chapitre 47

107 11 1
                                    

Putin, j'ai l'impression de faire une brasse tellement elle est trempée.
Bordel comme ça m'avait manqué ça.

Je regarde ses pauvres petits yeux qui me supplient de continuer encore plus fort.
J'appuie fermement ma main sur sa bouche pour la stimuler au maximum, même si je préférerais mille fois l'entendre jouir, surtout aussi proche de mon visage.

- Gab... Putin Gab ! Non ! Doucement ! Me menace-t-elle en resserrant les jambes.

Comment ça " Doucement" ?! Si j'attends encore quelques minutes je risque de la prendre contre ce mur en marbre blanc.
Elle lève doucement sa jambe gauche pour l'appuyer contre mon avant bras sentant son orgasme arriver.
Je lui attrape immédiatement les joues avant de la regarder pleinement dans les yeux entrain de jouir.

Elle se tient fermement à mon poignet avant de laisser sa tête tomber en avant.

- Viens chez-moi ce soir.
- Tu me donnes des ordres ? Me demande-t-elle avec une petite voix douce encore frêle.
- Hanna... C'est à moi de te supplier.
- Tu ne devrais pas avoir de mal à te trouver quelqu'un pour baiser ce soir.

Quoi ? Pourquoi me dit-elle ça ? Celle que je veux baiser ce soir c'est elle ! Ce soir, demain, la semaine prochaine, le mois d'après et toutes les années à venir jusqu'à n'en plus finir sans jamais me lasser d'un centimètre de son corps.
C'est ma nouvelle drogue et j'en suis totalement dépendant. Je ralentis doucement mes mouvements un peu surpris par sa dernière phrase.

- Ne commence pas à jouer la sarcastique, tu sais comme ça m'énerve !
- Je ne viendrai pas chez toi ce soir... J'ai été trop faible. Je suis chez Benjamin.
- Dis-lui que tu vas chez Nana.
- Non ! Gabriel... J'ai faibli une fois ça ne se reproduira pas.
- Je peux te jurer que ça se reproduira, jusqu'à ce que ça soit toi qui me le demande.
- Je demanderai à Benjamin.

J'emmerde cet enculé. Je ne veux même pas les imaginer ensemble j'en vomirais.
Je commence à m'énerver mais voir  qu'elle me nargue me prouve à quel point elle envie de succomber.

- Je t'invite au restaurant alors !
- On devrait exclure les restaurants... Souffle-t-elle en regardant ma main que je retire délicatement.
- Hana. On doit parler.
- Si tu parlais avant de vouloir baiser les gens ça règlerai les problèmes plus vite.

Elle hausse un sourcil avant de replacer brusquement sa robe puis elle me lance un regard glaciale.

- Je vais rentrer. Je n'aurais jamais dû faire ça...
- Ne rentre pas... Reste ici !
- Bonne soirée Gabriel... Il faut vraiment que je rentre.

Elle évite mon regard mais je regarde ses petites joues, encore rouges de plaisir, s'en aller en furie sans même me laisser un dernier regard.

Je le regarde partir et je souris. Je souris parce que je suis heureux de voir que cette petite merde de Benjamin n'a pas l'air de faire son travail correctement apparemment... Tant mieux pour moi.

Je respire lourdement avant de poser ma main sur mon erection essayant de la calmer puis je viens m'asseoir sur l'un canapé avant de regarder cette immense baie vitrée qui donne vue au un très petit jardin fermé.

- Tu as parlé avec elle ? Me demande Ace qui rentre violemment dans la pièce.
- Hm... Qu'est-ce que tu as trouvé comme excuse ?
- J'ai demandé à une secrétaire de réimprimer des papiers qu'il avait déjà signé pour qu'il les signe à nouveau en lui faisant croire que c'était urgent.
- Merci.
- Mais je te préviens, plus de Hana. Ça suffit. D'ailleurs ce soir je passe chez toi, j'ai quelqu'un à te faire rencontrer.
- Je m'en branle Ace.
- Gabi, fais un effort.
- Je m'en branle, c'est pas assez compréhensible ?
- Hey... Je ne veux pas encore jongler avec tes réseaux, surtout après ta petite baston. Alors pour une fois, ferme là et fais ce qu'on te demande.

Fausse Identité Où les histoires vivent. Découvrez maintenant