Fausse Identité

chapitre 4

On va bientôt atterrir et je ferais mieux d'aller pisser parce que je sens qu'en arrivant Saori va me casser les couilles pour aller manger dans un restaurant de luxe.

À croire qu'elle préfère plus bouffer mon fric que sa putin d'assiette celle-là.

Je regarde mon énorme montre Rolex offerte par ma soeur. En pensant à ma soeur Carmen, j'en viens finalement à me calmer. Je regarde les aiguilles défiler je tente de sortir Saori de ma tête. J'ai bien plus important à penser.

Je viens me caler confortablement dans un coin de ce très étroit corridor en attendant patiemment que la personne qui se trouve dans les toilettes en sorte.
Je tourne doucement la tête et je vois Kimura arriver. D'ailleurs, comment s'appelle-t-elle déjà ? Bigleuse lui va bien mais j'aimerais bien poser un nom sur son visage si doux qui, je l'admets, me donne une envie insoutenable de le prendre fermement entre mes mains.

- Pardon. Lâche-t-elle sèchement sans me regarder.

Je ne vais certainement pas bouger pour ses beaux yeux. Vu la délicatesse de son pardon, elle peut aller se faire foutre. Petite conne hargneuse. Elle fronce les sourcils énervé de voir que je ne me décale pas. Elle n'a sûrement pas dû voir que j'ai l'air d'attendre mon tour.

Apparemment non puisqu'elle se met à légèrement me contourner pour me passer devant. Elle pense être la seule de nous deux à avoir une vessie ?!

- Vous aimez vraiment escalader les gens Kimura. Lancé-je avec une voix assez lourde pour l'arrêter.
- Si vous saviez. Lâche-t-elle avec énormément de sarcasme avant de sourire en me tournant le dos.

Quoi ? J'en avale ma salive de travers tellement je ne m'y attendais pas.
Elle cherche à m'exciter ? Je relâche, avec contrôle, un souffle retenu pour éviter de partir au quart de tour quand une jeune femme sort des toilettes faisant écraser involontairement Kimura contre moi laissant ses fesses s'appuyer sur mon bassin.

- Excusez-nous. Soufflé-je en la laissant passer tout en tenant Kimura par la taille.

Elle s'écrase un peu plus contre moi et j'en viens à me demander si elle ne le fait pas volontairement exprès.
Argh putin... Merde.
Voilà cette putin d'envie qui revient.
Je la vois tourner doucement son visage pour s'assurer que personne n'a vu cette scène et je l'entends doucement rigoler. Comme-ci elle venait de commettre une bêtise.

- J'ai de quoi vous enlever bien vite votre petit sourire.

Elle tourne rapidement son visage vers moi et je remarque que ses joues virent au rouge. La voilà qui n'ose soudainement plus bouger.
Je détache mes hanches des siennes avant de la regarder a nouveau dans les yeux.
Le chauffage à-t-il été allumé ? Putin comme j'ai chaud.
Elle se retourne pour me faire face, toujours aussi proche de moi, et je regarde son cou.
Elle avale étroitement sa salive et je remonte mon regard vers ses lèvres qui ne demandent qu'à être mordues.

- Je pourrais appeler ça du harcèlement sexuel... Lance-t-elle peut sereine.
- Et je dirais que vous êtes venue vous asseoir confortablement sur moi...

Nous voilà si proche dans un si petit espace laissant une tension extrêmement lourde peser. Je ne sais plus quoi faire de mes mains et je la laisse me regarder.
Je ne dis plus rien mais je la déshabille du regard attendant que qu'elle réagisse.
J'ai fais les cent coups, mais coucher dans un avion avec une inconnue serait vraiment dépasser les limites.

Des limites bien trop alléchantes quand je devine ce qui m'attend vers son chemisier parfaitement décolleté qui me laisse entrevoir sa lingerie fine et sensuelle.
Il faut que je me retienne, ce n'est pas sérieux. Ce n'est certainement pas le moment pour moi de créer une mauvaise presse alors que je vais inaugurer un nouvel hôtel bientôt !
Mais je n'ai jamais été aussi tenté. Et dire que je pensais passer un vol merdique ... Je devrais peut-être le terminer en beauté.

Je la regarde à nouveau avant de la regarder me coller, laissant sa poitrine s'écraser contre mon torse faisant ainsi ressortir le galbe de sa poitrine.
L'envie de balayer son petit chemiser d'un revers de main me tente et je m'imagine déjà la portant sur mes hanches pour venir la poser brutalement sur l'évier avant de prendre sa poitrine de ses mains.