Prisonnière 89

Chapitre 42

Chris m’accompagne jusqu’au campement où je demande à Bellamy, Finn, Murphy et Clarke de m'accompagner, Raven insiste pour venir. Je fixe toujours le vide, je vois encore le corps d’Alexander, perdre la vie, son cœur s’arrêter au contact de mon poignard. Je pars me rafraîchir dans ma chambre, j'essaie d’enlever le sang de mes mains, Finn arrive et m’aide avant de me prendre dans ses bras. Je fond en larme en hurlant de douleur alors qu’il me maintiens en caressant mes cheveux.

F : ça va aller…

R : Je l’ai tué…je suis un monstre…

F : Tu as fait ce qu’il fallait pour qu’il ne souffrent pas…maintenant tu vas te ressaisir et on va commencer cet accord de paix. Ma petite sœur est la chef des skaikru et on va leur prouver qu’on est plus fort qu’eux.

Bellamy entre.

B : On doit y’aller.

F : ça va aller, on y va viens.

Nous nous mettons en chemin, je le vois partout, j’entend Clark et Bellamy discuter derrière. Je tourne la tête je le vois à chaque arbre qui passe, je tremble quand Chris vient prendre ma main.

Ch : Tu n’as pas a en avoir honte, ce que tu as fait étais honorable et ça l’a sauvé de multiple torture.

R : J’ai tué la première personne que j’ai réellement aimée en dehors de mon frère, je n'appellerais pas ça honorable.

Ch : Il s’est livré Rose, il voulait vous sauver, te sauver toi.

R : ça je le sais pas besoin de me le dire en continu.

Je retire ma main de la sienne avant de continuer à avancer.

Il me rattrape.

Ch : Tu vas me dire ce que je t’ai fais ?

Je me tourne vers lui, énervé.

R : Tu m’as menti, tu n’as pas arrêté de me mentir. Moi j’ai été honnête avec toi.

Ch : Rose je ne pouvais pas te dire que j’étais le second de Lexa, c’était trop risqué.

Je l’ignore jusqu’à ce que nous installions notre camp pour la nuit, je m'assois contre un arbre et essaye de dormir mais c’est peine perdu. Bellamy vient s’asseoir à côté de moi et passe son bras autour de mes épaules.

B : Tu veux me parler ? ça t'aiderait peut-être.

R : J’ai pas envie de parler…pas pour le moment.

B : D’accord mais je reste, essaye de dormir Rosa.

R : Pourquoi tu m’appelle comme ça ?

B : J’aime bien.

R : Il n’y a que toi qui t’appelle Rosa.

B : Tant mieux c’est mon truc.

Je souris avant de m’endormir contre lui.