Mariage forcé Tome 2 ( Vhope)

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Depuis deux jours, je suis revenu chez Tae, et il prend vraiment soin de moi. Il a même confié la gestion de l'entreprise à Dong pour pouvoir se concentrer sur mon bien-être. Il veille à ce que je mange correctement et prenne mes médicaments régulièrement.

Alors que je suis en train de m'habiller dans ma chambre, Hoseok entre brusquement sans frapper.

— Tu ne peux pas frapper ? demandai-je, surpris et irrité.

— Désolé, répond-il en haussant les épaules.

— Retourne-toi, je suis en train de m'habiller, ajoutai-je, gêné.

— Ce n'est pas comme si je ne t'avais jamais vu nu, rétorque-t-il avec son habituelle insolence.

Son côté mauvais garçon refait surface, et je lui lance un regard noir. Hoseok s'excuse et se retourne avec une moue d'excuse.

— Ma mère est venue, dit-il avant de sortir.

Yoomi avait demandé à venir dîner avec nous ce soir. Je me dépêche de terminer de m'habiller et descends les escaliers. L'odeur de la nourriture me parvient, stimulant mon appétit. En arrivant à la table, je découvre Yoomi et Dong déjà installés.

— (souriant) Mon chéri, me dit-elle en me prenant dans ses bras.

Je la serre en retour et m'assois. Dong nous observe à tour de rôle, semblant perplexe quant à la raison pour laquelle je vis avec Hoseok.

— Alors, vous êtes de nouveau ensemble ? demande-t-il.

— Non, non, Hoseok s'occupe de moi en attendant que ma mère rentre, répondis-je.

L'ambiance devient soudainement plus tendue. Cependant, Yoomi, fidèle à elle-même, allège l'atmosphère avec ses blagues et son humour habituel.

Le dîner se termine sur une note positive malgré tout. Nous raccompagnons Yoomi et Dong à la porte. Épuisé, je monte à ma chambre.

— Tu... tu es amoureux de mon frère ?

Je m'arrête net dans l'escalier et me retourne pour faire face à Hoseok, qui m'a interpellé. Son regard est sérieux, et je perçois une lueur de curiosité dans ses yeux.

— Mais d'où tu sors ça ? demandai-je, perplexe.

— J'ai vu comment vous vous regardez. C'est évident que tu aimes Dong, dit-il en se rapprochant de moi.

Je soupire, agacé par cette accusation.

— Non, je ne suis amoureux de personne, répliquai-je fermement.

— (soupire) Tu n'es pas obligé de le cacher.

Je soupire bruyamment et ignore sa remarque. Je monte rapidement dans ma chambre, agité par ses paroles. Pourquoi pense-t-il que je suis amoureux de son frère ?

Je secoue la tête pour chasser ces pensées et me glisse dans mon lit. La fatigue me gagne rapidement, et je m'endors presque aussitôt, plongeant dans les bras de Morphée.