Je me réveille lorsque le bruit de la télé du salon de l'appartement frappe à mes oreilles. Je me rend compte que j'ai bien dormi ici. Je tends mon bras pour attraper mon cellulaire sur la table de nuit et regarde l'heure. Je remarque que nous ne sommes qu'en milieu de matinée.
Mais mes yeux surement gonflés et rouges dû à la douleur que j'ai ressenti hier aux paroles de l'italien et de mon meilleur ami, me freine dans l'idée qu'il faut que je me lève.
Néanmoins, je m'active et ouvre les rideaux de la chambre laissant un ciel gris et menacé par la pluie, transpercer la pièce à travers ses vitres.
Je gagne ensuite la salle de bain aux trois portes. Une est reliée à la chambre, une autre à une seconde chambre et enfin la dernière au couloir face au salon. Souhaitant me changer, j'accède à celle-ci et pars à la douche. J'active une eau bien chaude sur mon corps afin de le réchauffer de la température extérieure de l'appartement qui se montre peu chauffée.
En sortant, j'enroule seulement une serviette autour de mon corps avant de rejoindre le salon, surement habité par mes camarades jouant à Fifa.
Et bingo. c'est bien ça ! Jack, Elliès et Matt sont affolés sur la playstation pour gagner leur partie. De ce que je remarque, Elliès joue solo, tandis que les deux autres zigotos font la paire.
Et c'est en me remarquant qu'ils mettent pause à leur jeu. Étonné.
— Pourquoi vous me regardez comme ça ?
— T'es en serviette. répond Elliès en rigolant comprenant son sous-entendus.
Quel con.
En voyant Jack affalé dans le canapé face à son jeu, je ne peux m'empêcher de ressentir une colère envers lui. Certes, il avait surement raison dans le fond de ses mots hier soir mais il y a des manières bien moins fortes de dire les choses. Il m'a blessé et il le sait au vu de son regard gêné rivé sur le sol du salon.
— Je n'ai pas de fringues de rechange. réponds-je au blond.
Soudain une porte s'ouvre. Celle à côté de moi. De sa chambre.
Il est revenu.
— Prend ça. me tend-t-il fermement comme une obligation.
Un t-shirt noir, un sweat noir et un jogging noir. Très dark, m'enfin. C'est tout lui.
— Tu écoutes aux portes Lazzaricci ? ose demander Matt à la fureur italienne.
— Ta gueule Drasew. lui balance-t-il.
Et de là, les trois gosses assis sur le canapé d'en face, se mettent à rire. Les cons.
Puis, l'italien claque fermement la porte de sa chambre sans même que je ne puisse le remercier. Abruti.
De toute manière, imbécile comme il l'a été hier, il ne mérite nullement mon remerciement.
Je retourne à mon tour dans la chambre épurée aux meubles blanc et beige.
Peu illuminée par le temps, je décide d'allumer la lumière et d'enfiler les vêtements de monsieur. Je remarque par ailleurs, en mettant son sweat, qu'il sens son odeur. Une odeur fraîche et agréable accompagné de son odeur parfumé au parfum Sauvage de Dior que je reconnais que trop bien.
Il a toujours cette même odeur.
Et il sens bon.
Très bon même...
En ramenant son col sur mon visage, pour m'imprégner davantage de son odeur, je me perds facilement dans celle-ci.
Mais ses paroles me reviennent rapidement en tête lorsque je repense à la soirée d'hier... À cette fin de soirée.
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INVINCIBLE TOME I & II
ActionC'est en échappant au passé que la réalité lui refera surface. Débarquant dans une université prestigieuse et luxueuse pour un cursus universitaire en architecture, Yléana Wilson, dix-neuf ans, va être confrontée à ses pires vérités la poussant dan...