chapitre 29

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Je le regarde entièrement et je souris pour cacher mon envie de meurtre.

- Alors ? Vous avez aimé ? Demande-t-il fièrement cet enculé.

Hana sourit chaleureusement pour éviter un malaise et s'apprête à parler mais je viens immédiatement le faire à sa place la coupant dans ses dires.

- Heureux de voir que vous avez au-moins un talent. Lancé-je froidement tout en essayant de rester polie.
- Je vous assure monsieur Huang, que ce n'est pas mon seul talent. Lâche-t-il vicieusement. Je vous ai apporté ceci...

Il pose une assiette sous le nez d'Hana tout en posant sa main sur son épaule pour s'abaisser. Putin, une haine incontrôlable m'envahit et je viens poser ma main sur mon visage pour rester calme. C'est dur...

- Oh... Qu'est-ce que c'est ? Chantonne Hanna devant ce dessert.
- Un paris Brest revisité... Goûte Hana.

Il l'a tutoie ce fils de pute. Devant moi. Je la regarde prendre une cuillère avant de fondre sous sa bouchée.

- C'est vraiment super bon et-
- Non attends... Tu dois ajouter plus de pralin pour avoir vraiment toutes les saveurs.

Il vient délicatement lui prendre la main et je devine immédiatement la gêne dans le regard d'Hana qui n'ose rien dire elle même suprise par le geste de Léo.

- Enlève ta putin de main de la sienne.
- Pardon ? Demande-t-il l'air de rien.

Je reste assis et je le fusille littéralement du regard, m'accrochant à la chaise pour éviter de lui faire avaler sa putin de petite cuillère. Le voir aussi prêt d'elle me donne envie de tout casser.

- Retouche la, et je te jure que je t'enfonce cette putin de cuillère dans ta trachée.
- Gabriel, s'il te plaît. C'est bon. Me souffle Hana. Tout va bien...

Je ravale mon énervement, comprenant qu'elle ne veut pas de scène dans l'hôtel et je prends lourdement sur moi.

- C'est vraiment délicieux, merci Léo ! J'ai adoré !
- Tout le plaisir est pour moi, vraiment.

Il pose à nouveau sa main sur le bras d'Hana pour venir récupérer son assiette mais je me lève brusquement attrapant cette putin de porcelaine avant lui et je viens m'approcher dangereusement de Léo avant de venir la lui donner.

- Tu cherches les problèmes... Soufflé-je.
- Le seul problème ici c'est toi... Rigole-t-il.

Je prends l'assiette qui contient encore son putin de gâteau et je viens l'écraser contre son torse en le regardant dans les yeux attendant impatiemment une réaction de sa part que je puisse lui faire bouffer la table.

- Putin... C'est pas vrai ! Lance Hana en se levant. Léo, je pense que tu devrais partir.
- Je pense oui... J'ai l'air d'effrayer certaines personnes.

Hana vient délicatement poser sa main sur mon torse pour m'éviter de réagir puis elle prend son sac à main.

- On y va.

Je la suis en souriant à Léo puis je viens la prendre par la taille avant de poser ma main sur l'une de ses fesses.

- C'est nécessaire ? S'énerve-t-elle en chuchotant.
- Je n'aime pas que l'on touche ce qui m'appartient.
- Tu aurais pu faire semblant et te contenir...
- Faire semblant ? Rigolé-je en montant dans l'ascenseur.
- Heureusement, vous n'avez pas fait n'importe quoi...
- Parce que tu étais là. Merde... J'ai oublié mon téléphone ! Grogné-je.
- Gabriel, c'est pas vrai... Bon, tu me rejoins ? Je vais à la chambre.
- Évidemment que je te rejoins...

Je lui souris et je la regarde partir en lui souriant chaudement.
À peine disparaît-elle que je m'empresse de partir dans les cuisines en claquant brutalement les portes dès que j'y passe le pied. Tout lève soudainement la tête ne comprenant pas ce que je fais ici.

- Monsieur, vous ne pouvez pas entrer..  monsieur !

Je recule presque brutalement ce type qui bloque mon chemin et je souris quand je vois la tete de Léo au loin entrain de cuisiner. Je m'empresse d'aller le voir et je viens brutalement l'attraper par sa putin de petite chemise blanche.

- Et c'est moi qui cherche les problèmes hyn ? Rigole-t-il.
- Passe à autre chose, je te conseille fortement de passer à autre chose.
- Quand tu auras finis de jouer avec elle, c'est vers moi qu'elle reviendra, je préfère préparer le terrain.

Je lui lâche délicatement sa chemise tout souriant, puis je me recule faisant mine de laisser passer avant de lui mettre une violente droite dans la mâchoire. Il s'apprête à riposter mais deux autres cuisiniers arrivent pour nous séparer immédiatement et l'envie que j'ai de le fracasser est indescriptible.

- HEY STOP ! Sortez d'ici ! MAINTENANT ! Hurle un cuisinier beaucoup plus âgé.
- Je t'envoie mon adresse et on règle ça sans soucis... Lui dis-je.
- Tu penses que j'ai peur ? De toi ?
- Crois-moi, je te jure que tu devrais...
- Bon sang, Monsieur Huang !  S'étonne la réceptionniste.

Elle m'attrape par le bras et vient immédiatement me sortir de la cuisine.

- Vous ne pouvez pas faire ça ! Monsieur ! Je... S'il vous plaît veuillez allez dans votre chambre. Je ferais en sorte que ça ne s'ébruite pas...
- Je peux avoir une bouteille de champagne ?

Elle me regarde suprise avant de se toucher le front.

- Sérieusement...? Grogne la petite femme après le raffut que je viens de causer. Oui ! Attendez...

Elle disparaît quelques secondes avant de revenir avec un seau de glaçons et une bouteille veuve Clicquot.

- Maintenant partez ! Vous avez causé assez de problèmes !
- Oui oui... Je m'en vais.

Je pars immédiatement car je sais qu'elle a raison. Je pense qu'Ace à d'autres soucis à régler, je vais éviter de rajouter d'autres polémiques.
Je regarde mon poing pendant que je marche dans le couloir de l'hôtel espérant ne pas avoir été marqué et je regrette de n'a pas lui avoir déboité la mâchoire à cette petite merde.

J'arrive devant notre chambre et je viens doucement ouvrir la poignée.

- Hana... C'est moi. Soufflé-je en posant la bouteille sur le bureau de la chambre.
- Tu en as mis du temps...

J'ouvre rapidement la bouteille et je viens immédiatement boire une coupe histoire de penser à autre chose.

- hm... Fait-elle avec sa gorge.

Je me tourne doucement, mon verre encore en main et j'en avale ma gorgée de travers. C'est quoi cette diablerie ?!

Elle me regarde de ses yeux doux qui demandent tout sauf de la douceur et je pose mon verre sur cette petite table avant de lui faire face.

- Tu ne dis rien ? Rigole-t-elle.

Je la laisse s'approcher de moi et je viens délicatement effleurer cette magnifique dentelle avant de poser mon doigt sur son porte jarretelles... 12 milles dollars pour ça ? Pour si peu de tissu ? Alors qu'un simple regard suffit pour que je la démonte clairement.

Puis d'ailleurs, que veux-t-elle que je dise ? Elle pense que j'ai envie de dire quoi que ce soit ? Là maintenant ? Non bien sûr que non, pensé-je en tenant cette fine bretelle qui tient son bas en résille. Le problème de ce genre d'ensemble c'est que j'ai envie de le déchirer mais à la fois d'y faire attention tellement c'est beau.

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