INVINCIBLE TOME I & II

T2 - 11. Tensions.

YLÉANA

L'heure se rapproche un peu plus à chaque minutes qui passent. Ayant un stress qui monte et à la suite de toutes ses émotions qui me traversent, nous nous empressons de prendre une pause café et pause clope avec Eda, avant que notre cher client arrive... ainsi que l'agence qui l'accompagne.

Dire que mon agence et la sienne sont en collaboration... J'ai l'impression que le monde s'obstine à me mettre des bâtons dans les roues. Je vais devoir redoubler d'efforts pour gérer la situation, je ne peux faire autrement. Et je vais devoir rapidement changer mes plans...

Heureusement, le soleil grec est éblouissant. Nous en profitons pour attraper une bonne dose de caféine en prenant une tasse et filons dehors.

Lunette de soleil en place, clope grillée et café en main, nous nous plaçons sur un banc dehors, placé devant la structure de nos bureaux temporaires le temps de notre court séjour sur les terres grecques. Nous rentrons dans quelques jours et appréciant ses rayons de soleil, j'espère que le temps est appréciable à Milan, mais je doute un peu vu la saison automnale qui approche.

— L'air est si paisible.

— C'est clair. Réponds-je à la brune aux cheveux très long, aussi long que moi finalement.

Nous profitons de ce moment de détente cinq petites minutes avant de filer dans les bureaux. L'heure approche. L'angoisse montant un peu plus en moi, j'essaie de faire abstraction et de ne pas y penser.

Eda s'installe dans la salle de réunion pour préparer et installer la représentation. Quant à moi, je file dans le bureau commun, donnant vu sur celui de Zion. Vitres teintées, personnes ne peut me distinguer correctement de l'extérieur. Seule, moi, vois clair au travers de ces vitres. C'est l'avantage. Surtout, ce coup si.

Une chance qu'Elliès m'ai appelé. Je ne sais comment j'aurais réagit face à eux. Et surtout, tous mes efforts et mes sacrifices fait depuis des mois auraient perdus leurs sens si j'étais exposé à leur vue maintenant. Car il est nul moment de faire mon apparition.

J'ignore comment il l'a su mais peut importe. Je ne m'en préoccupe pas tant je suis soulagée de ne pas vivre ça. Et quittant le sol grec dans deux jours, je ne me fais pas de soucis pour qu'une telle situation arrive de suite.

Seulement, je devine que le coup de Zion et de L'agence où Alceo se trouve, est raté. Ils ne peuvent pas faire confiance au faux coup de ce retardé. Je dois faire en sorte que ce dernier ne gagne pas, du moins que l'agence et l'autre, ne ce lance pas dans ce projet foireux que ce cinglé veut.

Je me demande quel est son but ? Et surtout avec quel argent veut-il faire ça ? Atlas était ruiné les mois derniers suite à son combat perdu.

Dans mes pensées, je suis interrompue des minutes après lorsque j'entends des bruits dans le hall. En voyant Zion s'approcher de celui-ci, je devine qu'ils sont arrivés.

La poitrine, le coeur battant de plus en plus, je sens la panique montée en pensant que pour la première fois depuis ce jour terrible, je vais revoir mon agresseur et surtout celui que j'aimais...

Les larmes montantes, je me positionne devant la vitre teintée, les bras croisés prête à analyser leur arrivée - si j'y arrive.

Voyant mon manger revenir sur ses pas, accompagné du grand Atlas prénommé sous une fausse couverture - Clarke Betchell - il se dirige vers son bureau avec celui-ci rejoignant l'équipe et Eda.

Vêtu d'un costume noir à la carrure prétentieuse, arrogant, il n'a pas changé. Il représente bien la définition d'un vrai connard à travers ses traits tirés sur le visage.