Chapitre 31

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Le lendemain matin, Hana est paisiblement allongée dans le lit, toujous entrain de dormir et je suis assis dans l'un des fauteuils avec mon ordinateur entrain de parler avec Carmen par mail pour lui joindre quelques documents signés qu'elle m'a demandé auparavant.

J'ai beau être concentré par ce que je fais, je suis conscient que la tranquilité ne durera pas.
Je ne sais pas quand ni comment Saori risque de frapper... Et j'ai peur de ça.
J'ai peur pour elle. J'ai peur de ne pas réussir à contrôler le déferlement de haine qu'elle va prendre par ma faute. Parce que je suis Gabriel Huang, tout simplement, malheureusement.

J'aimerais qu'elle reste là. J'aimerais la garder avec moi pour toujours...

Je regarde la courbe de sa hanche à travers les draps et je viens passer ma main sur mon menton avant de reposer mon regard sur mon écran pour me reconcentrer mais c'est dur. Très dur.

Mon regard fuit à nouveau mon ordinateur quand elle se met sur le dos m'offrant sa poitrine dénudée et je rigole silencieusement. Elle se fou de moi ?

Ses longs cheveux ébouriffés se baladent sur son visage endormi lui donnant un petit charme.

Je pose mon ordinateur sur le bureau et je viens doucement me lever pour venir m'approcher du lit quand mon téléphone se met à sonner.

Je l'ignore complètement et je viens délicatement tirer le drap qui la recouvre légèrement. Je le regarde glisser le long de son ventre, puis ses cuisses, avant d'arriver finalement vers ses pieds après avoir langoureusement glissé sur sa peau.

- Gabriel... Murmure-t-elle en s'essuyant les yeux.

Je lui embrasse délicatement la cheville avant de venir embrasser sa cuisse. Elle fait mine de ne pas se réveiller mais je la vois sourire.

Je viens doucement lui retirer son string du bout des doigts, excité par son corps quand son téléphone sonne.

- Ne répond pas...
- Attend... Me demande-t-elle.

Attend ? Elle ne voit pas comme je bande là, sérieusement ?

Je la tire violemment vers moi, ce qui l'a fait rire, et je viens embrasser son pubis avec douceur lui faisant comprendre que je m'apprête à la manger pour le déjeuner.

- Léo ? S'insurge-t-elle en redressant sa tête. Pourquoi tu m'appelles ?

Putin... C'est possible de chercher la merde à ce point ? Je rêve ? Il l'appelle sur son putin de téléphone...

Je viens brusquement plonger ma tête entre ses jambes et elle vient violemment m'attraper les cheveux surprise par ma brutalité impulsive. Je lui embrasse délicatement ses lèvres avant d'y faire glisser ma langue.

- Attends... Attends. Je ne comprends pas, qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Haha. Merde. Ce petit pisseux de merde est entrain de cafter. Ce n'est pas grave !
J'ai de quoi lui faire penser à autre chose... J'ai intérêt de faire vite !

Je viens délicatement poser à nouveau ma langue sur elle et je l'entends retenir son souffle en faisant tomber sa tête en arrière.
Elle la relève immédiatement en fronçant les sourcils, me faisant comprendre que ce fils de pute lui a sûrement dit que j'ai peut-être été un petit peu, voir très légèrement, "maladroit" dirons-nous.

Elle s'apprête à ouvrir la bouche pour m'engueuler mais je viens insérer mes doigts en elle tout en me relevant pour me concentrer sur mes gestes.

- Léo... Écoute, se coupe-t-elle en se mordant les lèvres, je te rappelle là je dois...

Elle se retient de gémir alors que je joue parfaitement du mouvement de mon avant bras, d'avant en arrière, pour que mes doigts lui donne envie de gémir.
Vu comme elle mouille, je ne pense pas que sa conversation soit si importante finalement...

- Raccroche, lui ordonné-je, raccroche ou je te jure qu'il va m'entendre te baiser.

Mécontente, elle m'attrape fermement le poignet mais mon sourire l'inquiète plus qu'autre chose. Je continue mes vas et viens, laissant mes veines se dessiner sur mon avant bras et je la vois me regarder de son petit air de chien battu, prête à lâcher son téléphone, refermant ses jambes sur moi.

- Gab... Gémit-elle.

Elle vient s'accrocher aux draps en faisant tomber son téléphone et je la regarde profiter de son orgasme avant de venir raccrocher son téléphone.

J'enlève mon boxer, j'attrape mon érection encore chaude mais elle vient violemment me stopper en me poussant avec son pied.

- Tu as frappé Léo ?! S'énerve-t-elle.
- Putin qu'est-ce qu'on en à foutre ?! Bordel vient ici... Grogné-je en lui attrapant les hanches.
- Alors là, crois-moi, commence-t-elle, tu peux rêver. Arrête de lui donner de l'importance !
- Mais cette petite merde m'énerve ! Bordel, Hana, viens on baise !

Elle se lève brusquement du lit avant de se diriger vers la salle de bain et je la regarde partir. Non...

- Hana, grogné-je, ne me laisse pas avec une trique comme ça ! Je te jure que tu vas me le payer.
- Branle-toi ! Hurle-t-elle depuis la douche.

PUTIN ! Non... Je vais vraiment lui péter la gueule à ce petit connard. Voilà ce qu'il me fait rater. Je m'allonge dans le lit légèrement déçus, mais je prends sur moi car je le sais, c'est de ma faute.

- Gabriel. Lâche fermement Hanna avec une petite voix.

Je me relève brutalement du lit en entendant mon nom entier sortir de sa bouche.

- Oui ? Demandé-je inquiet.
- Saori, elle... Putin.

Je me lève immédiatement pour la rejoindre dans la salle de bain et je la vois faire les gros yeux devant son téléphone.

- Quoi ?! Qu'est-ce qui ne va pas ?!
- Ça. Là, me montre-t-elle, là c'est moi.

Je lui prends son téléphone des mains et je devine évidemment le corps d'Hana sur le lavabo d'Aya.
On ne me voit pas clairement sur la photo mais on devine très clairement à notre position qu'on ne fait pas une raclette. Vu comment je tiens fermement ses cuisses, je n'étais clairement pas entrain de manger de la charcuterie.

" Ils les aiment bien sales les filles de nos jours. Elle ressemble fortement à quelqu'un non ? Hmmmm... KMA B...."

Heureusement, on ne voit pas son visage. On ne le voit peut-être pas mais Saori fait bien en sorte de nous montrer que c'est elle.

Je me touche la mâchoire pris au dépourvu. Je savais qu'un moment où un autre Saori attaquerait... Mais je ne pensais pas qu'elle attaquerait aussi fort.

- Hana...
- Là, Gabriel, je pense que l'on va rentrer.
- Attend Hana... Je vais-

Mon téléphone me coupe dans mes dire et je décroche aussitôt en voyant le nom de Ace.

- GABRIEL ! Dis-moi qu'elle n'a encore pas vu ?
- Si... À l'instant. Engage des poursuites. S'il te plaît.
- Gabi, Elle à porté plainte pour violences conjugales et manipulation, tu devrais-
- Occupe-toi d'Hana. Le coupé-je. Elle n'a rien à voir...
- D'accord. Elle va bien ?
- Elle ne va pas bien non ! Elle est presque nue sur la photo Ace ! Fais en sorte de la retirer. Cette petite salope à des millions d'abonnés. Je veux éviter le pire.

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