce que j'attendais encore d'elle ?

- Merci pour ton appel Rachel. Elle voulut répondre mais je lui raccrochai au nez. Si elle pensait me voir aujourd'hui aux Maldives, elle se mettait le doigt dans l'œil. Je tendis le téléphone à Stephen qui avait l'air préoccupé.

- Ça va bien monsieur ?

- Oui Stephen, ne t'inquiète pas. Le rassurais-je légèrement secoué. Des nouvelles de mon avocat et de mes associés ?

Je tournai la conversation pour ne plus parler d'elle. J'avais décidé de monter ma propre entreprise dans le dos de Rachel. J'avais besoin d'investissement et je ne pouvais pas piocher dans mon compte une grosse somme d'argent. Il me fallait une idée.

- Oui, les documents avances. Il faudra que vous organisez une réunion pour discuter du déroulement du processus d'ouverture et de vente.

On verra bien si je n'ai pas une âme des affaires moi. Je pénétrai dans la résidence pressé de me barrer d'ici. Lucas prenait des cours particuliers dans le séjour alors que moi je montai, pressé de la retrouver enfin pour partir d'ici aussi vite. Je ne supportais plus la résidence Garcia.

Sans Rancune 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant