Mariage forcé Tome 2 ( Vhope)

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Nous étions rentrés à la maison depuis un moment, et Hoseok s'était aussitôt enfermé dans son bureau. Cela me convenait parfaitement ; je n'avais pas envie de le croiser et de supporter sa présence. Profitant de l'occasion, je décidai de visiter les différentes pièces de la maison.

Cette maison était la même que la dernière fois, un havre de luxe et de confort. Je me retrouvai dans le jardin, où les fleurs étaient magnifiquement taillées, leurs couleurs vives contrastant avec le vert luxuriant des buissons soigneusement entretenus.

— C'est magnifique, dis-je à voix haute, admirant le paysage fleuri.

— Bonjour, monsieur. Je suis le jardinier, dit une voix derrière moi.

Je me retournai pour voir un homme en uniforme de jardinage, bien soigné, avec des gants de travail impeccables. Je lui tendis la main.

— Bonjour. Ton travail est vraiment beau, lui dis-je avec sincérité.

— (sourit) Merci, monsieur, répondit-il, visiblement ravi.

J'aurais voulu engager une conversation avec lui pour en savoir plus sur le jardinage et ses techniques, mais je fus interrompu par la sonnerie de mon téléphone.

**Conversation téléphonique :**

Moi : Allô, Taemin, comment vas-tu ?

Taemin : Très bien. Tu n'as plus donné de nouvelles alors que les contrats s'accumulent.

Moi : (soupire) Je suis désolé, je traversais un moment difficile.

Taemin : Je comprends, mais ne laisse pas ta carrière en l'air pour ça. Écoute, la marque Dreem a une nouvelle collection de parfums et de sous-vêtements, et ils souhaitent que tu sois leur égérie.

Moi : (souris) Vraiment ?

Taemin : Oui, s'il te plaît, ne rate pas cette opportunité. Passe demain à mon bureau pour qu'on en parle.

Moi : Pas de problème.

Je raccrochai, un sourire aux lèvres. Oh, j'avais oublié de mentionner que j'étais mannequin. J'avais commencé cette carrière grâce à Jimin ; un jour, je l'avais accompagné pour du shooting et il m'avait demandé de poser pour lui. J'avais aimé l'expérience, et depuis, je travaillais comme mannequin, malgré les réticences initiales de mes parents.

Je me dirigeai vers le bureau de Hoseok pour lui annoncer que je reprenais le travail. Je frappai à la porte et entendis un :

— Entre.

À ma vue, Hoseok se leva pour m'approcher, mais je reculai instinctivement.

— (sourit) Mon joli mari, dit-il, tentant de me réconforter.

— Hoseok, je vais reprendre mon travail de mannequin, déclarai-je fermement.

— Mannequin ? répéta-t-il, visiblement surpris.

— Oui, une marque souhaite que je sois leur égérie, expliquai-je.

— Non, répondit-il catégoriquement.

Je le regardai, confus par sa réaction.

— Pardon ? Je ne demandais pas ton avis, répliquai-je.

— Tu n'as pas intérêt à y aller, affirma-t-il d'un ton autoritaire.

— Et que vas-tu faire ? M'enfermer ? criai-je, exaspéré. Tu dis que tu es désolé et que tu m'aimes, mais tu ne fais rien pour le prouver !

Il serra la mâchoire, ses traits se durcissant.

— Tae, nous avons de l'argent. Pourquoi veux-tu faire ce travail ?

— Parce que c'est ce qui me rend heureux, répliquai-je, ma voix empreinte de frustration.

Il se rapprocha de moi, prenant mes mains dans les siennes, et déposa un baiser sur mon alliance.

— D'accord, je suis prêt à te soutenir dans tout pour te prouver mon amour, dit-il, son ton plus doux.

Je retirai mes mains doucement, puis quittai le bureau, mes pensées tourmentées par ce conflit intérieur.