INVINCIBLE TOME I & II

T2 - 20. Un nouvel air.

YLÉANA

— Oui bonjour Zion.

— Salut Yléana, j'aurais besoin de ton aide avec Eda sur le dossier d'un client. Je t'envoie par mail ?

— Hm. Oui, vas-y.

— Tout va bien ?

— Oui... oui.

— Yléana ? insiste-t-il.

Je souffle en prenant une gorgée de mon café.

— Ça va aller, je vais aller faire un peu de sport et ça ira après. Vous pouvez m'envoyer le dossier par mail.

— Bon, prenez soin de vous.

— Merci Zion. fais-je avant de raccrocher.

Bon ! Du boulot m'attend.

Je m'active en terminant ma tasse de café et file enfiler une tenue de sport.

Le sport m'a aidé à sortir de ce mal être que j'avais au fond de moi depuis toute ces histoires durant cette dernière année. Et souhaitant savoir me défendre, j'ai renforcer mes forces et mes techniques de combats. Au-dela de ça, ayant amélioré mon cardio, je me suis remise dans un sport qui m'anime à chaque coup de balle. Le tennis.

Mon sport favori, que j'adorais pratiqué étant petite. Je participais à des cours collectifs pendant l'été. Mon coach était un ami de mon grand-père. Alors quand je lui ai affirmé que je voulais apprendre ce sport, il n'a pas hésité à m'inscrire. Je jouais beaucoup avec lui aussi. Il savait tellement bien jouer et j'adorais regardé les différents tournois avec lui.

Avant quand je jouais c'était une partie de plaisir, je m'amusais avec mon adversaire qui à été très souvent mon grand-père. Maintenant, quand j'y joue, ça me défoule. C'est un moyen de décompresser et de refouler toute la colère et la haine que je peux ressentir au fond de mon corps.

Aujourd'hui, je vais m'entrainer avec un joueur du club où je pratique quand j'en ai le temps. Je vais essayer de me calmer et d'éteindre du mieux que je peux la haine que j'ai en moi et envers ce putain d'Alceo.

Il n'avait pas le droit de me traiter de la sorte. Il n'avait nullement l'autorisation de venir se pointer chez moi. Tout est de sa putain de faute.

Et forcément il a fallu qu'il débarque à ce moment. Tu te brule tout seul Alceo.

Cesse de trouver des réponses. Tu n'en auras pas.

Cet homme, celui de ce matin, n'est autre qu'un simple étudiant. Il est dans le même campus parisien qu'Eda et moi. Nous ne sommes pas ensembles mais nous profitons de notre jeunesse.

Je ne dis pas que c'est le meilleur moyen mais je pense que je suis assez grande pour savoir ce dont j'ai envie de faire. Bien que j'aurais préférée qu'Alceo ne rencontre pas Théo.

Enfin, je file aux terrains de tennis avant d'enchainer sur une bonne séance de défoulage d'une durée de trois bonnes heures. Il faut dire que mon adversaire n'est victime que de ma mauvaise humeur et de ma haine.

Il n'a rien demandé pourtant je ne cesse mes coups de frappes violentes, le fatiguant davantage.

— Bon stop. craque-t-il à un moment, me lançant un regard assassin.

Merde.

Je ne prends pas le temps de m'excuser, je m'arrête et range mes affaires avant de quitter le centre de tennis pour rejoindre mon appartement.