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Ce week-end, Hoseok et moi avons vécu notre propre bulle de bonheur. C'est dommage que ce moment soit si vite passé ; il doit retourner travailler aujourd'hui.

En attendant l'arrivée de Suliyan, mon infirmière, je suis installé sur le canapé du salon, observant Hoseok se préparer pour le boulot. Les rayons du soleil filtrent à travers les rideaux, projetant une lumière douce dans la pièce.

— Arrête de faire cette tête, s'il te plaît, dis-je en roulant des yeux, croisant les bras.

Hoseok se tourne vers moi avec un sourire amusé, puis il s'approche et m'embrasse tendrement.

— (souriant) T'es beau, dis-je.

— Merci, bébé. J'y vais, sois sage. Je t'aime.

— Je t'aime aussi.

Il ouvre la porte et tombe nez à nez avec Suliyan, l'infirmière.

— Oh, bonjour, monsieur, dit-elle poliment.

— Bonjour, Suliyan, et bonne journée. Prenez soin de mon homme.

— Ne vous inquiétez pas, monsieur.

Hoseok me fait un bisou volant avant de partir définitivement, me laissant seul avec elle.

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Nous sommes en milieu de journée. Le jardin est baigné par un soleil agréable. Je profite du calme, assis sur une chaise longue avec Suliyan à mes côtés. Le personnel n'est plus là ; Hoseok a dû se séparer de certains membres qui avaient vendu des informations aux médias.

— Suli, tu ne m'as jamais parlé de toi, dis-je en regardant les fleurs qui bordent le jardin.

— (souriant) Oh, il n'y a pas grand-chose à dire. Je suis la benjamine d'une famille de cinq enfants. Je vis uniquement pour mon travail. Je n'ai pas vraiment d'amis ni de partenaires.

— C'est un choix ou... ?

— Non, non, c'est juste que je n'ai pas eu de chance en amour. Mais quand je vois l'amour que vous porte monsieur Jung, je suis admirative. C'est tellement beau.

Je souris à ses paroles.

— Et pourtant, ça n'a pas toujours été le cas, dis-je.

— Ah bon ?

— Oui, il...

Je suis interrompu par la sonnette du salon.

— Excuse-moi, je vais aller voir, dit Suliyan en se levant.

Je hoche la tête en signe d'approbation. Elle revient quelques minutes plus tard avec un bouquet de roses.

— Monsieur, on vous a livré ça, annonce-t-elle en me tendant les fleurs.

Je prends les roses en souriant, reconnaissant leur parfum doux et floral.

— (souriant) Des roses, mes préférées. Je suis sûr que c'est Hoseok qui les a envoyées, dis-je en examinant le bouquet.

Mon sourire se fane aussitôt lorsque je lis la carte qui accompagne les roses. Les mots écrits sont : « Tu me pardonneras, hein ? Je sais que tu le feras. Je ne voulais pas te faire de mal. Je t'aime trop pour ça. »

— C'est Dong, chuchotai-je en écartant les roses de mon visage.

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Hoseok est plongé dans la lecture de la carte, la relisant encore et encore comme s'il cherchait une faille.

— (soupirant) Calme-toi, Hoseok, dis-je en m'approchant.

— Me calmer ? Pourquoi ? Il a osé mettre ta vie ainsi que celle de notre bébé en danger...

— On voit bien que la culpabilité le ronge déjà assez. C'est probablement pourquoi il envoie ces roses en guise d'excuses.

— Tae, tu veux oublier cette histoire ?

— Oui, je l'ai déjà pardonné. Notre bébé est toujours en vie, c'est ce qui compte.

— Tu as raison, amour. Je vais essayer de rentrer en contact avec lui pour qu'il revienne.

J'hoche la tête en signe d'accord. Hoseok me prend dans ses bras, me soulevant en mode princesse et me déposant délicatement sur le lit. Le confort du matelas et la chaleur de sa présence me font rapidement sombrer dans les bras de Morphée.

Mariage forcé Tome 2 ( Vhope)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant