18. L'entrainement.

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L'air chaud de la cheminée qui provient du salon, la lumière du soleil et les couettes chauffées par mon corps, je ne souhaite pas bouger de mon lit. Je l'apprécie et cette vue, cette chambre au gout californien aussi.

— Aller miss, debout ! intervient une tête blonde dans le bâillement de la porte.

Je me retourne quittant la vue des yeux pour lui faire face de l'autre coté.

— Bien dormi ? reprend t-il.

— Oui. Et toi ? réponds-je emmitouflée dans mes couettes.

— Le canapé est un peu raide mais ça va.

Je ne pu m'empêcher de rire face à sa réflexion.

— Il va bien ? reprend-je au sérieux.

— Oui, ça peut aller mais il va falloir qu'on trouve un plan.

— Je sais... soufflé-je angoissée par ça.

Le plan.

Elliès m'a informé de la situation après les violents événements. Hier Atlas a appelé son fils pour lui informer de son sort, que la taule l'attendais lorsque nous étions tous les deux dans la salle de bain, corps à corps.

C'est de ça, qu'est partie la grande angoisse d'Alceo et de son énervement à débordement sans fin.

Je n'ose pas imaginer ce qu'il à vécu lors de sa première arrestation... Son angoisse serait alors maître de ses crises.

Le maître du jeu.

Après m'avoir agressé, l'italien est sorti de l'appart et c'est là qu'il a avoué à Elliès et aux autres, qu'il n'avait pas tenu, qu'il m'avait touché malgré l'interdiction de son meilleur ami.

Elliès a directement voulu intervenir en prenant un jet et je le remercie parce que je ne crois pas que j'aurais tenu et lui non plus.

En revanche, ce qui reste inquiétant est la façon dont Alceo en est venu à se faire tirer dessus.

Il n'a rien voulu dire. Secoué, nous l'avons laissé se taire et se reposer.

— Elliès, tu penses qu'il s'en sortira ?

Il hésite avant de finalement répondre :

— Si tu es à ses cotés... oui, je crois.

Puis il ferme la porte comme s'il ne tenait pas à ce que je le contredise.

Bon. Je sors de mes couettes pour oublier cette affirmation et regagne la pièce à vivre, où je retrouve le blond et seulement lui, ne voyant pas son meilleur pote.

— Tiens, des vitamines. me tend mon ami, un verre de jus de fruit.

— Et mon café ? l'embêté-je avec un sourire.

— Je n'en ai pas fait, je ne connais pas la recette. rigole t-il.

— J'irais en acheter, merci.

— Si tu veux. roule t-il des yeux.

— Bon. Une séance de surf ça te dis ? reprend t-il avec un clin d'oeil.

— Tu sais surfer toi ?

— Bah bien sur et je sais que toi aussi. Alors partante ? sourit-il, avec pleinement l'envie de gouter aux vagues de L.A.

Je souris. Mon grand père m'avait appris ce sport.

— Je ne refuse jamais une occasion de glisser sur les vagues californienne. convaincu par son activité.

INVINCIBLE TOME I & IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant