Mariage forcé Tome 2 ( Vhope)

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Depuis quelques jours, je me sens étrange, avec une peur constante de l'appétit. Ce matin, je me suis réveillé extrêmement faible. La vision floue et l'impression que tout autour de moi devient lourd me submergent. Je tente de crier à l'aide, mais aucun son ne sort. Dans un dernier effort, je murmure :

— S... Siri, appelle Hoseok.

J'entends à peine Hoseok répondre au téléphone, mais je ne parviens pas à articuler davantage. Peu à peu, l'obscurité m'envahit, et je finis par m'évanouir.

***

Je papillonne des yeux et m'éveille lentement, la lumière vive m'agressant. Ma bouche est pâteuse, et je remarque Hoseok endormi à côté de moi. Je le secoue doucement pour le réveiller.

— Enfin, tu es réveillé. Tu m'as tellement fait peur, dit-il, une lueur de soulagement dans les yeux.

Hoseok sort précipitamment et revient avec le médecin. Je demande de l'eau, Le médecin commence son examen

— Qu'est-ce que je fais ici, docteur ? demandai-je faiblement.

— Vous avez perdu connaissance il y a deux jours, explique-t-il avec calme.

— Deux jours ? C'est dû à quoi ?

— À votre arrivée ici, vous étiez anémié et extrêmement affaibli. Vous ne mangez pas correctement. Nous avons dû vous nourrir artificiellement et vous faire une transfusion sanguine.

— Mon bébé ? demandai-je, paniqué.

— (sourire) Il va bien, ne vous inquiétez pas.

Soulagé, je me recouche et caresse doucement mon ventre. Hoseok entre avec une bouteille d'eau que je bois d'une traite. Le docteur donne ses dernières instructions et me laisse seul avec mon ex-mari.

— À ta sortie, je veux t'emmener chez moi pour m'occuper de toi, dit Hoseok.

— Ne te fatigue pas pour moi. Je peux prendre une infirmière, et je ne veux pas te déranger, répliquai-je.

— Tae, il s'agit aussi de mon bébé. Ne m'écarte pas.

— Je ne le fais pas.

— Alors, laisse-moi m'occuper de toi jusqu'à ce que ton état soit stable.

Les paroles de Dong me reviennent en mémoire : cela pourrait être un plan pour me ramener à lui, et moi, naïf, je pensais qu'il avait changé. Je ne veux pas tomber dans ce piège.

— Non, dis-je fermement.

— Alors c'est moi qui m'installe chez toi jusqu'à nouvel ordre.

Je le regarde, perplexe. Son regard défiant me fait comprendre qu'il est sérieux. Je soupire, réalisant que je ne peux pas le convaincre autrement.

— D'accord, je viens, le temps que ma mère rentre, finis-je par céder.

Il hoche la tête, satisfait. Je garde à l'esprit que je ne laisserai pas mon cœur, que j'ai mis tant de temps à guérir, être pris par lui à nouveau.