35. Un deuil insurmontable.

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Après une nuit bien reposante, et agréable malgré les événements de la veille, ce matin je me réveille dans les bras de ce putain d'Alceo.

Je comprends pourquoi mon sommeil à été tranquillisé.

Mais que fout-il ici ?

Merde.

Je le vois bouger en s'étirant légèrement suite à mes gestes assez brusque pour me tourner.

Deux nuits...

La deuxième que nous passons ensemble.

Jack tu ne pouvais pas le gérer ? Pff.

Le pire c'est que je suis persuadée de ne pas l'avoir entendu rentrer hier.

— Bien dormi trésor ? me demande-t-il de ses yeux azur bien pétant.

J'aimerai l'envoyer balader mais ce surnom est un de mes points faibles puisque je me résulte à lui répondre avec tendresse.

— Oui.

Et ça me rappelle notre discussion d'hier. Il est venu parce que je n'arrivais pas à dormir. Pourtant je l'étais quand il est rentré.

— Et toi ? l'interrogé-je à mon tour.

— Je n'ai jamais passé une si bonne nuit... fait-il de sa voix douce et rauque du matin, les yeux toujours clos et les bras autour de ma taille.

À quoi joue-t-il ? Pourquoi me dire ça ?

— Pourquoi tu es là ? lui craché-je ne comprenant pas sa venue.

— Je ne voulais pas dormir avec Jack.

Je souffle agacée de son attitude. Je ne comprend rien en lui. Ses actes sont si contradictoire avec ses paroles.

Instantanément, je repense directe à mes paroles d'hier. Je lui dois malgré tout, des excuses et je relâche la pression et toute angoisse.

Parce qu'il est là.

J'aurais beau dire tout ce que je veux, seul mon coeur aura le pouvoir de choisir. Mon esprit et ma raison son trop faible face à lui.

— Je ne pensais pas ce que j'ai dis hier matin... Je... J'ai peur, c'est tout...

Il commence à se tourner dans le lit pour, je le devine, me faire face et quitter le plafond des yeux.

— De quoi as-tu peur mon trésor ?

Mon trésor ?

De mieux en mieux.

— Que... que tu m'abandonnes... osé-je avouer fatiguée de me cacher, j'ai besoin de lui. Comme lorsque tu as osé ordonné à ton père de...

— Ne le dit pas Yléana parce que... je... je... ne saurais vivre sans toi...

Je... Il l'a dit. Il les a dit.

Ces mots...

Il... Il me les a dit...

De là, je ne peux me contenir, j'oublie tout. Je fonce brutalement sur ses lèvres ne pouvant plus faire semblant. J'ai besoin de lui, de son corps, de sa bouche, de ses lèvres et de sa langue.

J'ai besoin de son âme.

Surtout aujourd'hui.

À mon acte, il vient m'attraper la taille de ses deux mains et me serrer contre son corps. Il vient se frayer par la suite, un chemin sur mon flanc nu, découvert par mon t-shirt légèrement relevé plus haut près de ma poitrine. Et dans un mouvement rapide et avide, il vient se positionner au dessus de mon corps.

INVINCIBLE TOME I & IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant