Prisonnière 89

Chapitre 32

Ch : Un peu sonné mais ça va…on devrait se casser avant que ça ne soit trop tard.

R : Debout le beau parleur.

Je l’aide à se relever mais il bascule.

Ch : Ma cheville…

R : Je vais t’aider à marcher et une fois plus loin on regardera pour la soigner.

Ch : T'arriveras à supporter mon poids ?

R : Je suis pas en sucre et toi t’es pas une baleine.

Je passe son bras autour de mes épaules, après une heure de marche on se retrouve dans un endroit assez tranquille. Je regarde sa cheville, elle est légèrement ouverte.

R : Ce n’est pas profond, je vais te mettre un genre de bandage avec un bout de tissu, ça cicatrisera mais ça va être long.

Ch : Tu devrais partir sans moi…je vais te ralentir.

R : On a commencé cette aventure ensemble alors on va la terminer ensemble.

J’entoure sa blessure d’un bout de tissu avant qu’on recommence à marcher. Nous devons fréquemment faire des pauses mais on avance. Quelques jours ont passé et toujours rien, nous n’avons toujours pas retrouvé mon camp enfin celui de l’arche.

Ch : On va arriver près d’un camp natifs, peut-être dans une journée environ, il faudra être silencieux pour ne pas se faire repérer.

R : D’accord on sera prudent, de toute façon tu sais marcher de nouveau maintenant.

Ch : Oui ça fait un peu mal mais je m’en sors ça va. Tu sais je t’aime bien skaikru.

R : C’est réciproque trikru, on est ami alors maintenant en plus d’être alliés ?

Ch : On peut dire ça.

R : Oso throu daun ogeda. ( on se bats ensemble )

Ch : sha, t’apprend vite. ( oui )

R : Que ce que tu veux, j’ai un professeur pas trop nul.

Ch : J’espère qu’on obtiendra la paix.

R : Je l’espère aussi, on pourrait apprendre beaucoup en faisant la paix.

Ch : On serait plus fort et apte à se défendre des gens des montagnes.

R : On fera ce qu’on peut.

Ch : Ensemble.

R : Jusqu’au bout, il fait nuit, on dort ou on avance ?

Ch : On avance, debout.