Mariage forcé Tome 2 ( Vhope)

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– J'ai l'impression que depuis ce matin nous sommes suivis.

Je me mis à scruter les environs, cherchant quelque chose qui pourrait confirmer ou infirmer les inquiétudes de Taemin.

– Taemin, ta paranoïa va finir par te tuer un jour. Qui pourrait bien nous suivre ?

– (soupir) Peut-être que j'exagère. Je crois que j'en fais souvent trop.

Je lui fis un dernier au revoir, puis montai dans ma voiture, épuisé, et me dirigeai vers la maison.

À mon arrivée, je me sentis exténué. Je rentrai directement dans la chambre, me précipitai sous la douche, puis enfilai mon pyjama. Je me sentais prêt à m'effondrer dans mon lit quand mon mari entra dans la pièce.

– Oh, bonsoir, chérie, dis-je d'une voix fatiguée.

– (sourit) Bonsoir, mon joli mari.

Il se débarrassa de son costume avec une aisance élégante, m'attrapa par la taille et m'embrassa langoureusement. Ses baisers étaient passionnés, mais je n'avais ni l'énergie ni l'envie de les suivre.

– J'ai fait l'effort de rentrer vite du boulot pour qu'on dîne ensemble.

– Oh, désolé, j'ai déjà mangé.

– Je m'en doutais, dit-il en serrant les mâchoires.

– Je veux juste dormir.

– Normal, tu as déjeuné avec ton soi-disant manager.

Je me retournai pour le regarder, incrédule.

– Comment le sais-tu ? Attends, tu me fais suivre ?

– Non, non, bien sûr que non.

– Alors comment as-tu su ?

– Bébé, tu es une personnalité publique. Partout où tu vas, les paparazzis s'empressent de te prendre en photo. Tu as oublié ?

Je baissai les yeux, réalisant qu'il avait raison.

– Ouais, tu as raison. J'ai cru que tu m'espionnais.

– Jamais je ne ferais ça.

Il me prit une fois de plus dans ses bras, m'embrassa, et passa ses mains sous mon pyjama. Je frissonnai à son toucher, mais la fatigue l'emportait.

– Chéri, pas ce soir, s'il te plaît.

– (soupire) Quand ? cria-t-il.

– J'ai eu une journée fatigante.

– Ah ouais ? Et quand tu sortais dîner avec ton manager comme deux amoureux, tu n'étais pas épuisé ?

– Mais qu'est-ce qui te prend ?

– Tu me demandes ?

– Oui, je suis épuisé, respecte au moins ça.

Il se mit à rire bruyamment, sans égard pour mes sentiments.

– J'ai assez de boulot, mais je rentre vite pour passer du temps avec toi. J'ai envie de te faire l'amour, mais à cause de ton travail de... pute, tu me repousses, cria-t-il.

– Mon travail de...

Il se passa une main sur le visage, réalisant ce qu'il venait de dire.

– Non, je ne voulais pas dire ça.

Je le stoppai d'un geste de la main.

– Ne parle plus, j'ai compris. Tu sais quoi ? Je vais aller dormir dans la chambre d'amis.

– Bébé, s'il te plaît...

– Ne me touche pas ! criai-je.

Je n'arrivais pas à croire que Hoseok m'avait traité ainsi, avec ce mot offensant. Mes larmes ne tardèrent pas à couler.

Le lendemain, je fis en sorte d'éviter Hoseok. Je me réveillai le plus tôt possible pour me rendre à l'agence.

– Salut, Taemin, dis-je en lui donnant une bise sur la joue.

– (sourire) Je rêve ou quoi ? Mon Tae est en avance !

– (sourire) Il y a une première à tout, non ?

– Par contre, le shooting d'aujourd'hui se fera en plein air.

J'acquiesçai et le suivis jusqu'à un jardin public. Le thème du shooting était "Beauté sauvage". Le photographe me donna des instructions que je suivis tout en y ajoutant ma touche personnelle.

Après le shooting, Taemin s'approcha de moi avec une expression préoccupée.

– Tae, j'ai vraiment l'impression qu'on nous surveille.

Je roulai des yeux.

– Où vas-tu chercher ça encore ?

– Regarde cette voiture noire là-bas, dit-il en me la pointant du doigt.

– Oui ?

– C'est la même qui était garée près de nous hier, devant le restaurant.

– Peut-être que c'est une coïncidence.

– Je ne pense pas.

– D'accord, nous allons vérifier.

Il m'attrapa, inquiet.

– Taehyung.

– Taemin, laisse-moi vérifier.

Je m'approchai de la voiture et frappai à la vitre. Elle descendit lentement, révélant un homme à la carrure imposante, vêtu d'un costume noir et de lunettes de soleil, qui ressemblait davantage à un garde du corps qu'à un paparazzi.

– Monsieur, puis-je savoir pourquoi vous nous espionnez depuis hier ? demandai-je.

– Monsieur, je viens de la part de votre mari, monsieur Jung Hoseok...

L'angoisse me saisit alors que je tentais de comprendre ce que cela signifiait pour notre vie privée et pour mon mariage.