Mariage forcé Tome 2 ( Vhope)

63

Je me réveille comme chaque matin en observant mon homme se préparer, mais aujourd'hui, il a décidé de prendre son bain avec moi et de me préparer avant l'arrivée de mon infirmière. La lumière douce du matin filtre à travers les rideaux, créant une ambiance chaleureuse dans la chambre.

En parlant de Suliyan, elle est toujours ponctuelle.

— Bonjour, messieurs, dit-elle en entrant avec un sourire.

Nous répondons en chœur. Hoseok m'embrasse tendrement avant de se précipiter pour le travail.

— Comment tu vas, Suliyan ? demandai-je, curieux.

— C'est plutôt à vous de vous demander ça, monsieur...

— Combien de fois je t'ai demandé de me tutoyer ?

— Désolée. Hier, tu avais l'air à la fois apeuré et triste.

— (soupirant) Oui, c'est à propos des fleurs.

— Je m'en doutais.

Elle m'accompagne à la cuisine, où elle commence à préparer un déjeuner. Je lui explique comment je me suis retrouvé dans cette chaise roulante, racontant l'accident qui a changé ma vie.

— Waouh, je comprends mieux maintenant. À mon avis, il culpabilise, dit-elle en me tendant une tasse de thé.

— C'est la réflexion que je me suis faite, mais bon, je l'ai pardonné maintenant. Ce n'était pas intentionnel de sa part. Tout ce qui compte maintenant, c'est mon bébé.

— Ce boutchou aura des parents exceptionnels, me dit-elle en souriant.

— Merci.

— Bon, aujourd'hui, on va faire une petite promenade dans le parc de la cité. Ça te dit ?

— Oui, avec plaisir.

---

Ma promenade avec Suliyan m'a un peu fatigué. À mon retour, je fais une sieste mais je suis réveillé depuis une heure maintenant et je n'entends rien. J'appelle Suliyan, mais personne ne me répond.

Je me débrouille pour m'asseoir dans mon fauteuil et sortir de la chambre. Heureusement, les chambres sont aménagées en bas. Je me dirige vers la cuisine.

— Suliyan, tu es où ? criai-je.

Mais que ne fus ma surprise lorsque je la vois étendue sur le sol, inconsciente.

— Suliyan ! criai-je.

Je me précipite pour prendre mon téléphone, mais quelqu'un me l'arrache des mains et me retourne brusquement.

— Dong ? dis-je, perplexe en voyant son visage.

Dong, avec une arme à la main, me regarde avec une intensité effrayante.

— Mais qu'est-ce qui te prend ? Tu l'as tuée ?

— Non, elle est juste évanouie. Je suis venu te chercher.

— Hein ? Mais tu es devenu fou !

— Oui, fou de toi, cria-t-il.

— Calme-toi s'il te plaît, vas-t'en ! Je te promets de ne rien dire à qui que ce soit.

— Et te laisser avec mon frère, jamais ! Tae, je suis fou amoureux de toi depuis la première fois où je t'ai vu. J'ai essayé de faire abstraction, mais j'y arrive pas.

Je le regarde, étonné. Ce n'est pas le Dong que je connais ; il semble un autre homme, avec des gestes et une façon de parler complètement différents.