INVINCIBLE TOME I & II

24. Aux saveurs Italiennes.

L'intégration des familles dans notre campus continue avec une après-midi consacré pour échanger avec d'anciens élèves en architecture et nos proches.

Honnêtement, n'ayant pas la foi d'aller discuter avec d'autres monde, je passe cet activité, contrairement à Jess, qui étonnement a prit goût à cette formation et décide de s'y intéresser un peu plus sérieusement, ce qui n'a fait que ravir sa mère. Elle est partie avec et son copain.

Elliès lui a décidé avec son cousin, d'aller en ville pour faire un mini golf. Son seul but pour ce week-end est de profiter de son frère, qui de ce que j'ai entendu à table en fin de repas, il ne se voit plus beaucoup. Ander étudie la psychologie au Canada, chose qui ne dois être facile.

Je me retrouve alors avec Jack, Josh, Alceo et sa grand-mère, Giulia pour l'après-midi.

Ne souhaitant pas rester au campus pour ne rien faire, nous décidons de nous aussi sortir et d'aller se promener en ville pour la faire découvrir à Josh et Giulia, bien que je sois réticente, par peur de recroiser Keller.

Seule, la compagnie de Jack me rassure.

— On prend ta caisse Ylé ? me demande-t-il.

— Oui, si tu veux.

Nous pénétrons alors dans l'habitacle de ma Tesla et remarque que l'italien vient se poser sur le siège passager.

Je ne bronche pas, voulant l'ignorer.

— Tu as une très belle voiture Yléana. me complimente Giulia, les yeux ouverts devant les sièges en cuir beige et le toit panoramique de ma voiture.

Je la remercie et nous démarrons pour le centre ville de Conway.

Sur la route, une circulation dense anime celle-ci me demandant de la concentration. Mais en réfléchissant et en pensant aux actes causés par Keller ce matin, devant le Starbucks, je sens mon coeur s'affoler et ma respiration se saccadée.

La peur que j'ai ressentis ce matin m'a tellement fait mal que j'en viens à avoir du mal à respirer. Au bout de plusieurs secondes, je n'arrive même plus à suivre correctement la route tant je suis préoccuper par ma respiration et mes pensées terrifiées.

— Yléana, qu'est-ce qu'il se passe ? crache subitement l'italien affolé, voyant mon souffle se couper et les voitures me klaxonner tant je ne parviens plus à garder une trajectoire droite.

— Merde... lance à son tour Jack.

J'ai dû mal à suivre ma trajectoire en plus de garder un rythme respiratoire normal. Incapable de sortir un son de ma bouche tant la peur qu'il revienne m'envahit malgré que cette fois, je sois accompagnée, je ne parviens pas à répondre à l'italien.

Je parviens néanmoins à sentir le corps de Lazzaricci qui vient se pencher vers le mien pour attraper le volant et le driver comme il le peux.

— Yléana continue d'appuyer sur l'accélérateur puis sur le frein lorsque nous serons sur le bas coté. Je me charge du volant. affirme-t-il.

Ce qu'il fait et je freine lorsque nous sommes sur un coté de la route en warning malgré mes jambes et mes pieds tremblants.

Ma crise n'arrive pas à s'arrêter... et je n'ai pas mes médicaments...

À ça, je vois l'italien quitter son siège et sortir de la voiture pour venir me rejoindre quelques secondes plus tard. La porte ouverte, son corps près de moi, il vient murmurer près de mon oreille après voir pris en coupe mon visage de ses deux mains posées sur mes joues.