Mariage forcé Tome 2 ( Vhope)

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Je soupire profondément et me lève de mon lit, inquiet de ne pas avoir vu Hoseok de toute la journée. Je me dirige vers sa chambre, mais personne n'est à l'horizon. En sortant, je me cogne contre une servante.

— Désolé, monsieur, dit-elle, surprise.

— Non, c'est moi, je cherchais Hoseok. Vous savez où il est ?

— Oui, il est dans son bureau, répond-elle en me montrant la direction.

Je la remercie et me dirige vers le bureau de Hoseok. Je frappe à la porte, mais personne ne répond. Je décide d'entrer sans autorisation. Hoseok est de dos, parlant au téléphone. Dès qu'il m'aperçoit, il raccroche rapidement, visiblement agacé.

— Tae, désolé, j'ai oublié de te donner tes médicaments, dit-il en se retournant.

— (souriant) Non, je les ai pris.

Il hoche la tête en signe de soulagement puis me regarde, un peu mal à l'aise. Je prends place sur une chaise près du bureau.

— Il... il se passe quelque chose ? demandai-je, curieux.

— (soupire) Il y a un problème à l'entreprise, et Dong ne veut pas gérer tout seul.

— Ah, ne reste pas à la maison à cause de moi, murmurai-je, inquiet.

— Non, n'essaie pas de me convaincre de partir. Je vais travailler ici et veiller sur toi, répond-il fermement.

Je rougis légèrement, déstabilisé par sa détermination.

— Je pourrais voir les documents ? Tu sais, j'ai fait des études de commerce, ajoutai-je timidement.

Il me regarde avec un air dubitatif mais finit par me donner une pile de documents. Je les examine attentivement pendant quelques minutes.

— Tu arrives à voir quelque chose ? demande-t-il, espérant une réponse.

— Mmh, oui, je peux t'aider, dis-je en souriant.

— Tu as besoin de repos, insiste-t-il.

— Je ne suis pas en sucre, répliquai-je, déterminé à aider.

Il hoche la tête en signe de compréhension et accepte. Je ramasse les documents et retourne dans ma chambre, où je me sens plus à l'aise.

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J'ai passé la journée à travailler sur les documents, avec Hoseok passant de temps en temps pour vérifier mes progrès. Le soir venu, il a préparé le dîner pour moi et s'est assuré que je prenne mes médicaments. Il voulait que je me repose, mais j'ai insisté pour continuer à travailler.

Maintenant, il est assis dans ma chambre, concentré sur son ordinateur, tandis que je continue d'analyser les documents. Je retire mes lunettes et tourne mon attention vers lui.

—Hopi , dis-je, hésitant.

Il me regarde, étonné par l'usage du surnom. Je me racle la gorge, gêné par mon audace.

— Hoseok, il... il y a un problème avec les comptes de l'entreprise.

Il se redresse immédiatement, visiblement attentif.

— J'ai constaté des sommes importantes retirées sans signalement à l'entreprise. Tu devrais ouvrir une enquête, conseillai-je.

— Je m'en doutais, dit-il en serrant les dents.

— Je suis désolé, murmurai-je, inquiet de ma découverte.

Il me gratifie d'un fin sourire, me remerciant sincèrement. Sans que je m'y attende, il me prend dans ses bras comme une princesse, me faisant pousser un petit cri de surprise.

— Mais qu'est-ce que tu fais, Hoseok ? demandai-je, confus.

— Il est temps de dormir. Tu as trop travaillé, tu as besoin de repos, dit-il avec douceur.

Je souris et me laisse faire. Il me dépose délicatement dans le lit et m'enveloppe de draps.

— Voilà, bonne nuit, dit-il en me regardant.

Je l'attrape par le bras, nos regards se croisent. Sa beauté me frappe comme une révélation, m'éblouissant et me laissant perplexe. Je me demande pourquoi tout ne peut pas être simple, pourquoi je ne peux pas lui redonner une chance sans que mes peurs et cette petite voix intérieure ne résonnent.

— Merci de prendre soin de moi, dis-je, touché.

Il se met à genoux à mes côtés et me caresse les cheveux.

— Merci plutôt à toi pour le cadeau que tu m'offres. Je...

J'ouvre les yeux, attendant qu'il termine sa pensée, mais il se rétracte soudainement et se lève.

— Je te souhaite une bonne nuit, dit-il avant de partir.

Je soupire longuement, me tournant vers le côté du lit. Je serre les draps contre moi et ferme les yeux, essayant de chasser les pensées tumultueuses de ma tête.