INVINCIBLE TOME I & II

T2 - 19. L'ombre et la lumière de Paris.

ALCEO

Paris, France

L'hôtel est paisible, la grisaille de la ville filtrent à travers les rideaux reflétant une lueur sombre dans cette chambre d'hôtel. Je me réveille doucement, étirant mes bras tout en baillant.

Je décide de me lever et quitter ce matelas moelleux quand ça toque à la porte.

Ah ! Le room service.

Je piétine, en enfilant rapidement un bas et un t-shirt avant d'ouvrir.

— Bonjour Monsieur. Votre petit déjeuné. Nous avons préparé une sélection de mets frais et savoureux rien que pour vous. me fait une femme, souriante et pétillante.

Elle retire le couvercle du plateau, révélant un assortiment appétissant de viennoiseries, de fruits frais, de yaourts, de confitures et de jus de fruits fraîchement pressés.

— Merci, ça m'a l'air délicieux. fais-je

— C'est un plaisir de vous servir. Si vous avez besoin de quoi que ce soit d'autre, n'hésitez pas à m'appeler. Je suis disponible toute la journée. me fait-elle me tentant un petit papier.

— Je vous remercie. Maintenant, une longue journée m'attend. lui fais-je refusant son papier et rouvrant la porte d'entrée, l'invitant à quitter mon espace et à retourner à ses propres occupations.

La femme du room service quitte la chambre en refermant la porte derrière elle. Je me retrouve seul avec mon petit-déjeuner savoureux, s'imprégnant de l'atmosphère calme de la chambre d'hôtel.

Bon maintenant, il faut que je retrouve mon trésor.

À nous la chasse, et je te préviens Yléana que je te retrouverais !

Je pars activer un fond de musique sur la télé de la chambre et m'en vais à la douche. J'essaie de ne pas prendre trop temps afin d'avoir plus de temps pour la retrouver.

En tout cas, je remercie Eda de m'aider.

Grace à elle, j'ai une petite idée d'où elle peut être.

Soit à son Université, soit à son appartement ou bien partie se faire une petite séance de tennis.

Lorsqu'Eda m'a dit qu'elle faisait énormément de tennis pour se défouler et par passion, je me suis souvenu de la première fois et dernière fois, qu'on en a fait ensemble. Elle m'avait battue cette championne, bien que je refusais de l'admettre. J'avais même été odieux avec elle. Je m'en veux au fond mais en réalité, je crois que c'est notre difficulté à s'apprécier qui nous a finalement rapproché.

Je quitte l'hôtel et attrape un taxi avant que tous les touristes, venu sans doute du monde entier, me retarde.

Je pars en premier temps, à son appartement. Au vu de l'heure très matinale, il y a des chances pour qu'elle y soit encore. Cela dit, j'espère que je ne la réveillerait pas ou encore qu'elle m'entendra frapper chez elle.

J'arrive rapidement à l'appartement. Je conclu que son logement n'est finalement qu'a quelques minutes de mon hôtel.

Pratique tiens !

Mais en déclenchant la poignée du taxi, je ressens une vive douleur dans la poitrine. Le même coup poignant que d'habitude.

Bordel, ça ne va jamais s'arrêter ça aussi !

Je souffle un bon coup et reprend mon chemin en remerciant le chauffeur. Je me laisse enfin guider par l'entrée de son immeuble.

— Eh merde. murmuré-je à moi-même remarquant qu'un code est nécessaire pour ouvrir la porte.