chapitre 65

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- Une catastrophe ! C'était pas du tout ce qu'elle voulait ! J'ai... PUTIN ! Heureusement que je n'ai pas non plus fais ma demande à Singapour !
- Gabi... Pourquoi tu t'énerves ? Souffle Carmen.
- Parce que, ce que je veux c'est lui faire plaisir ! Comment je suis sensé lui faire plaisir si je fais tout le contraire de ce qu'elle aime ! J'ai été con d'écouter Nana !
- Tu as été stupide de ne pas t'écouter un peu plus. Tu connais Hana... Pourquoi t'être tourné vers Nana ?
- Je voulais vite rattraper ma demande ratée de Singapour !
- Et pourquoi vite ?! Hana ne va pas s'envoler ! Tu fais les choses bêtement et tu t'embourbes tout seul. Bon sang, Assieds-toi et réfléchis cinq minutes !

Je me pose lourdement dans le fauteuil de mon bureau et je regarde Carmen qui me scrute, parfaitement bien habillée de sa jolie robe beige voilée mi-longue.

- Des fois, tu mets Hana dans la même case que toutes les autres parce que tu as as toujours fais comme ça ! Mais pour une fois, pense différemment... Lui offrir des milliers de pétales, c'est sûr c'est romantique Gabriel, on ne dit pas le contraire, mais est-ce que c'est ce qu'elle veut ?
- Je ne sais pas... Non ! Non, je crois que ce n'est pas ce qu'elle veut...

Carmen s'assoit sur le coin de mon bureau avant de regarder devant elle.

- Elle n'a pas une amie à Londres ? Tu m'avais parlé d'une Héléna !
- Hm...
- Et bien appelle-la ! Et sa mère ? Tu as appelé sa mère ?! Si il y a une personne qui l'a connait sur le bout des doigts, c'est peut-être elle non ?! Gros bêta, insiste-t-elle en me frappant brusquement le front, arrête d'agir de façon impulsive et fait les choses bien.
- Allez. Descend de mon bureau... C'est bon ! Dis-je vexé.

Elle laisse apparaître un sourire en coin avant de se mettre face à moi, se tenant étonnement droite sur ces horribles talons aiguilles d'une hauteur à m'en donner le vertige.

- Tu penses la connaître sur le bout des doigts et tu te trompes... C'est amusant.
- Allez ! Sors ! Sors !

Je me lève brusquement et elle presse le pas avant de pouffer en sortant de mon bureau. ARGH ! Ce que ça m'énerve quand elle a raison...
Je devrais en effet appeler sa mère ou Héléna... Et pourquoi pas sa soeur Nami ?! Putin et pourquoi pas les trois ?!
Pourquoi je stresse autant pour une simple putin de demande ?!

Je me touche le front avant de prendre mon téléphone pour appeler ma secrétaire.

- Monsieur Huang, en quoi puis-je vous aider ?
- Trouvez-moi le numéro de la mère d'Hana.
- Mlle Kimura ?

Non ! Idiote. La future Mme Huang.

- S'il vous plaît. Je serais en ligne avec son amie... Merci.

Je raccroche et je prends immédiatement mon portable et je me lève un peu réticent. Je stresse... Pourquoi je stresse ?! Parce que je n'ai jamais parler clairement à Héléna ? Putin oui.

- Allô ? Demande-t-elle inquiète, qui est à l'appareil ?
- Héléna... C'est Gabriel.
- Bordel de merde, lâche-t-elle violemment.

J'entends quelques bruits sourds à la limite de l'entendre ronchonner derrière puis elle reprend son téléphone l'air de rien.

- Attends... Le Gabriel ?
- Le Gabriel d'Hana...
- Évidemment !
- Nan je ne sais pas on aurait dit que tu réfléchissait à tes conquêtes... Dis-je amusé.
- Bon je l'admets... J'ai un peu paniqué !
- J'ai cru entendre ça !
- Mais bon, si ce n'est que toi ça va... Attends, ça va ? Pourquoi m'appelles-tu ? PUTIN, hurle-t-elle, Hana va bien !?
- Oui... Oui elle va très bien... Héléna j'ai besoin de toi...
- Évidemment que tu as besoin de moi oui...
- Je t'explique, j'ai... Je veux... Attends, quoi ?
- Elle m'a parlé de votre restaurant hier. Est-ce que tu comptais la demander en fiançailles ?
- Non... Pas du tout ! Je... Oui bordel...

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