T2 - 26. Aux saveurs parisiennes.

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ELLIÈS 

Worcester, Cap-Occidental, Afrique-du-Sud


— Ne t'en fais pas mon coeur, il lui faut du temps pour elle aussi. Je sais que tu souffre de toute cette histoire et de ne pas la voir, mais, tu n'es pas seul, elle aussi en a souffert. Elle est doit surement encore en souffrir. Ça s'entend à ses paroles... essaie ma copine de me résonner sur la discussion houleuse avec Yléana.

— Elle ne reviendra pas. fais-je comprendre à Karla.

Je refuse pourtant qu'Yléana ne revienne pas. Elle doit le faire et venir sur Conway. Elle ne peut pas nous abandonner une nouvelle fois comme ça. Elle est si lâche. Elle m'avait pourtant dit de ne pas la contacter avant que le danger ce soit éteint mais il est clair que cela n'était que mensonge en voyant qu'elle refuse de venir tandis qu'Atlas croule sous les murs en prison. 

— Elliès, laisse lui du temps. Tu l'as entendu ? Il lui reste ses études à finir. continue ma copine qui a entendu la discussion mis en haut parleur.

— Elle peut faire une demande de transfert. fais-je les yeux cette fois, aux bord des larmes. Je n'en peux plus de cette vie amicale si difficile et déchirée.

— Je pense surtout qu'il faut que tu acceptes qu'elle seule est maitre de son destin et de ses choix. Si elle ne veut pas revenir, c'est peut être qu'elle ne se sent pas prête ou bien même qu'elle n'en a pas envie. Tu dois accepter ça. Tu peux la conseiller et lui dire ce que tu penses bon pour elle mais ce n'est pas toi qui dois avoir le dernier mot concernant ses choix et sa vie mon coeur.

— Il faut que je digère la situation. Tu peux me laisser seul un peu s'il te plait. J'ai besoin de respirer. lui répond-je, sans prendre la peine de la regarder, les mains entre ma tête.

Lorsque je prononce ces derniers mots, je les regrette instantanément. Je viens de mettre ma copine dehors alors qu'elle ne fait que m'apporter du réconfort et surtout qu'elle n'y ai pour rien dans cette histoire.

— Elliès, va te faire voir. Vraiment. répond t-elle après un mouvement de recul et de prendre la porte d'entrée et la fermer en la claquant.

— Quel con... murmuré-je moi-même tandis que je regrette vraiment.

À ça, je décide de me calmer un peu en faisant une séance de sport et de me défouler. Prêt, j'enfile les gants de boxe et je commence à taper sur le ballon en pensant un coup que c'est moi-même en face, mon meilleur ami Alceo par moment ou encore même ce chien d'Atlas qui est à l'origine de tout ce chaos.

J'essaie de vider mon esprit de toute la haine que je ressens, de rassembler mes idées et de les construire correctement et à la fin de craque, en me laissant tomber au sol sur le tapis de ma salle de sport. Je me recroqueville sur moi-même et lâche toutes mes émotions en atténuant ma douleur et laissant échapper mes nombreuses larmes.

***

Assis sur le canapé, je n'ai toujours pas de nouvelle de ma copine. N'aimant pas ça, je décide de lui envoyé un message simple.

moi à Karla :

Mon coeur, dis-moi que tu vas bien. Rentre à la maison avant la nuit s'il te plait.

Ici nous avons quelques amis. Lors du projet humanitaire que j'ai crée avec mes collègues, nous avons tissé des liens forts et spéciaux. Et je sais que Karla, bien qu'elle est une carapace forte, est sensible au départ que nous allons prendre en allant aux Etats-Unis. En revanche, bien que je me doute qu'elle est peut être partie chez Kika, j'espère qu'elle rentrera pour notre dernière nuit ici, en Afrique du Sud.

INVINCIBLE TOME I & IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant