Mariage forcé Tome 2 ( Vhope)

61🍋

Après une semaine à l'hôpital, c'est avec une immense joie que je rentre enfin à la maison. Hoseok a insisté pour que je rentre avec lui et a même engagé une infirmière à domicile pour s'occuper de moi. Malgré l'emploi du temps chargé de ma mère, elle trouve toujours du temps pour venir me voir, accompagnée de Yoomi. Je dois admettre que me déplacer en fauteuil roulant est pénible ; j'ai l'impression d'être un poids pour les autres.

L'infirmière s'occupe de moi du matin au soir, et dès que Hoseok arrive, il prend le relais avec dévouement.

---

Trois mois plus tard

Hoseok a décidé de me consacrer tout son week-end, et je suis ravie de pouvoir passer du temps avec lui. Depuis la disparition de Dong il y a trois mois, c'est Hoseok qui gère l'entreprise, ce qui explique l'engagement de l'infirmière à domicile.

Je m'ouvre les yeux en baillant. La lumière du matin filtre à travers les rideaux légers, projetant des ombres douces sur les murs.

— (souriant) Bonjour toi, bien dormi ?

Hoseok se rapproche et m'embrasse langoureusement. J'enroule mes bras autour de son cou et approfondis le baiser. Nous finissons par nous séparer, à bout de souffle. Il caresse doucement mes jambes dénudées.

— Bonjour, dis-je, les yeux pétillants de bonheur.

— Tu es magnifique, répond-il avec un regard admiratif.

Je rougis comme un adolescent, touchée par ses paroles. Hoseok se redresse et m'apporte un plateau chargé de nourriture. Je salive déjà en voyant les croissants chauds, les fruits frais, et le jus d'orange.

— Petit déjeuner au lit, ensuite nous irons au bain. J'ai une surprise pour toi, dit-il avec un sourire mystérieux.

Mes yeux brillent d'impatience.

— C'est quoi ?

— Si je te le dis, ce ne sera plus une surprise. Allez, mange.

Je fais la moue, mais en voyant le plateau, ma petite colère s'évapore. Je commence à engloutir mon repas, tandis qu'Hoseok me regarde avec un sourire amusé. Une idée malicieuse germe dans mon esprit.

Je prends une fraise, je la lèche en le regardant dans les yeux. Il se mord les lèvres, les yeux rivés sur moi, et je fais tourner ma langue autour avant de l'enfoncer dans ma bouche.

— Arrête avec ça, Tae, je vois dans ton jeu, murmure-t-il, le désir palpable dans sa voix.

— Moi ? dis-je innocemment. Mais qu'est-ce que j'ai fait ?

— Tu me donnes envie de te prendre sur ce lit, de te faire crier mon nom jusqu'à épuisement. Mais je vais me contrôler parce que tu n'es pas encore complètement rétablie.

— Mais... pleurnichai-je, déçue.

— Non, ne me fais pas ces yeux-là.

Malgré mes nombreuses tentatives, Hoseok résiste. Cela m'ennuie un peu, mais je comprends ses raisons. Après le petit déjeuner, il me donne un bain, m'habille et nous sortons. Apparemment, la surprise est à l'extérieur.

---

La voiture se gare dans le parking du manoir de Yoomi. Je regarde mon petit ami perplexe, mais il ne fait que sourire avec un air complice.

— Mais qu'est-ce qu'on fait ici ? La surprise est ici ?

— (souriant) Patience, amour.

Il sort prendre mon fauteuil à l'arrière et revient me soulever en mode princesse, puis me dépose délicatement dans celui-ci. Nous passons à l'arrière de la voiture.

— Pourquoi on passe à l'arrière ?

— Tu poses trop de questions.

— Mais...

— SURPRISE !

Je me tourne vers les voix et ma plus grande surprise se dévoile : tout le monde est dans le jardin. Il y a ma mère, Yoomi, Jimin et son mari, et même mon ancien manager. Mes larmes ne tardent pas à faire surface, submergées par la joie. Ils viennent tous me faire un câlin.

— Je suis tellement émue, je ne sais pas quoi dire. Merci pour cette attention.

— Tout ça, c'est grâce à Hoseok. Il a prévenu tout le monde pour cette petite fête, me dit Jimin avec un sourire.

Je regarde Hoseok, touché par son geste, puis tends les bras pour un câlin. Il se met à mon niveau, je l'embrasse et lui dis un merci sincère.

La fête se passe merveilleusement bien. Yoomi nous propose de rester dormir, ce que nous acceptons avec plaisir. Tout le monde rentre chez soi, y compris Jimin et son mari.

---

Je suis allongé dans le lit lorsque Hoseok me rejoint. Je me colle à lui, l'embrasse tendrement.

— Merci pour cette journée, dis-je, le cœur plein de gratitude.

— Mais de rien, amour. Je suis content que tu te sois amusé, répond-il avec douceur.

— Je veux m'amuser cette nuit avec toi.

Je commence à déboutonner sa chemise, mais il stoppe mon geste.

— Tae...

— Je vais bien, Hoseok. Je sais que tu en as envie aussi.

Je continue à déboutonner sa chemise, puis caresse ses boutons de chair qui se durcissent rapidement sous mes doigts. Ma main descend jusqu'à sa braguette que je dézippe délicatement. Je faufile ma main à l'intérieur et libère son sexe tendu à l'extrême. Je fais des vas-et-vient lents, ce qui le fait soupirer.

Il me tire brusquement à lui et m'embrasse sauvagement, ce qui excite encore plus.

— Si tu as mal, tu me le dis, amour, et j'arrête tout.

J'hoche la tête. Il se redresse, puis commence à lécher mes tétons. Mes mains s'agrippent aux draps, tandis que sa langue trace son chemin jusqu'à mon nombril, qu'il embrasse avec tendresse. Il continue le long de l'élastique de mon boxer qu'il retire, puis se penche pour me prendre en bouche.

— Ah... han...

Sa langue explore mon intimité avec une intensité inattendue. Les sensations me donnent des frissons et je gémis sans retenue. Il reviens vers moi, me présentant ses doigts que je suçote avidement.

— Tu es magnifique, amour, murmure-t-il.

Après m'avoir préparé avec soin, il se place dos à moi et me prend en cuillère. Avec toute la douceur du monde, Hoseok me fait l'amour.

— Je t'aime, Tae, dit-il en haletant.

— Anh... moi aussi, murmuré-je, perdu dans le plaisir.

Il prend mon sexe en main, faisant des vas-et-vient qui ne tardent pas à me faire jouir. Dans un dernier coup de rein, lui aussi atteint la jouissance, et nous nous effondrons ensemble, épuisés mais comblés.