Prisonnière 89

Chapitre 78

R : Octavia…

F : Elle va bien, je t’emmène près d’elle.

Il me porte auprès de mon amie qui est dans les bras de son frère, elle prend ma main alors que je me glisse pour me rapprocher d’elle.

R : Tu vas bien ?

O : ça va…ta blessure ?

R : Si tu vas bien, j’vais bien…

Clarke arrive en courant près de moi, elle relève mon t-shirt alors que peu à peu je lâche la main d’Octavia et aie du mal à respirer.

C : Sa blessure s’est rouverte, elle perd trop de sang ! Rose regarde-moi respire ! Trouvez moi un respirateur vite !

Mon frère commence à me faire du bouche à bouche alors que Clark me soigne. Je perds connaissance une nouvelle fois, je me réveille dans ma chambre, je m’habille et sors dehors, je sais qu’ils partent et il est hors de question que je reste ici. Je me mets à la place du conducteur du camion contenant l’hydrasine, nous démarrons quand je reçois un appel radio.

B : On arrive à la rivière, rester là le temps qu’on trouve un moyen de passer.

R : Bien reçu.

B : Rose c’est toi ? Nan tu déconnes ! T’étais censé te reposer non d’un chien !

R : On n'a pas le temps de se disputer Bellamy, dépêche.

B : D’accord mais ce n'est pas fini.

Ils se mettent en route Roan et lui alors que nous restons là. Le peuple de Roan me menace , ils mettent un couteau sous ma gorge et m’oblige à conduire vers police.

R : Vous devriez avoir honte de vos actes, je suis l’une des vôtres, je veux que vous survivre mais ce n’est pas en menaçant tout le monde que ça fonctionnera.

-Shof op.

R : Je n’ai pas à me taire, je n’ai pas peur de mourir et vous avez besoin de moi pour conduire.

-Tu es fûté mais pas assez pour nous battre.

Je vois Bellamy arriver à côté de nous, il nous dépasse alors que l’homme resserre sa prise sur ma gorge. Bellamy se met en plein milieu du chemin, ce qui distrait l’homme, je lui plante son propre couteau dans la gorge avant de freiner. Je souffle un bon coup soulager avant de pousser le cadavre du natif hors du camion. Je sors du camion, Bellamy vient me prendre dans ses bras.

B : Tu m’as foutu la trouille crétine.

R : Faut bien faire des trucs nouveaux de temps en temps…

B : Jouer à la suicidaire c’est pas nouveau pour toi.

R : Pas faut.

Ro : On repart maintenant.