Je papillonne des yeux puis les ouvre enfin. Je regarde autour de moi : je suis dans une chambre tout en blanc, l'air aseptisé. J'ai la gorge sèche et j'essaie de me lever, mais je me sens un peu lourd et engourdi.
Les événements de ma discussion avec Dong me reviennent en mémoire, et je me touche le ventre en paniquant.
— Mon bébé...
La porte s'ouvre doucement et Hoseok entre. À ma vue, il accourt vers moi et me prend dans ses bras avec une inquiétude palpable.
— Chuuut, calme-toi, murmure-t-il.
— Non ! criai-je, la voix étranglée par les larmes. Je veux savoir si mon bébé est toujours là.
Mes larmes redoublent de plus belle. Mes cris ont alerté le médecin qui entre dans la chambre.
— (en pleurant) Docteur, j'ai perdu mon bébé, c'est ça ?
— Non, votre bébé est toujours en vie, mais il est dans une situation critique et nous pourrions le perdre à tout moment, répond le médecin, la voix grave mais rassurante.
— Non, Hoseok, non ! pleure-je, terrifié.
— Je te promets qu'on fera tout notre possible pour sauver notre bébé, dit Hoseok en me réconfortant, ses mains tremblantes effleurant les miennes.
J'hoche la tête, peu convaincu, tandis que le médecin prend place près de moi pour m'expliquer la situation.
— À votre arrivée, nous avons remarqué que vous aviez perdu beaucoup de sang. Cela est dû au fait que, pendant votre chute sur le ventre, le fœtus a été touché.
— (en pleurant) Et maintenant, que fait-on ? demandai-je, agrippant la main de Hoseok.
— Il va falloir surveiller votre santé et celle du bébé de près. Vous devez éviter toute activité physique intense et le stress. Pour éviter de perdre la grossesse, il serait préférable de vous déplacer en fauteuil roulant jusqu'au huitième mois de grossesse afin que votre état soit stable. La moindre erreur pourrait coûter la vie au bébé.
— Ne vous inquiétez pas, docteur, je me chargerai personnellement de son suivi à domicile, répond Hoseok avec détermination.
— Pour l'instant, nous allons vous garder une semaine en observation. Je vous laisse vous reposer, dit le médecin avant de sortir.
Hoseok essuie mes joues avec tendresse, puis dépose un baiser délicat sur ma joue.
— S'il te plaît, arrête de pleurer. Ça me brise le cœur de te voir ainsi. Je te promets qu'on arrivera à surmonter ça. Si je dois passer ces neuf mois à m'occuper de toi, je le ferai. Tu m'entends, amour ?
J'hoche la tête, reconnaissant.
Toc ! Toc !
— Entre, dis-je, la voix encore tremblante.
La porte s'ouvre sur ma mère et la mère de Hoseok.
— Mon bébé ! s'exclame ma mère en me voyant.
Je tends les bras pour réclamer un câlin, et elle me prend dans ses bras avec une douceur maternelle. Hoseok nous laisse parler en se tenant un peu en retrait.
— Je suis désolée pour ce que mon fils t'a fait, je ne sais pas ce qui lui a pris, dit-elle, les yeux pleins de compassion.
— Je n'arrive pas à le pardonner, parce que c'est de sa faute si la vie de mon bébé, ton petit-fils, est en danger.
— Tu as raison, mais nous sommes tous là pour te soutenir jusqu'à ce que ton état soit stable.
Je hoche la tête et la remercie. Nous discutons longuement, puis elle et la mère de Hoseok me disent au revoir.
Hoseok est revenu, et le personnel a installé un lit près de moi pour qu'il puisse passer la nuit.
— Amour, tu te sens mieux ? me demande-t-il, l'inquiétude toujours présente dans sa voix.
— Pas vraiment, j'ai peur.
— Ne t'inquiète pas, tout ira bien. Quand j'aurai mis la main sur Dong, il verra.
Je le regarde, surpris par sa déclaration.
— J'étais trop occupé par ton état pour y penser, mais depuis ton hospitalisation, maman et moi ne savons pas où il est.
— Peut-être qu'il a honte, qu'il se cache, suggérai-je faiblement.
— Ça vaut mieux pour lui, répond Hoseok, un éclat de détermination dans les yeux.
Il se couche près de moi, et nous nous regardons dans les yeux. Il prend ma main, ses doigts chaud contre les miens.
— Je veux qu'on soit une famille, je suis prête, Hoseok, à recommencer, dis-je, ma voix tremblante mais résolue.
Il me regarde stupéfait, son visage exprimant une surprise mêlée de bonheur.
— Tu es sérieux, amour ?
— Oui, je t'aime, Hoseok, et j'en ai assez d'hésiter à te redonner une chance. Alors, je suis prêt à essayer, à voir ce que ça donne.
Hoseok sourit, ému, et m'embrasse avec une délicatesse qui me réchauffe le cœur.
— Je te promets d'être le meilleur mari possible, je ne te décevrai plus. Merci, amour. Je t'aime.
— Je t'aime aussi.
Et sur ces mots doux, je regagne le sommeil, bercé par la chaleur et la promesse d'un avenir partagé.
VOUS LISEZ
Mariage forcé Tome 2 ( Vhope)
FanfictionTaehyung se retrouve soudainement marié à son violeur...