On est sensé prendre l'avion à 13 heure pour rentrer au Japon et il n'est toujours pas là...
J'attends patiemment dans le hall de l'hôtel, assis patiemment dans un des fauteuils club en cuir, entrain de boire un café.
Putin, faite que je ne bute pas ce mec devant tous ses gens, je risquerais de laisser trop de témoins de cette scène.
- Gabriel ! m'interpelle une voix masculine.
- Te voilà bordel...Je me lève brusquement tout en déboutonnant ma veste de costume, prêt à l'affronter mais son regard est totalement neutre et ne laisse paraître aucune émotion ce qui me coupe dans mon geste.
Je le regarde un peu perplexe ne comprenant pas trop pourquoi il paraît si neutre.- Arrête de te poser des questions, on devrait partir.
- Qu'est-ce que vous avez fait ?! Lui demandé-je sur un ton glaciale.
- Qu'est-ce que tu penses qu'on a fait Gabi, sérieusement ?! Tu crois que je lui ai pris ses élastiques pour lui faire des couettes ?
- Putin, je vais te tuer ! Begonné-je en le fusillant du regard.
- Mais c'est toi qui pose des questions débiles ! Évidemment qu'on a baisé ensemble ! Tu t'attends à quoi ?! Me lance-t-il sans tact totalement incompréhensif.Sans même me contrôler je viens lui mettre une violente droite dans le nez, totalement énervé par son petit air ahuris .
Il l'attrape immédiatement avant de regarder ses mains pour voir s'il ne saigne pas avant de poser ses yeux paniqué sur moi tout en faisant tomber son porte document dans ce grand hall qui s'arrête de vivre pendant ce court instant.- Putin Gabriel ?! T'es sérieux ? Tu n'es plus avec elle !
- Je rêve... Tu te tapes Hana et tu voudrais que je te serre dans mes bras aussi ?!Je m'approche à nouveau pour le frapper mais il vient immédiatement surenchérir me faisant tomber sur le sol, renversant la table en verre derrière nous, créant un énorme vacarme laissant les gens autour de nous laisser échapper des bruits d'inquiétude.
- Messieurs ! Messieurs ! S'ecrit l'un des hôteliers en courant vers nous.
Je me relève immédiatement avant de le faire tomber à son tour avant de le frapper violemment quand la sécurité arrive pour venir nous séparer.
****
Je suis calmement assis dans l'une des pièce du commissariat, regardant calmement le mur en brique blanches devant moi.
Je regarde mon poing encore en parfaite état avant de poser les yeux sur le type assis à côté de moi qui m'ignore délibérément.
Je commence à m'impatienter quand je vois Hana débarquer en basket. En basket ?!Je fronce les sourcils surpris et je la vois se diriger vers moi, énervée comme jamais je ne l'ai vu.
Je m'apprête à ouvrir la bouche mais elle vient me voler la parole sans même que je puisse avoir le temps de souffler une syllabe.- Pourquoi tu as fait ça ?! Gabriel ?!
Elle m'attrape fermement mon bras, beaucoup trop gros pour sa petite main , pour me secouer légèrement.
- Je te parles putin, Gabriel !
- Tu ne peux pas te faire sauter par un mec d'ici, non, il faut que tu ailles chercher quelqu'un que je connais... Forcément !
- C'est trop ! C'est trop ! Repète-t-elle en posant ses mains sur son visage laissant les émotions venir. Tu te rends compte de ce que tu fais là, Gabriel ?
- Je suis désolé... Dis-je d'une petite voix.
- Désolé pour quoi ?!
- Pour tout ! Hana... Ne pleure pas.
- Oh je ne vais pas pleurer ! Ment-elle.
- Je ne veux pas qu'il-
- MAIS TU NE CHOISIS PAS GABRIEL ! M'hurle-t-elle dessus. Je n'ai pas choisi moi, je n'ai pas choisi la façon dont tu m'as jeté ! Alors toi non plus, tu ne choisis pas !
- Je regrette Hanna... Si je pouvais je ferais les choses autrement.
- Tu ne peux pas. Je n'oublie donc pas que ma pauvre petite vie de merde ne t'intéresse pas.Mais qu'est-ce qui m'a prit d'être aussi méchant ce jour là... Quand je remarque les larmes dans ses yeux parfaitement maquillés, je devine à quel point j'ai dû la blesser.
La colère me monte quand je vois Benjamin arriver avec une attelle au poignet.- Hana, on y va. Lui murmure doucement Benjamin.
- Hana... soufflé-je en la voyant totalement m'ignorer. Benjamin, je te jure que si tu passes la porte avec je te vire !
- Je pense que tu régleras ça avec ta sœur. Carmen est une bonne avocate.Mais quel enculé, c'est pas vrai ! Je lève les yeux au ciel avant de sourire puis je pose les yeux sur Hana.
Je sais que j'ai merdé. Là, je le sens bien.
Elle serre son sac à main avant de venir suivre Benjamin pour partirQuelques minutes plus tard, assis sur le banc, j'attends que ma soeur arrive. J'entends ses talons venir vers moi et je me lève immédiatement.
Je perds bien vite mon sourire quand je la voit aussi en colère.- Tu prends tes putins d'affaires et on y va. Me lâche-t-elle avec mépris.
Jamais, je dis bien jamais, je n'ai entendu Carmen employer ce genre de langage. Elle qui est d'habitude d'une douceur frôlant la soie et devenu aussi rêche qu'un papier à poncer encore neuf. Et je peux vous dire qu'on est sur du grain 80 là...
- Écoute, Carmen je suis désolée je...
Elle me prend violemment par la chemise et je la regarde dans les yeux, apeuré.
- Tu as de la chance que Benjamin soit adorable ! Comme si je n'avais déjà pas assez à faire avec ta petite putin d'ex tu viens frapper ton salarier ?! Il a le poignet fracturé à cause de toi gros con !
Heureusement pour toi, HEUREUSEMENT, hausse-t-elle le ton, il n'a pas voulu porter plainte. Hana l'en a dissuadé. Si tu ne voulais pas qu'elle refasse sa vie, tu n'avais qu'à agir comme un homme et pas comme un petit garçon colérique et prétentieux.Elle prend ma veste et me la balance violemment, ne me laissant même pas le temps de pouvoir en placer une.
- Je devrais te tuer ! C'est le travail de Ace de te gueuler dessus pas le miens...
J'espère pour toi que ça ne s'ébruitera pas parce que sache que ta brutalité risque de jouer en ta défaveur au procès ! Tu m'entends quand je te parle imbécile ?
- Oui Carmen. S'il te plaît, arrête de me gronder.Elle souffle lourdement avant de se tenir l'arrête de bout des doigts, l'impression qu'elle laisse partir son démon interne avant de redevenir elle-même.
- Qu'est-ce qui ne va pas chez toi ?
Tu ne peux pas être jaloux de quelqu'un que tu n'as pas voulu !
- Je l'ai perdu...
- Bien-sûr que tu l'as perdu, lance-t-elle en replacant son sac Hermès. J'espère qu'elle ne reviendra pas vers toi. Tu ne la mérite clairement pas. Partons.Je lève le menton affecté par ses mots avant de la suivre tout en fermant ma grande gueule parce que je sais que j'ai juste un peu tord. Un peu.
De toute façon, ce n'est pas la première fois que Carmen vient me chercher au commissariat. J'ai fais bien pire, mais jamais pour des sentiments. Dès sentiments aussi insignifiants et puérils.Nous montons dans sa voiture et elle vient brutalement claquer sa portière me faisant comprendre qu'il lui reste une once d'énervement.
- Ace à raison. Je ne veux plus que tu t'approche d'Hana, je ne veux pas non plus que tu lui parles.
- Et Benjamin ?
- Tu le laisses faire sa vie ! Bon sang, Hana n'est pas un terrain ! Ce n'est pas une propriété ! Elle a le droit de voir d'autres gens.
- J'aimerais qu'elle voit des gens qui ne soit pas dans mon cercle de connaissances.
- Tu vas te tenir à carreaux ! Au moins jusqu'à ton procès. Tu vas continuer de bosser avec Benjamin et faire semblant de rien. C'est clair ?!
- Hm.
- Gabriel est-ce que c'est clair ?
- Bordel, oui Carmen !Elle s'apprête à répondre mais ne me dit rien. Elle pose les mains sur son volant avant des resserrer ses doigts.
- je déteste conduire en Angleterre ! Gabriel je te hais là vraiment, sache-le.
Je rigole discrètement amusé de la voir autant énervé et je tourne le visage.
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Fausse Identité
Romance⚠️ Il s'agit d'une romance SMUT⚠️ Hanamaru Kimura, c'est une fille banale. La banalité, c'est son quotidien. Mais si le destin brusquait violemment cette banalité ? Alors qu'elle devait partir en voyage d'affaire au Japon, sa compagnie aérienne fait...