08. Une question, pas de réponse.

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L'espace face à moi est bondé de monde, d'étudiants tous plus ou moins amochés et défigurés par l'alcool. Mon véhicule garé sur le parking d'en face, je tente tant bien que mal de m'insérer dans l'allée et rejoindre l'intérieur de la fraternité.

Une immense chaleur vient envahir mes narines lorsque la porte d'entrée s'abat sur le coté. Je longe la pièce du regard et constate que chaque coins de la maison, à vu d'oeil est déjà occupé par des groupes d'étudiants. J'étais loin d'imaginer qu'autant de mes camarades seraient présent ici. Après tout, la vie d'étudiante rime surtout avec soirées bien arrosées.

— Tu comptes rester plantée là ? Viens donc danser avec moi à la place. m'annonce un étudiant, enivrer par la puissance de l'alcool, en m'encerclant le poignet.

Je tente de me défaire de son emprise en refusant sa proposition. Bien que danser ne me dérange, je n'irais pas avec lui. Et puis, je veux un verre pas une danse.

Mais c'était sans compter sur son emprise, qu'il ressert avec joie. Je suis dans l'obligation de lui supplier de me lâcher, tant la douleur m'attrape.

— Lâche-moi, s'il te plait.

— Accorde-moi une danse avant.

Mon regard s'assombri. Je n'aime pas son attitude. Je ne veux pas lui accorder une infime importance. Déjà parce qu'il n'est pas dans son état normal. Et puis, il est trop insistant.

Mais avec sa carrure imposante et ses bras rempli de force, j'ai perdu d'avance. Je ne parviens pas à me défaire de sa vulgaire et violente emprise.

— Lâche la immédiatement. lance un autre, dans une agressivité pleine.

Malgré la musique qui bonde dans toutes les oreilles des étudiants, celui qui me tient d'une main féroce parvient à entendre les paroles de mon sauveur.

Je n'en reviens pas qu'il soit là. Il venait tout juste d'arriver lui aussi, à la fraternité.

Mais comment se fait-il ?

M'a t-il suivi dès mon départ du campus ?

Il ne me laisse pas le temps de réfléchir davantage lorsque son poing s'abat sur le visage de mon agresseur. Mais que fait-il ? Il va se faire mal s'il continu. À croire qu'il à vite oublié son traumatisme de la colonne vertébrale.

Mon poignet est donc enfin libéré de son emprise malsaine. Et par dessus la sombre lumière qui émane la pièce avec des jeux de lumières colorés, j'arrive à apercevoir mon membre endolori qui me fait atrocement mal.

Lorsque je relève la tête vers les deux idiots, je vois que l'étudiant pourtant dans un état, riposte violemment vers Alceo. Mais ce dernier n'a pas dit son dernier mot puisqu'il continu de lui assener des coups beaucoup plus violent. Chaque étudiants sans exception, sont tous rivés sur ce qu'il se passe. Ils sont complètement minables à se donner en spectacle. Surtout pour si peu.

J'aurais finalement du accepté sa proposition. Après tout ce n'était qu'une pitoyable danse.

Mais lorsque qu'Alceo en vient à forcer et mettre une violence aiguë sur ses coups, je ne réfléchi pas et vient poser ma main à l'aide de mon poignet endolori, sur son torse et tente une légère pousse pour stopper son coup.

Avec ma main par dessus son t-shirt, c'est la première fois que j'aperçois, qu'il est sculpté en profondeur. Ses muscles sont d'ailleurs tendus et crispés.

— Arrête et n'oublie pas ton traumatisme de la colonne, tu vas te faire mal.

Sur mes paroles, il écarquille les yeux sur moi, avant que je ne comprenne que je viens de faire une bêtise.

INVINCIBLE TOME I & IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant