INVINCIBLE TOME I & II

27. Le cauchemar.

/!\ Chapitre contenant des TW !! Si vous pensez être sensible à des caractères violents supportant des sujets difficiles, il est déconseillé de lire ce chapitre. /!\

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Mes yeux s'ouvrent lentement et difficilement tant la fatigue émane mon corps. Seulement, je remarque rapidement que cet espace, n'est pas ma chambre mais ne m'est pas inconnu non plus.

Seulement, elle ne m'appartient pas.

Des draps noirs, un cousin moelleux et des couettes sentant une odeur différente de la mienne, je me sens bien ici au point de faire taire les angoisses qui me restaient.

Je suis dans sa chambre, dans son lit et habillée.

Ouf.

Néanmoins, la raison de ma venue ici, m'échappe...

Que fais-je allongée dans son lit ?

Lui qui n'amène jamais de filles dans son espace privé, sa chambre, que fais-je ici..

Toutes ces réflexions me fatigue. Je tente de me reposer encore un peu et de profiter de sentir son odeur seulement une porte s'ouvre.

Sur lui.

Je rive mes pupilles vers son corps et son visage en restant allongée, me sentant si bien et en sécurité ici.

— Trésor... comment te sens-tu ? me demande-t-il d'une voix si calme.

Sa tendresse et sa douceur me chauffe le corps bien plus qu'il ne l'était déjà depuis son entré dans sa chambre.

Le voir adossé à la porte qu'il a refermé derrière lui comme s'il n'osait plus bouger est perturbant mais plaisant.

— Je crois que je vais bien. Je vais mieux. lui réponds-je la tête encore contre un coussin.

À ma réponse, il m'adresse un sourire si sincère et content, qu'un sourire s'étire sur mes lèvres..

— Que s'est-il passé ? lui demandé-je à mon tour, incapable de me souvenir des événements.

— Tu es sur de vouloir le savoir ? dit-il en se crispant, fermant son visage et quittant son regard clair.

Je redoute instantanément sa réponse au vu de sa réaction mais il faut que j'en ai l'esprit net. Je sais que mes angoisses n'étaient pas dû à de simples faits, il s'est sûrement passé quelque chose de bien plus conséquent.

Est-ce à cause de lui que je suis comme ça ? M'a t-il fait du mal ? En est-il réellement capable ?

— Je crois oui. J'en ai besoin. lui réponds-je alors.

À ma réponse, je remarque que son attitude change par sa poitrine qui se lève avant de redescendre, signe que sa respiration devient un peu plus irrégulière face à moi.

— Attend. lui fais-je avant qu'il ne commence.

Je me décale de sorte à n'occuper qu'une partie de son lit, gardant bien sa couette noire sur mon corps.

— Viens ici. l'invité-je à rejoindre la deuxième partie de son lit, souhaitant le sentir près de moi.

Sa présence m'inspire la sécurité.

Sa présence m'apaise.

Sa présence me sauve.

Étonné, je le vois lever les sourcils avant d'avancer doucement vers son lit comme étant étonné de ma proposition.