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Putin mais quel con !
À quoi je joue... Pourquoi j'ai dis ça ! Putin de merde... Elle va juste me haïr et..
Putin il faut que j'appelle Carmen, pensé-je en me touchant le front.

Je la cherche rapidement dans mes contacts, complètement énervé, avant de monter dans la voiture de mon chauffeur.

- Allô ? Souffle-t-elle depuis son téléphone.
- Carmen. J'ai... Putin ! Aide-moi !
- Gabriel... Tu es énervé ! Qu'est-ce qui ne va pas ? Le rendez-vous à Londres c'est mal passé ?!
- Oui ! Oui et oui ! Ça me monte les nerfs je ne sais pas quoi faire ! J'ai tellement envie de...
- Gabriel, s'il te plaît, je ne comprends pas...
- Où je vais avec Hanna ?! Qu'est-ce que je veux avec cette fille ? Je lui en veux mais... Putin.
- Tu as vu Hanna ? Me demande-t-elle souriante à l'autre bout du fil.

Malheureusement pour moi, je crois qu'Hana a été un vrai coup de cœur pour ma sœur qui l'adore. Ce qui ne m'aide pas beaucoup.

J'ai sois Ace qui l'a hais complètement ou sois Carmen qui l'aime un peu trop. Super. Ça n'aide pas...

- Carmen... Aide-moi parce que je te jure que là, je suis capable de tout péter !
- Mais Gabriel... Calme-toi bon sang. Laisse les choses se faire et-
- Si je laisse les choses se faire c'est avec un autre type qu'elle finira ! La coupé-je brutalement.
- Mais attends, je ne comprend pas ! C'est toi qui lui a dit de repartir à Londres. C'est toi qui a mis un terme à votre relation.
- Parce qu'elle m'a menti ! Hurlé-je presque au téléphone.

Carmen respire brièvement pour se détendre à l'autre bout du fil.
Son calme et sa douceur sont inébranlables et c'est bien pour ça que je l'appelle car je suis à deux doigts de balancer ce putin de téléphone de merde avant de virer Benjamin !

- Je comprends Gabriel... Je te jure, mais je pense que tu aurais dû faire les choses autrement. Pourquoi tu laisses toujours ton impulsivité parler ? Regarde où tu en ai, tu débordes de jalousie.
- Et je fais quoi ?!
- Tu as vraiment besoin que je te dise quoi faire ? Tu es un grand garçon et je sais à quel point tu peux être doux et délicat. Alors donne tout ! Je dois te laisser. Ma collègue vient d'arriver... Bisous Gabriel. Je t'aime fort !

Elle raccroche brutalement et je regarde mon écran noir. " Doux et délicat" ? Je viens de lui claquer qu'elle avait une petite de vie de merde et que je ne la toucherai même pas avec un bâton.

- PUTIN ! Dis-je fermement avant de me tenir le visage.

Je ne peux pas repartir bêtement au Japon sous le coup de l'énervement. Je ne veux pas pas qu'elle me glisse des doigts.

- Monsieur qu'est-ce qu'on fait ? Où allons-nous ? Me demande le chauffeur de la berline.
- On va attendre Benjamin... Il vaut mieux pour lui qu'il arrive dans les minutes à venir.

Il ne se fait justement pas prier et vient rejoindre d'un pas rapide la voiture.

- Te voilà... Dis-je d'une ton froid et maussade.
- Oui désolé. C'est compliqué de savoir ce que tu veux quand tu n'es pas là ! Je n'ai pris que dès trucs certifié, je pense que ça valorisera vraiment-
- Et elle ? Le coupé-je.
- Elle quoi ? Me répond-il surpris en s'attachant.
- Avec elle ?
- On va boire un verre ce soir.

Je vais lui péter la gueule. Je vais lui péter la gueule. Je vais lui péter la gueule.

- Tu as le temps d'aller boire un verre ? Avec tout le travail que que tu as ?! lancé-je avec un ton hautain.
- Oui Gabriel. J'ai le temps... Et j'ai envie de dire, je ne vais certainement pas manquer une sortie avec cette nana.
- Elle a l'air d'une chaudière. Méfie-toi...
dis-je d'un ton sarcastique.
- On a discuté un peu et je l'ai trouvé adorable. Je ne vois pas pourquoi tu as été si audieux...
- Adorable ? Putin je rêve...
- Un problème avec cette fille ?
- Non. Lâché-je froidement. Aucun. Je m'en fou.

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