Chapitre 85

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6 ans plus tard...

Les premiers mois ont d'abord été compliqués, j'ai beaucoup marché avant de retrouver mon 4x4 et de foncé à police, une fois là bas, j'ai découvert que les bunker était encombré d'une tonne de pierre. J'ai fini par renoncer à retirer ces tas de pierre, je n'aurais rien pu faire à moi toute seule, je désespérais à cause du manque de vivres et de la solitude. Je suis retourné à Arcadia où j'ai vite compris que Jasper avait décidé d'en finir avant le prime faya, j'ai pleuré la mort de mon ami avant de reprendre mes recherches pour survivre. C'est vers mon 5ème mois que j'ai compris que quelque chose de nouveau allait arriver, j'avais des nausées, des vomissements, la prise de poids et plein d'autres symptômes. J'étais enceinte, ce qui me donnait une bonne raison de survivre, mon enfant. Mais même si mon petit bohneur était là, j'étais bien dans la merde. Un jour j'ai trouvé un endroit ayant échappé à la radiation grâce à un oiseau. J'ai profité de mon petit coin de paradis, une petite rivière, une forêt, bon dieu que ce que j'étais heureuse de l'avoir trouvé, j'ai trouvé un petit village, il était désert mais il restait des affaires, des vêtements, du matériel et beaucoup de cadavres. Je pensais à mes amis tous les jours, à Finn, ce qu'il aurait voulu que je fasse. Atteint les neuf mois j'ai accouché d'un petit garçon, Adam, pour moi le plus beau des bébés. Des petites boucles brunes, des yeux noisettes comme ceux de mon frère. Adam était dès le départ un enfants facile, un bébé qui mangeait léger, qui ne pleurait pas beaucoup, je lui raconte les histoires enfin en mode plus enfant pour qu'il connaisse sa famille. Je lui ai appris alors qu'il avait 3 ans à tirer à l'arc avec l'arc de Chris, il est très fort, vise parfaitement bien, il tient ça de moi. Il a maintenant 6 ans, ce n'est pas difficile de savoir qui sont ses parents, il est direct comme son père, il lui ressemble. Mais il a ma fougue, ma force mentale et mon talent pour viser. Aujourd'hui nous sommes au bunker, il ne reste plus grand chose avant de pouvoir l'ouvrir. Nous sommes en route pour rentrer, musique à fond entrain de chanter.

A : "Three motherfuckers and a big white van."

R : "Two dumb friends and one mean man."

Une fois dans notre petite maison, je mets mon fils au lit. Je joue avec ma bague en fixant le ciel, voilà six ans que j'attends leur retour et je crois que je devrais arrêter d'espérer.

Prisonnière 89Où les histoires vivent. Découvrez maintenant