chapitres 68

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Quelques mois plus tard

La main dans la poche, je me dirige silencieusement vers la salle de réunion de mon bâtiment en longeant se long couloir sombre, remplie de baies vitrées.

Jamais mes journées au travail n'ont étés aussi agréable et agités à la fois...

- Gabriel ! Chéri... M'interrompt Hana en sortant de son bureau.

Ah... J'aime quand elle m'appelle Chéri.
J'ai l'impression de tomber d'un un nuage.

- Bonjour... Dis-je d'un ton enjôleur.
- Gabriel, on a énormément de choses à régler. Tu n'as toujours pas répondu à la présence de la cérémonie des remises de prix japonaise. Ils m'ont relancés ce matin. Après, pour le reste, j'ai juste besoin de quelques signatures...

Je ne l'écoute pas et je viens doucement l'embrasser dans le cou mais elle me pousse légèrement ce qui me fait sourire.

- Hana...
- Gab ! Non ! J'ai dit pas à travail !
- Tu as dit " On devrait essayer d'être plus discret au travail"...
- M'embrasser dans le couloir devant... Bonjour. S'interrompt-elle toute seule en voyant une assistante passer avant de laisser son regard sombre et excitant se poser sur moi.
- Si j'enfonce ta tête dans ce coussin pendant que je te prends sur ton canapé, je suis sûr que personne ne nous entendra !
- GABRIEL ! S'énerve-t-elle en me frappant le bras. Sois sérieux ! Tu es le patron ! Comporte toi comme un patron...
- La réunion va être longue... Très longue. Soufflé-je en regardant son décolleté ressortir de son petit chemisier en satin noir.
- Il ne vaut mieux pas. J'ai beaucoup de choses à faire. J'espère que tu as compris ce que j'ai dit ? Me menace-t-elle en levant son menton.
- Hana, tout le monde sait qu'on va se marier...
- Si tu veux garder une image professionnelle, tu dois agir-
- Je t'en prie, dis-je en la coupant, ça porte tant atteinte que ça que mes employés voient au combien j'aime ma femme ?
- Non, mais...
- Alors, on s'en fiche.

Je recule doucement quand je la vois à nouveau ouvrir la bouche, son porte document en main.

- Ta secrétaire m'a dit que ta mère avait appelé.
- Et ? Demandé-je d'un air niais.
- Tu ne vas pas lui annoncer ?
- Elle est au courant pour nous deux. Pas besoin qu'elle l'entende de ma voix. Je ne veux pas que tu côtoies ma mère de près ou de loin... Son venin est bien trop venimeux... Bref ! On se voit dans 5 minutes ma puce.

Je lui fais un clin d'oeil et je sors de son bureau l'esprit ailleurs repensant à son décolleté et sa jolie queue de cheval qui ne demande qu'à être tiré.

- Monsieur Huang !
- Vous êtes là, m'exclamé-je surpris en entrant dans la salle de réunion, bienvenue au Japon monsieur Smith... J'avais hâte de faire affaire avec vous !
- De même ! Sachez le ! Avoir le plaisir d'ouvrir un hôtel Huang à Londres est un privilège qu'on ne peut exclure, je dois bien l'admettre.

Après nos fiançailles, il était hors de question qu'Hana pense que Londres serait derrière elle.
Elle aime sa ville. Elle aime son pays.
Je ne veux pas qu'elle s'imagine que je lui coupe l'herbe sous le pied la laissant penser que le Japon est notre seul choix de résidence.

J'ai donc bien évidemment décidé de m'implanter en Europe. Cela va être dur mais après des tonnes de rendez-vous à n'en plus finir sur l'extension européenne de mon entreprise j'ai finalement décider de poser les valises des Hôtels Huang à Kensington.

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