Chapitre 39.

15 2 4
                                    

Ezékiel

Ma Aston Martin pénètre à la résidence dans laquelle se déroule la fête. Il y a toujours plein de monde et mes hommes me suivent de près. À peine ai-je posé le pied dehors que tous les regards se posent automatiquement sur moi. Je lance un sourire à quelques nanas qui vont presque s'évanouir en me voyant.

- Mec, t'es arrivé ! S'impatiente Jayce. Viens suis moi.

- Je ne veux pas rester longtemps.

- Oui je sais ! M'annonce-t-il. Je veux juste que tu te changes un peu les idées.

- Elle est arrivée ? Demandais-je sceptique. Il lève les yeux subitement stupéfait. Oui, on sait pourquoi j'étais là. C'était pour voir si elle faisait des bêtises ou pas maintenant que je sais qu'elle fait des trucs dans mon dos.

- Ouais, elle est là. Tu as envie de la voir ?

- Non, c'était juste pour me préparer mentalement à ne pas lui envoyer mon poing dans la gueule. Mentis-je.

Il arqua un sourcil l'air surpris. Mais je savais qu'il lisait en moi. Nous pénétrons dans la pièce principale. Les lampadaires éclairaient d'une lumière rouge et bleu. Du coin de la pièce plusieurs filles me firent des signes. Je les zappais immédiatement, m'enfonçant de plus en plus dans la maison.

Plus on avançait, plus on croisait des gens ivres. Des meufs sont venu rouler des pelles à Jayce parce qu'elles l'étaient. D'autres m'ont dragué, se sont trémoussées, parfois vomit à côté de moi. J'avais envie de partir. Je le pensais fortement.

Arrivée dans un coin calme, on décida de s'asseoir. Je sortis mon téléphone pour répondre à mes messages et mails. Jayce lui, appela Chloé sans tarder. Je me déconnectai de mon entourage sans attendre.

Quand je levai la tête après un bout de temps, une jeune brune me fixait avec envie. Elle n'avait rien de Génouille, il lui manquait cette fragilité que j'avais créé en elle. Il lui manquait aussi l'innocence et le caractère qui vont avec. Je détournai le visage d'elle à son grand désespoir.

- Jayce, te voilà ! Cria une blonde que je reconnus être Chloé. Je la regardais de haut en bas. Tu étais vraiment obligé de ramener Ézékiel ? J'avais presque envie de rigoler. J'arquai un sourcil en la matant. Une pauvre idiote.

Jayce la frappa légèrement avant de la serrer contre lui. Il ne répondit pas à sa question. Je sentis mon cœur commençait à battre rapidement. Si Chloé était là, Génésis ne devait pas être loin et je ne me sentais pas en état de me confronter à elle. Suis-je devenu lâche ? Avais-je peur d'elle maintenant ? Bien sûr que non. C'est juste que je n'étais pas prêt.

- Ça vous dit un action ou vérité. Me cherche Jayce.

- Arrête mec, je te vois venir. L'avertissais-je.

- Va chercher tes potes et Génésis, bébé. Demande-t-il à Chloé qui se dépêcha de faire ce qu'il disait.

- Qu'est-ce que tu fous ? M'énervais-je. Si tu joues à ça, je rentres chez moi.

- Tu n'es pas obligé d'y jouer. Il faut que Génésis le fasse. Non ? Tu n'as pas envie de savoir ce qu'elle ressent pour toi ?

- Non. C'est un jeu débile. Je ne voulais pas savoir ce qu'elle ressentait pour moi. Si elle avait des sentiments pour moi, je serai dans l'obligation de m'éloigner d'elle pour ne pas débuter une spirale infernale.

Je détournai mes yeux de lui et tomba sur une fille. Je l'analysai alors qu'elle dansait sur la piste de danse. Elle bougeait au rythme de la musique et j'avais l'impression que le temps s'était figé. Quand elle jouait de ses mains sensuellement, quand ses cheveux fendaient l'air dans une douceur certaine, quand ses épaules bougeaient, quand ses hanches ondulaient voluptueusement, quand ses jambes suivaient le rythme, tout son corps s'exprimait.

Sans Rancune 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant