Fausse Identité

Chapitre 11

La lumière tamisée de la pièce augmente cette tension sexuelle qui explose le baromètre.
Je viens doucement avaler un autre sushi tout en souriant. Le voilà à nouveau concentré mais cette fois sur mes seins.

- Vous n'avez pas faim ?
- Arrêtes ton petit jeu. Ça m'agace. Lâche-t-il en jouant subtilement avec ses baguettes.
- Bien de quoi veux-tu parler ?

Il sourit pendant de longues secondes laissant un silence inquiétant prendre place. Le repas commence à prendre une tournure qui me plaît...

- Tu penses que nous sommes ici pour parler ?
- Je le pensais oui... J'ai presque déjà fini mon assiette. Veux-tu que j'aille prévenir le chef ? Lui dire que tu n'aimes pas ?

Il s'adosse complètement contre son dossier de chaise mais je lui sourit.
Je me lève de ma chaise et il me regarde faire un peu perdu.

- Où vas-tu ? Lâche-t-il d'une voix presque autoritaire.

J'en frissonerai presque. Je me rapproche de lui pour finalement me tenir debout juste à côté de Gabriel avant de poser la main sur son assiette vide.
Il me regarde sérieux puis il pose doucement sa main sur mes cuisses en les effleurant presque se retenant dans son envie.
Je le regarde faire et je me laisse guider par la douceur de ses mains.

Elle avait dit quoi déjà Nana ?

- Que veux-tu ? Demande-t-il très sérieux et concentré.
- Je suis venue voir ce qui n'allait pas. Tu n'as pas l'air d'avoir très faim.

Il me remonte doucement ma robe avec ses doigts avant de les laisser se balader vers le haut de mes cuisses.

- Et alors ? Me demande-t-il. Qu'est-ce qui ne va pas ?

Je pousse délicatement son assiette ainsi que les sushis disposés à sa gauche, on ne sait jamais, il se pourrait que je les finisse.
Il me prend la main puis il vient m'aider à m'assoir devant lui sur la table.
Il s'approche de moi en venant embrasser mes jambes laissant ses mains monter jusqu'à mon string qu'il vient délicatement retirer en me regardant profondément dans les yeux.

Je le regarde faire et je me mords doucement la lèvres. Sa table en verre est horriblement froide mais c'est un supplice que j'accepte volontiers.

- Voilà ce qui clochait... Chuchote-t-il. Je n'avais pas la bonne assiette.

Il vient délicatement plonger sa tête dans mon entre jambe en m'embrassant l'aine de mes cuisses. Son souffle me coupe la respiration et je viens doucement poser ma main dans ses cheveux puis il fini par laisser sa langue glisser entre mes lèvres avant même que je puisse souffler.

Il vient brusquement attraper mes fesses avec ses mains puis il vient aussitôt me dévorer sensuellement.
Putin ! Ça ne devait pas se passer comme ça...

Je laisse ma tête tomber en arrière et je laisse un léger jouissement sortir de ma bouche quand je sens ses doigts me pénétrer en plus de sa langue.

Merde, il fait ça vraiment bien... Je me cambre un peu plus sur la table et je le sens accélérer le mouvement me donnant un peu plus chaud.
Il l'a laisse glisser de façon tellement envoûtante que je m'en mords les lèvres.

- Non, doucement... Haleté-je.

Il se contre fou de mon avertissement et intensifie même ses mouvements. Il veut que le chef m'entende crier ou quoi ? Putin, il m'a l'air bien trop concentré !

- Gabriel ! Putin doucement ! M'écrié-je les joues déjà bien rouges de plaisir.

Sentant mon orgasme arriver, il ne peut s'empêcher d'être plus entreprenant.
La pièce est si silencieuse mais si il continue ainsi elle risque de ne plus le rester.

Ses doigts humides glissent parfaitement en moi tandis que sa langue joue avec la partie la plus sensible de mon être ! Son souffle chaud m'excite encore plus. Ça en est trop.

Je me tiens durement à la table, contractant tous mes abdos prête à laisser mon orgasme venir. Je tente tant bien que mal d'être discrète mais c'est trop dur. Le pauvre, je lui refermerait presque mes jambes sur son visage tellement mon orgasme me fait convulsionner l'utérus.

- Viens là. Grogne-t-il.

Il me porte t'elle une brindille pour me faire descendre de la table puis me tourne pour me pencher sur celle-ci.

- Mon dieu qu'elle heure est-il ? Dis-je subitement.
- Je m'en contre fou...

À peine pose t'il les mains sur sa ceinture que je l'arrête pour regarder ma montre.

- Il est déjà 21h ! Je dois y aller... Dis-je sereinement.

Je m'abaisse pour reprendre mon string et il me regarde faire ne comprenant pas complétement perdue.

- Je suis attendue. En tout cas, je te remercie j'ai bien mangé. Enfin, toi plus que moi.