Chapitre 15

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R : Et on pourra pas vivre ici, c’est dégueulasses et ça sent pas bon…

Bellamy renverse un bidon en s’énervant de ne rien trouvé d’intéressant, des armes en sorte. Je m’approche, c’est pas de la merde leurs armes…

B : ça c'est génial, on ne sera plus des cibles faciles. Tu sais te servir de ce genre d’armes ?

R : Je crois…

B : Essaye, je veux être sûr que tu sache t’en servir.

R : Qu'est-ce que tu as aujourd’hui ?

B : Tu dois être prudente.

R : Attends…ne me dit pas que…

Je fouille dans son sac et vois la quantité énorme de ration qu’il a pris.

R : Tu veux t’enfuir ? Tu allais disparaître comme ça, laisser Octavia, me laisser moi sans rien dire ?!

B : L’arche sera bientôt là je n’ai pas le choix.

R : Tu n’es qu’un hypocrite !

B : Oui peut-être, désolée de ne pas vouloir être retenu comme le natif ou assassiné à la minute où ils poseront pied sur terre ! Je vais prendre l’air.

Je réfléchis un moment avant de sortir dehors, j’ai la tête qui tourne, j’ai l’impression de devenir folle. Je crois que j'hallucine, je revois ma cellule, mon père et ma mère.

R : Papa ?

P : Comment va ma princesse ?

R : Tu me manques…tout ça c'est de ma faute si je n’étais pas venue au monde, tu serais en vie…

P : Ce n’était pas de ta faute…et…

R : Et quoi ?

-Tu plane conasse.

Prisonnière 89Où les histoires vivent. Découvrez maintenant