INVINCIBLE TOME I & II

30. Agressivité pleine.

— Ylé ! Rendez-vous dans le salon. me crache Elliès dans le bâillement de la porte de ma chambre.

Je l'observe me demandant pourquoi je dois rejoindre le salon. D'autant plus, que l'envie de bouger ne me vient pas, surtout si c'est pour croiser le regard de celui que je déteste vraiment depuis ce soir là.

Depuis que nous avons partager ce moment intime, je n'existe plus à ses yeux, m'ignorant de la façon la plus irrespectueuse qu'il soit comme si je n'étais qu'une moins que rien. Comme un trophée de plus à son palmarès. Il ne me contemple même plus comme il avait pris l'habitude de le faire auparavant.

Plus rien.

Il m'a effacé tout comme il a effacé cet échange entre nos lèvres de sa tête.

Il m'a oublié emportant avec lui mon bonheur.

Seule la douleur est restée.

Sa douleur.

La douleur qu'il m'inflige à cause de lui.

Je ne le comprendrais jamais. Il est incompréhensif. Il est désorienté. Il est con. Un abruti !

— Non, je préfère rester ici. préviens-je Elliès.

Depuis cette soirée d'il y a deux jours, celle du Nouvel An, j'ai préférée rester enfermer dans ma chambre dans l'unique espoir de ne pas le croiser malgré la salle de bain commune que nous partageons tous les deux. Même si, lui ne réside plus à l'appartement depuis. D'après les garçons, il est allé sur le campus pour s'installer dans les dortoirs, m'enfin.

Eux ne comprennent pas non plus les raisons de l'italien, bien qu'on ne les sachent...

— C'était pas une question. Viens, un point c'est tout. me cri soudainement le blond n'aimant pas ma réponse, comme irrité par quelque chose.

Le ton employé ne me plais vulgairement pas. Je ne le reconnais pas à cet instant.

Pourquoi me parler comme ça ?

— Tu vas vite redescendre Elliès. Je ne vous suivrais pas parce que je n'en ai pas envie et que je suis bien dans mes couettes. Laissez-moi être un peu seule.

— Tu ne me laisse pas le choix. Fait à son tour mon meilleur ami venant d'arriver dans ma chambre avant de venir m'attraper la taille et de me porter sur son épaule en rigolant.

Je te déteste aussi Jackson Smith.

Je me retrouve alors la tête en arrière, ne voyant plus que le sol et les pieds de l'imbécile.

Super.

— Lâche-moi. Jack tu ne peux pas me faire ça.

Il se met à rire m'obligeant à me détendre et à émettre un sourire à mon tour. Il m'énerve ce gamin.

— Tu ne vas pas hiberner dans ton lit toute l'année. me reproche-t-il après avoir passé deux bons jours, cloîtrée dans celle-ci.

Je ne rajoute rien, heureuse d'arriver dans le salon, je n'en peux plus d'avoir la tête en arrière, ça va deux minutes mais pas plus.

Je retrouve mes esprits quand il me lâche, me reposant au sol. À cet même instant, je remarque que chacun des garçons et Jess, sont assis sur le canapé mais ne dise pas un mot, ce qui me chiffonne.

D'autant plus que leur silence commence à me chauffer lorsque personne ne parle mais prend soin de me fixer, tous affalés.

— Quelqu'un veut bien me dire ce qu'il se passe ? leur craché-je.