chapitre 26

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Je suis complètement affalée sur le canapé de Gabriel fatiguée de ne pas pouvoir sortir.

Je regarde la Story privée de Nami qui n'arrête pas de travailler sur le dernier tournage d'un film.
Il me semble qu'elle doit rentrer ce soir, je devrais lui laisser un message mais j'ai tellement peur de lui dire pour Gabriel.
Elle doit s'imaginer que je suis sagement chez elle, devant Netflix entrain de manger tout ce que je trouve. Bon, en réalité, c'est ce que j'aurais fais.

Je lève un sourcil quand je les entends partir. Le bruit de l'ascenseur me fait comprendre qu'ils ont quittés les lieux et que je vais pouvoir aller voler quelques choses à manger.

- Alors c'est ici que tu te caches ? Me demande la douce voix de Carmen.

Je sursaute en la voyant entrer puis je souffle lourdement avant de laisser tomber mes bras sur le sol et je tourne la tête vers elle.

- Carmen... Qu'est-ce que vous avez foutus ? Dis-je en rigolant.

Elle s'approche de moi , habillée de son tailleur prune et ses talons aiguilles noirs puis elle me sourit gracieusement.

- Gabriel est un énorme poisson dans un océan remplie de requins. Chacun de ses faits et gestes doivent être minutieusement maîtrisés pour lui éviter de se faire manger.
- Saori ? Un requin ? Une limace des mers à la limite...

Je me pousse du canapé et je la laisse venir s'asseoir à côté de moi. La voilà qui relâche enfin toute cette pression qui lui pesait tant.

- Saori est une menace sérieuse... Même une limace peut être dangereuse.

Je rigole avant de regarder sa parure autour du cou qui doit sûrement valoir une grosse somme.

- Ace n'a rien contre toi... Me murmure-t-elle. Je pense juste qu'il sature. Gabriel est difficile à gérer.
- Si, il m'en veut Carmen, parce que je suis la cause de tout ça...

Elle sourit pour me rassurer puis elle me tend des documents scellé dans une chemise.

- Ton agent devrais contacter Ace. Ça permettra l'accord de votre officialisation médiatique. On se dit à plus tard ?

Je fronce les sourcils et je la regarde se lever. Je lui fausse un sourire puis je me lève perdue. Mon agent ?! Qui est mon agent ? J'ai pas d'Agent ! C'est pas vrai...
Je viens me gratter la tête inquiète quand j'entends Gabriel dire au-revoir à sa sœur.

- Gabriel... Soufflé-je pour l'appeler.

Je regarde ma chemise en imitation de satin beige et je viens doucement la toucher me rappelant que je passe, avec honte, la porte d'un appartement si luxueux avec des vêtements aussi faux.

- Ah Gabriel ! Dis-je en le voyant. J'ai-

Il s'approche à toute vitesse de moi me coupant dans mes dire puis il m'embrasse de pleine bouche.
Surprise je lui attrape les mains pour le calmer mais il me les pousse violemment d'un revers brutal.

Il me fait reculer jusqu'à son bureau avant de boutonner mon jean d'une seule main. Je ne comprends rien, tout va beaucoup trop vite.

Il enlève ses lèvres des miennes avant de venir les poser dans mon cou. Il embrasse plusieurs fois chaque partie de mon cou me faisant frissonner et je souris avant de venir passer ma main dans ses cheveux.
Il laisse doucement ses lèvres remonter de ma clavicule jusqu'à ma mâchoire puis il vient passer sa main dans mon pantalon. J'ouvre immédiatement la bouche surprise avant de resserrer ma main dans ses cheveux.

- Gabriel il faut qu'on parle... Soufflé-je en sentent ses doigts m'éffleurer.
- J'ai l'air d'avoir envie de parler ?

Non. Bien-sûr que non ! D'ailleurs, je n'en ai plus envie aussi... Je veux juste qu'il m'enlève ce foutu jean.

Il vient enfoncer un peu plus sa main dans mon jean, par dessus ma lingerie avant de venir chaudement insérer ses doigts en moi.

Je viens me tenir à son bureau à la limite d'avoir envie de le casser entre mes mains pour sentir le verre craquer sous ma peau.
Il lève la tête et vient se placer fièrement face à moi tout en jouant de ses doigts pour me regarder profiter de mon moment.

Je regarde son avant bras bouger frénétiquement et je me mords la lèvre de plaisir.

Il retire brusquement sa main avant de venir, dans un coup d'élan, m'enlever mes escarpins et enlever mon jean.

- Gabriel... Vraiment... On devrait attendre ce soir... J'ai-

Il me coupe à nouveau tout en venant m'asseoir sur son bureau et il me retire brutalement mon string qu'il jette sans aucun remords.

- J'avais prévu autre chose... Je... Gab... Dis-je avec difficulté en le voyant se baisser vers mon entrejambe.

Il pose minutieusement mes jambes sur ses épaules avant de venir m'éffleurer de sa langue pour me titiller.

- Espèce de petit con... Soufflé-je en laissant ma tête tomber en arrière.

Je le sens sourire et le voilà partit sans attendre pour un cunni plus que gourmand. Ça, je dois dire que je ne m'y attendais pas.

Je le laisse faire, il fait ça tellement bien ! Je serais capable d'en redemander chaque jour à l'en supplier !
La chaleur en moi monte et je viens allonger mon dos contre son bureau glacé et je le sens poser ses mains sur mon ventre.

Putin... Mais cette langue est diaboliquement savoureuse ! Si il continue je risque de ne pas tenir, c'est sûr...

- Gab, Je-
- Hana... Grogne-t-il en me coupant pour que je me taise.

Je dois en plus la fermer ? Je viens m'accrocher aux rebords de son bureau quand je sens sa langue légèrement monter vers mon clitoris.

- Non non non ! Prend moi...
- Ça serait trop facile ! Rigole-t-il.

Il pose ses mains sur mes cuisses et vient accentuer avec une violence agréable ses mouvements de langue.
Putin, mais à quoi il joue ?

Je m'apprête à me relever pour le supplier de faire quelque chose de moi !
Mais il vient violemment mes tirer un peu plus vers son visage pour me manger entièrement me forçant à me coucher.
Bordel, rien que son souffle sur mes lèvres humides pourrait me faire jouir !

Je sens soudainement que ça arrive et je m'apprête à me retirer mais il me tient fermement par les cuisses continuant de se servir de sa bouche avec précision.

- Putin Gab... Non ! Grogné-je. Ne fais pas ça !

Je n'ai même pas le temps de le menacer que mon orgasme me prend violemment et des spasmes m'envahissent dans tous le bas du corps. Je contracte mes jambes pour le savourer même si j'ai l'impression que l'air me manque tellement il est puissant.

Gabriel se relève et vient se placer entre mes jambes tout en posant sa main sur mon ventre. Il sourit fière de lui.

- Tu as assez d'affaires pour partir ?
- Attends... Soufflé-je épuisée mais rassasiée.
- Sinon on en achètera là bas.

Tu m'emmerde avec tes questions ! Je suis clairement entrain de me remettre de mes émotions parce que c'était d'une violence incomparable comme orgasme.
J'ai bien cru qu'il ne s'arrêterait pas.

- Tu vas bien ?
- Tu n'es qu'un sale enfoiré ! Dis-je toujours allongée sur son bureau le regard vers son plafond.
- C'est toi qui a dit qu'on règlerai ça ce soir... Alors tu attendras jusqu'à ce soir.

Je me relève pour lui faire face et affronter son petit air satisfait.

- Arrête de jouer les insensibles. Je sais comment atteindre mes objectifs.

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