Elle ne m'écoute pas, mais elle vient de suite répondre aux exigences de son amie et part immédiatement dans sa chambre.
Je rigole nerveusement ma tasse en main avant de lancer un regard glaciale vers Nana qui s'approche de moi menaçante.- Tu lui fais mettre les pieds dans ce qu'elle ne connait pas. Tu lui as demandé ?! Si elle en avait envie ? Si elle avait envie d'être dévoilée à toute cette merde dont tu as l'habitude.
- Elle va le connaître. Elle est l'héritière d'une grosse marque. Elle y fera face.
- Vous devriez sérieusement arrêtez de vous voir... Ce n'est vraiment pas bon.
- Pourquoi faire ? J'aime ce qu'elle me procure.Elle me plisse les yeux avant de s'asseoir sur l'un des tabourets de la cuisine avant de se toucher le front désemparée.
- Tu sais je ne suis pas Hanamaru. Je vis ici. Je suis la presse ici. Et crois moi, rien sur toi n'est bon à lire...
- Parce qu'écouter la presse c'est ce qu'il y a de plus réaliste. Rigolé-je. Tu crois me connaître à travers ce que tu lis ?
- Ça avait l'air assez réaliste quand tu as frappé Saori... Je me trompe ? La sauce dans laquelle tu as faillit patauger, parce qu'elle a retiré sa plainte, était vraiment épicé.Je m'approche dangereusement d'elle toujours aussi menaçant et je lui souris au nez.
- Tu ne sais pas ce qu'il s'est passé. Tu me juge sur un Article ?
- Je fais encore ce que je veux. Ça ne m'empêche de penser que tu es à éviter. Tu es juste-Hana sort au même moment de la pièce et coupe Nana dans ses propos qui vient faussement lui faire le plus grands des sourires.
- Je me dis que cette histoire va passer. Lance-t-elle souriante en sortant à l'instant de sa douche habillée d'une serviette.
Elle vient s'approcher de moi mais j'ai bien l'impression qu'elle sens cette animosité que je n'ai pas la force de dissimuler. Sa putin de pote vient clairement de foutre en l'air ma matinée. J'espère bien finalement qu'elle sent cette animosité.
- Ça va ? Demande-t-elle inquiète.
- Oui, Gabriel allait partir, non ?
- Oh et bien non puisqu'on devait...Elle regarde longuement sa copine dans les yeux et... Putin ! Putin de trucs de gonzesses merde. Un regard et j'ai l'impression qu'elles échangent une discussion de huit heures avec un debrief de fin. Je comprends immédiatement que quelque chose de trame et je la regarde passer sa main dans ses cheveux trempés qui lui colle encore le cou.
- Nana... J'ai compris. Tu peux nous laisser quelques petites minutes. S'il te plaît. Souffle-t-elle.
Nana lève enfin son gros cul de ce pauvre tabouret avant de me lancer un dernier regard haineux tout en regardant une dernière fois quand même mon corps habillé d'un simple boxer.
- Tu ne peux pas te cacher indéfiniment ici. Tu le sais.
- Tu me vires ? Dis-je sur la défensive.
- ne le prend pas mal...Je la vois doucement descendre ses yeux vers le sol et je sens bien qu'elle n'a pas envie de dire ce qu'elle s'apprête à me balancer au visage.
- On se rappel ?
On se rappel ? Gabriel, garde ton putin de calme. Garde ton PUTIN de calme. Je pose brutalement ma tasse sur son meuble de cuisine et je pars immédiatement dans sa chambre pour reprendre les affaires.
Elle me suis timidement n'osant rien dire en se tenant au cadre de la porte. Je viens m'habiller tout en contenant avec énormément de difficulté, ma colère qui ne demande qu'à exploser. Ça, Nana, je retiens.
Elle me regarde m'habiller complètement gênée et indécise, ce qui m'énerve encore plus. C'est quoi le putin de problème ? Pourquoi cette relation ne lui convient pas ?
- Gabriel... Vraiment Je-
- "On se rappel"... Lui dis-je avec amertume en l'evitant du regard.J'attache mon dernier bouton de manchette et je viens accrocher ma montre avant de la dévisager.
- À plus tard. Hana.
D'un coup de vent il quitte la pièce et je me retrouve bien seule. Je souffle un grand coup. Peut-être ai-je mal dit les choses ou ai-je été trop vexante.
- Putin Hana ! À quoi tu joues ? Là il faut tout stopper ! Stop ! Nami rentre bientôt, tu as une cote de popularité et tu rentres bientôt à Londres.
- Je... Je sais. Mais il...Je me tiens doucement la joue en repensant à cette scène dans l'ascenseur et je souris bêtement en fermant les yeux.
- Tu as raison, je sais que tu as raison ! Je ne pensais pas qu'il irait plus loin... J'ai eut l'impression qu'il en demandait plus. Soufflé-je incertaine.
- Comment ça ?
- J'ai cru, pendant un instant, qu'il était vulnérable. Je l'ai senti s'ouvrir à moi...Nana me coupe quand elle voit mon téléphone vibrer. Elle me le tend immédiatement et j'y lis un numéro que je ne connais pas.
- Oui ?
- Oui, Bonjour, je vous contacte car vous n'avez pas répondu au mail envoyé. Je suis Kira et je m'occupe des invitations de l'anniversaire de Mlle Aya.
- Aya ? Je ne connais pas d'Aya.
- C'est bien le numéro de Mlle Kimura ?
- Oui... Confirmé-je confuse.
- Bien, je vois que vous n'avez pas lu le fameux mail.
- Comment l'avez-vous eût ? Demandé-je en la coupant.
- Je m'excuse il n'est pas bien compliqué à trouver. Cela dit, vous êtes conviés à l'anniversaire d'Aya Hashimata ! S'il vous est possible de me confirmer votre venue, un chauffeur vous sera envoyé.Je fais les gros yeux et je regarde Nana qui ne comprends pas.
- Oui. Je... Et bien, oui !
- Merci donc de répondre à ce mail. Car nous avons besoin des informations demandées. Merci beaucoup et au plaisir de vous voir ce soir, vous êtes très attendu...Ginza, Chez Gabriel
- Tu n'es qu'un putin d'abrutis ! Pourquoi t'as fait ça ?!
- Je ne me suis pas contrôlé.
- Tu imagines si il porte plainte ?! Putin Gabi ! Gabi ! S'énerve Ace à la limite de tout balancer.Je viens m'asseoir sur mon bureau ignorant totalement Ace et je repense à Hana... Je repense à ce qu'elle m'a dit et je souris bêtement sans le contrôler.
- Tu oses sourire ?! T'es un vrai enculé toi !
- Elle m'a viré de chez elle et elle m'a dit " on se rappelle ?". Lâché-je effaré encore sous le choc.
- Tu t'es battu pour ça ?! Putin... Pour que cette conne te jette de chez elle ?!
- Ce n'est pas une conne... Loin de là. Choisis tes mots s'il te plaît.
- Saori attend des excuses publiques. Lance fermement Ace.
- Je l'emmerde. Tout ce qu'elle attent de moi doit toujours être "Publique".
- Et bien tu l'emmerderas ce soir, à la soirée d'anniversaire d'Aya.
- C'est pas vrai... Là je n'ai pas la tête à ça Ace.
- PUTIN GABRIEL JE ME FOU DE SAVOIR QUE TU N'AS PAS LA TÊTE À ÇA !
J'ai passé des heures interminables à essayer de faire taire un maximum les tabloïds... J'y ai mis énormément de temps et d'argent ! J'ai supporté les hurlements de Saori à ta place. J'ai dû m'excuser un millier de fois auprès de ta mère pour éviter qu'elle me flingue pendant que j'étais mort d'inquiétude ! J'avais tellement peur que tu ne lui fasse-
- Merci Ace. Le coupé-je.Ace se coupe dans ses mouvements brusques et même si une énorme veine apparaît dans son cou, ses yeux eux s'adoucissent.
- Ce dont j'ai besoin, c'est d'Ace. Pas mon manager. S'il te plaît.
- Bon sang... Mais qu'est-ce qu'elle t'a fait cette fille gros ?
- Je préfère penser à autre chose pour le moment...
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Fausse Identité
Romance⚠️ Il s'agit d'une romance SMUT⚠️ Hanamaru Kimura, c'est une fille banale. La banalité, c'est son quotidien. Mais si le destin brusquait violemment cette banalité ? Alors qu'elle devait partir en voyage d'affaire au Japon, sa compagnie aérienne fait...