Chapitre 42.2.

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Génésis

Ce matin, je me suis levée confuse. Je me souvenais d'avoir signé le contrat d'Ézékiel et je ne savais pas où me mettre. Depuis le début, il savait que je le signerai et cette confiance qui débordait de lui était déroutante.

Les élèves du lycée n'arrêtaient pas de m'écrire des messages, pour me demander ce que j'allais porter aujourd'hui par exemple. Je ne comprenais pas pourquoi est ce qu'ils voulaient faire exactement comme moi. Cette situation avec Ézékiel me faisait profiter de certains privilèges qui n'étaient jusqu'à là, réservés qu'à l'élite populaire dont Ézékiel et Maéva Pavot font partis - ainsi qu'anciennement Jayce, Cassy, et leur bande.

Je brossai mes cheveux, enfilai un jean et un sweat avant de prendre mes affaires pour m'en aller. Mon téléphone n'arrêtait pas de vibrer. Tel groupe venait de m'ajouter. Tel groupe venait de m'écrire. Telle personne venait de m'identifier. Telle personne venait de m'écrire. Je lève les yeux en l'air. Ça aussi, c'est du harcèlement !

Je reçois un message. C'était sûrement David qui demandait où j'étais parce que j'avais l'habitude de sortir plus tôt. Je saisis mon téléphone et écarquillai les yeux devant le nom inscrit.

💬 Melon/ Ézékiel > On se voit aujourd'hui ?

Je marque un temps avant de répondre.

💬 Moi > Où ?

💬 Melon/ Ézékiel > Après les cours.

💬 Moi > D'accord.

Je me sentais un peu effrayée de le voir. Je venais de signer son contrat et pourtant, je n'avais pas envie de sauter le cap. J'ai toujours connu que Jayce. Je n'ai connu personne d'autre à part lui. C'était troublant de penser le faire avec quelqu'un d'autre.

En plus, je trouvais cette relation plaisante. Cette situation où il sortait des rames pour m'avoir et moi, je le faisais attendre. Je sais que je n'allais pas jouer à ça bien longtemps. Moi aussi, je voulais de lui. Alors, tout était compliqué. Est-ce qu'il voudra reparler d'hier ? Je pense qu'il a dû se sentir vexé dans son amour-propre puisqu'il n'aime pas les refus.

Je soupire. Je jette un coup d'œil à ma tête dans le miroir et me choquai. Je n'allais pas voir Ézékiel vêtue de la sorte. Je rentrai de nouveau dans ma chambre pour me changer.

- Génésis ! Hurle mon père. Non mais, tu as vu l'heure ? Qu'est-ce que tu fais ? Mon père s'impatiente puisque c'est lui qui m'emmène au lycée.

- J'arrive Papa. Me pressais-je en descendant les marches. Mon père reste un moment la bouche entre-ouverte et me regarda de haut en bas.

- Tu... il fronce les sourcils. Tu comptes aller au lycée habillée comme ça ?

Je me regarde et commence à chercher une excuse. Je ne suis jamais allée au lycée avec une jupe. En plus, j'avais même pas de jupe plissée, courte et à carreaux. Celle-la, c'est celle de Chloé. J'avais enfilé mes bottes à talon, un pull, un manteau et voilà. En plus je m'étais maquillée, légèrement, mais je l'avais fait. Oui, je sais. C'était un énorme changement mais je vois Ézékiel aujourd'hui.

- Qu'est-ce qui est choquant ? Demandais-je rhétoriquement.

- C'est hors de question que tu portes ça ! S'emballe mon père. Non mais... tu t'es regardé ? Il me montre la direction de ma chambre.

- Papa, je vais être en retard. Tentais-je d'argumenter en passant devant la cuisine pour impliquer ma mère qui se faisait à manger. C'est juste une jupe. Maman !

Sans Rancune 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant