INVINCIBLE TOME I & II

01. First university day.

NDA : Hello ! Je vous notifie que ce chapitre est long (+ de 7400 mots) mais rassurez-vous, les suivants le sont beaucoup moins ;) !

🕊🕊

Un léger rayon de lumière vient se glisser à travers les rideaux beiges de ma chambre, signe qu'il fait jour.

bip- bip - bip

— Oh ! satané de réveil...

Mon réveil s'est activé pour la seconde fois. La première sonnerie s'est faite entendre, il y a déjà une dizaine de minutes. Mais l'envie de rester dans mon lit se fait grande surtout quand je sais ce qui m'attend. Mon déménagement.

Aujourd'hui, je déménage dans ma nouvelle école. Je vais en direction de l'université.

Ça fait bizarre en fait, de me dire que je suis déjà rendue à cet âge là. Je me rappelle pourtant bien quand j'avais huit ans... Le temps passe si vite et pourtant, il peut paraître bien long à certain moment.

Bref.

Je rêvais d'aller a l'université étant plus jeune. Tout le monde me disais que c'était leur meilleure endroit, là, où apparemment, nous sommes destinés à passer nos meilleures années.

Malheureusement, plus les années ont passé, moins j'y ai cru. Ce n'est pour moi, qu'un stéréotype que tout le monde s'empresse de croire.

Voilà la raison qui me pousse à rester dans mon lit, bien confortablement. C'est un plaisir.

Mais soudain la voix hissante de ma mère se fait entendre à travers les murs blancs de la maison lorsqu'elle prononce mon nom, signe que la journée commence :

— Yléana !

Arghhhh.

— Oui... dis-je légèrement.

— Ohh, l'angoisse... me murmurais-je à moi même, toujours sous mes couettes, si chaudes.

Je vais à l'université pour étudier l'art des structures et des bâtiments. Je veux être architecte à l'avenir. Avant je rêvais d'être écrivaine mais maintenant, ce n'est plus qu'une lointaine envie, je n'ai plus la confiance qu'il faudrait. Je l'ai sûrement perdu... avec le temps, cependant j'écris toujours sur un carnet, mais pour moi. Uniquement.

Bref.

Je finis par me lever avant que ma mère ne crie une nouvelle fois. Loin est l'envie d'avoir les oreilles qui sifflent à chaud dès le matin, sachant que je n'ai même pas encore pris mon café. Un macchiato, provenant de la structure internationale, Starbucks.

J'enfile un jean large type boyfriend, un tee-shirt blanc près du corps accompagné d'un sweat-shirt que je viens simplement déposer sur mes épaules. Nous ne sommes jamais à l'abri d'un courant d'air malgré que le soleil soit déjà présent à l'extérieur.

Ce temps me fait penser aux vacances. C'était tellement agréable. Ces trois mois sont passés à une vitesse folle. Le contraire des autres mois de l'année. Il faut dire que les années lycée n'ont pas voulu de mon bonheur.
Mais cet été, j'ai profité, et je suis partie en Italie avec mon frère. J'adore ce pays en ayant des origines par mon père mais surtout parce qu'il représente mon grand-père.

Bon, revenons à la réalité des choses, si je veux éviter d'être en retard pour la découverte de mon nouveau campus, il va falloir que je me bouge.

J'ai près de deux mille cinq cent kilomètres qui m'attendent. Los Angeles est complètement à l'opposé de Conway.

Je descends les escaliers en verre, laissant échapper la lumière du jour qui sépare ma chambre à l'espace familial regroupant la cuisine et le salon. Je pars prendre un petit-déjeuner. Je retrouve mes parents et mon frère autour de l'îlot centrale en marbre noir de la cuisine. Je m'assois sur une chaise haute et salut ma famille.