Sans Rancune 2

Chapitre 26.

Génésis

La voiture Gold d'Ézékiel pénétra dans un grand gratte-ciel. Après 15 minutes de routes depuis l'aéroport, nous pénétrons cette immeuble pas loin du monument phare de Dubaï : La Burj-Khalifa. Nous étions dans un quartier huppé. Ça ne m'étonnai pas plus venant d'Ézékiel.   

         Celui-ci stoppa le moteur et m'autorisa à descendre du véhicule. Je vis un parking immense dans lequel il y avait que des voitures de Luxe. Par terre, le nom des propriétaires des voitures était marqué dans le sol.

- Attends ?! Me stoppais-je en remarquant qu'elles étaient toutes à Ézékiel. Elles t'appartiennent toutes ?

- Pourquoi j'ai l'impression que ça t'étonne ? Me reprocha-t-il tendrement. C'en est vexant !

Il déposa une main sur le bas de mon dos pour me montrer le chemin. Je me sentais vraiment bizarre mais j'avais pas envie de me poser de questions vis-à-vis d'Ézékiel. Je me méfiais de lui. Je n'avais pas peur qu'il me fasse du mal physiquement non, j'avais peur des disputes et de ses mots. Je soufflai et essayai de rester le plus optimiste possible. 

          Les gardes de corps d'Ézékiel nous suivirent de près lorsque nous entrons dans un ascenseur qui comportait environ une trentaine d'étage. Je me sentais opprimée dans cet ascenseur avec tous ces gardes droits comme des piquets, mais je gardai mon calme. François inséra la carte dans l'ascenseur et tapa le numéro 30 sur le clavier électronique.

            Après quelques longues secondes, l'ascenseur s'ouvrit au trentième étage et le dernier. De suite nous pénétrons dans le séjour de l'appartement recouvert à 180° de baies vitrées, qui donnaient sur tous les gratte-ciels de Dubaï. Ma mâchoire pendit.

            À ma gauche et en face, il y avait toutes les baies vitrées et à travers, on apercevait un grand balcon contenant une piscine et un jacuzzi. Il y avait un grand salon blanc devant moi, les divans luxueux étaient recouverts de cousins marron et devant eux, il y avait une petite table en verre qui contenait des magazines et des télécommandes et en plein milieu du salon jonchait un mur. 

           Je n'avais pas une vu d'ensemble puisque ce mur coupait ma vision. Tout ce que je pouvais voir sur ce mur blanc, était des tableaux de plusieurs voitures de collection. Au-dessus du salon, il y avait des suspensions d'ampoules en cristal qui servaient d'éclairage et de décorations.

                Par contre à ma droite, il y avait un long couloir, très éclairé. Le sol était en marbre et il donnait sur une sorte d'ouverture en arc qui contenait une grande cuisine ouverte et un bar. En face de la cuisine, une autre ouverture prenait place et d'ici je voyais déjà des escaliers montant à l'étage. Je pensais qu'on était au dernier étage. Le reste du couloir contenait des portes fermées et inconnues.

- Waouh ! M'exclamais-je.

- Bro ? Cria Ézékiel comme s'il cherchait quelqu'un. Bro ! J'entendis de suite quelqu'un répondre, ce qui m'étonna gravement puisque je pensais être seule avec Ézékiel.

Ce dernier accrocha ses clés sur l'emplacement en or qui était sur le mur et se dirigea sans attendre vers le salon. Je le suivis de près et plus j'avançai vers ce salon, plus j'étais époustouflée par la vue que les baies vitrées envoyaient. Je me sentais toute excitée en voyant l'immensité de Dubaï. 

            De là où j'étais, j'apercevais la grande tour du Burj-Khalifa et toute la réserve d'eau qui passait autour de ce monument, sans compter les fontaines qui dansaient de manière rythmée. Toutes ses lumières, tous ces immeubles, ce lac éclairé, la tour du Burj-Khalifa. J'avais l'impression d'être ailleurs et totalement privilégiée.