Mariage forcé Tome 2 ( Vhope)

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Après notre dernière rencontre, Hoseok et moi avions convenu d'un rendez-vous pour discuter de l'avenir de notre futur bébé. En entrant dans le restaurant, je veille à ajuster mon gilet pour que mon ventre arrondi ne soit pas trop visible. Hoseok a choisi un endroit discret, loin des médias, un petit restaurant au décor simple mais chaleureux.

— Bonjour, dis-je en prenant place à une table tranquille près de la fenêtre.

— Bonjour, répond-il avec un sourire timide.

Il appelle un serveur, et nous passons commande. Le silence s'installe entre nous pendant quelques minutes, chacun absorbé dans ses pensées. Finalement, Hoseok rompt le silence en posant doucement sa main sur la mienne.

— Je... je suis encore désolé pour ton père, dit-il, ses yeux remplis de sincérité.

Je retire instinctivement ma main, gênée par le contact.

— Ce n'est rien. Ne parlons plus de ça, s'il te plaît.

Il acquiesce, un soupir dresse ses épaules.

— Je veux être présent tout au long de la grossesse.

Je le regarde avec confusion. La déclaration me surprend.

— Je veux pouvoir t'accompagner à tes visites prénatales, continue-t-il.

— Tu feras ça ? demandai-je, perplexe.

— Oui. Je sais que nous sommes divorcés, mais nous restons une famille, surtout avec l'arrivée du bébé. Je veux être là pour vous deux autant que possible.

En le regardant maintenant, je vois que ces quelques mois dans le centre ont vraiment changé Hoseok. Son expression est plus mature, et ses intentions semblent sincères. Je souris et accepte sa proposition.

Nos plats arrivent, et nous mangeons en silence, sans échanger plus que des regards furtifs. La soirée se passe agréablement, et bien que nous ne parlions pas beaucoup, l'atmosphère devient plus détendue à mesure que le repas avance. Lorsque l'heure arrive, Hoseok se propose de me raccompagner, et j'accepte.

— Voilà, nous sommes arrivés, dit-il en me déposant devant la porte de ma maison.

— Merci, réponds-je en souriant.

— Du coup, nous sommes amis ?

Sa question me prend par surprise. Est-ce que Hoseok envisage vraiment une amitié après tout ce que nous avons vécu ? Je me demande si une amitié est possible après un divorce, surtout avec la situation actuelle.

— Amis ? dis-je, réfléchissant à sa proposition. Peut-être que je l'aime encore un peu, mais c'est fini, tout ça. Nous sommes divorcés maintenant, et pour le bien de notre bébé, j'accepte d'être son amie.

Il me prend dans ses bras un instant, et je ressens un mélange de nostalgie et de réconfort. Puis il me souhaite une bonne nuit, et je descends finalement de la voiture et rentre chez moi.

À peine ai-je franchi le seuil de la maison que les lumières s'allument brusquement, me surprenant. Ma mère se tient dans le salon, l'air excitée.

— Maman, tu ne dors pas, il se fait tard !

— Je t'attendais pour que tu me racontes ton rendez-vous avec Hoseok, dit-elle avec impatience.

— Ce n'était pas vraiment un rendez-vous comme tel. On s'est vus pour parler de notre bébé. Il veut être présent tout au long de la grossesse.

— Présent en tant que qui ?

Je la regarde, étonnée par sa réaction.

— Maman, il est aussi le père de l'enfant, même si nous sommes divorcés. Il veut être là en tant que père. Nous sommes maintenant amis.

Elle éclate de rire, et je la regarde, surprise par sa réaction.

— Tu te trompes si tu penses que Hoseok pourrait être juste un ami. Ça crève les yeux que tu es toujours amoureux de lui.

— Peut-être que je l'aime encore un peu, mais c'est fini. Nous sommes divorcés, maintenant.

— De quoi as-tu peur ?

Je soupire, épuisée par la conversation et la journée.

— Je suis fatiguée. Je vais aller dormir.

Je monte les escaliers, laissant ma mère dans le salon, son sourire et son éclat d'espoir ne faisant qu'accentuer ma propre fatigue. Dans ma chambre, je m'allonge sur le lit, la tête remplie de pensées confuses et d'émotions mélangées. Le chemin à suivre semble encore incertain, mais je sais qu'il faudra avancer, pour moi et pour notre futur enfant.