Fausse Identité

chapitre 37

Je suis paisiblement allongé sur mon lit, devant ma télé, une part de brownie aux noix de pécans entre les mains.

Je regarde rapidement mes story Instagram, espérant qu'elle ai publié quelque chose, mais rien.
Rien du tout. J'admets que j'aimerais au-moins savoir si elle est bien arrivée chez elle.
Putin non Gabriel, tu t'en fou...

J'aimerais tellement savoir ce qu'elle est entrain de faire...
Je l'imagine avec sa famille, entrain de partager un bon repas que ses parents ont sûrement dû préparer.
Trainquant tous ensemble autour de la table avant de se prendre dans leurs bras pour profiter les uns des autres comme une famille unie et qui pu l'amour et...

*Vous avez reçu une notification*

Je regarde mon téléphone et je fais les gros yeux complètement abasourdi par cette putin de notification.

" Joue avec moi. Aide-moi moi à atteindre mon orgasme."

Putin de merde. Dites-moi que ce n'est pas vrai ?! C'est pas l'application de son vibro ça ?! Merde, c'est une blague là ?!

Non allez, éteint ce téléphone. Calme-toi de suite Gabi bordel. Au-moins c'est sûr, elle n'est pas à table avec ses parents.
Du moins, j'espère, pensé-je amusé.
Je lève les yeux au ciel avant de l'imaginer chez elle entrain de se faire plaisir... Putin Hana, mais qu'est-ce que tu en demandes !

Évidemment, je bande. Bordel.
Je viens ouvrir l'application et je vois quel niveau de vibration elle utilise.
Mais c'est quoi ce truc de malade ?!

Je pose mon doigt sur le graphique et je viens augmenter l'intensité de ses vibrations sans même savoir quelles conséquences cela peut avoir sur elle.

Je l'imagine dans ses draps, en train de jouir doucement tout en mouillant.
J'attrape mon érection que je ne contrôle plus et je me branle rien qu'en y pensant.

Je continue de jouer avec l'intensité de ses vibrations l'imaginant gémir, comme j'aime l'entendre, juste à côté de mes oreilles.
J'imagine tellement bien le bruit de sa petite voix qui se casse quand elle aime beaucoup trop ça.
J'aimerais la revoir se cambrer comme elle le faisait dans cet hôtel. La voir s'en mordre les lèvres en subissant sa peine jouissable.

Bordel ! Je continue mes mouvements et je sens que je vais venir rien qu'en imaginant cette petite peste.

Je jouis avant qu'elle éteigne son vibro et je l'imagine serrant ses jambes pour contrôler son orgasme, imaginant les petites convulsions de sa vagin autour de ma queue.

Je me lève immédiatement pour aller sous la douche avant de souffler lourdement.
Comment je vais faire ? Comment je vais faire pour la faire sortir de ma tête ? Je n'ai qu'une envie, c'est de prendre en main son petit cul rebondi.

Je passe ma main sur mes abdos pour me laver en regardant l'eau couler sur mon énorme tatouage représentant une carpe koï sur mon pec droit.

De toute façon, cette histoire avec Saori va énormément me bouffer du temps. Ça me fera penser à autre chose. Je l'espère.

Heureusement pour moi c'est un procès qui se tiendra en privé à l'abri des regards.
Je ne m'inquiète pas pour moi. Saori n'aura même pas le temps de faire appel avec tout ce que j'ai sur elle.
Les messages, les rendez-vous chez le psychologue ou encore les preuves médicales de sa violence à mon encontre.

J'éteins l'eau de ma douche et j'enfile une serviette autour de ma taille avant d'entendre mon téléphone vibrer sur le meuble de mon évier.

Je m'en approche et j'y lis qu'Hana a publié une Story. J'ouvre rapidement avant de tomber sur une photo d'elle entourée d'une bande d'amis.