Fausse Identité

chapitre 25

Je discute calmement avec Ace qui s'occupe de gérer tous les contrats et les évènements que j'ai pû planifier avec Saori pour les annuler. Il est étrangement sérieux et presque froid. C'est vrai que je l'ai poussé à bout ces derniers temps...

Je le regarde passer des coups à n'en plus finir et je souffle, exaspéré de voir que cette gonzesse me traîne partout pour vendre son image.

- Carmen ne devrait pas tarder... Souffle Ace.

Je le regarde avec son téléphone en main et je ne saisis pas tout à fait. Ma soeur ?

- Pourquoi Carmen viendrait ?
- Parce que c'est ton avocate.
- Oui... Et ?
- Saori risque de porter plainte contre toi abrutis.

Je souris par fierté avant de lever les yeux au ciel. Porter plainte contre moi. Elle sait très bien qu'elle ne gagnera jamais un seul procès mais cela risque de ternir de façon drastique l'image des hôtels Huang.

Je me touche doucement le visage avant de sentir mon téléphone vibrer. Je le sors de ma poche avant de voir un message de ma banque concernant mon compte personnel.

J'ouvre la notification et... 11 640 Dollars ?! Je cherche toute de suite ce qu'elle a bien pu acheter mais je ne reçois rien d'autre.

Je suis curieux. Qu'est-ce que ça peut-être ?

Je fais signe de la main à Ace que je reviens et je me dirige vers mon bureau. Quand j'ouvre la porte elle me regarde avec ses joues bien rouges et elle comprend immédiatement que je suis là pour sa bêtise. Bêtise que je lui ai dit de faire de toute façon.

- Hana ? Qu'est-ce que tu as pris ?
- J'ai...

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase que mon téléphone sonne, je décroche en la regardant dans les yeux totalement intrigué quand elle se lève de suite interpellé par mon appel.

- Monsieur Huang. Bonjour, suis Hatashi de la marque agent provocateur. Nous avons bien reçus votre commande et vous remercions de l'intérêt que vous portez à notre entreprise. Nous aimerions savoir si vous souhaiteriez être livré dans la journée ?
- Gabriel ! Murmure Hana. Donne-moi ton téléphone ! Tu ne dois pas savoir !
- Dans la journée ? Demandé-je sans comprendre. Le plus tôt possible c'est quoi pour vous ?
- Monsieur, le plus tôt serait 15 heures pour nous. Par contre vous n'aurez pas l'entièreté de la commande. Un de vos produit commandé n'est pas dans notre entrepôt Japonais.
- Bien... Si il y a besoin de quoi que ce soit, je vous communiquerai le numéro de mon agent. Il se chargera des détails.
- Au plaisir monsieur, Huang. J'espère que vous serez satisfait.

Je raccroche et je lance un regarde perplexe à Hana.

- Tu sais quoi ? Je ne vais poser aucune question.
- Mais j'espère bien ! Tu m'as dit que je pouvais. De plus, c'est pour toi.
- Tu m'achètes des choses avec mon argent ? Ce n'est pas la définition exacte d'un cadeau... Dis-je en me moquant d'elle.
- C'est un cadeau pour toi, mais tu ne peux pas te l'offrir.

Qu'est-ce qu'elle me raconte ?! Je pose ma main sur mon front prit par la réflexion puis je pose mon regard sur sa bouche.

- Quand dois tu rentrer ?
- En fin de semaine...
- Très bien alors on part ce soir.
- Où ? Me demande-t-elle surprise.

Si elle pense être là seule à pouvoir nous la jouer mystérieuse, elle se trompe.
Je pose délicatement ma main dans le bas de sa nuque avant de la tirer vers moi pour l'embrasser. Je savoure ce baisé volé, qui commence à s'éterniser chaudement quand je la sens poser ses mains sur mes épaules tout en resserrant le tissus de ma chemise entre ses doigts.
Je ressere un peu plus ma main dans son cou quand je la sens délicatement attraper ma lèvre inférieure avec ses dents.

Si j'avais devant moi assez temps pour la prendre sur mon bureau, je le ferais !
Mais là, avec Ace juste à côté et ma soeur qui risque d'arriver, c'est compliqué.

- Arrête ça... J'ai des choses beaucoup plus sérieuse à faire.
- Je viens de te piquer 12 000 dollars... Je m'attendais à être un peu plus gronder je te l'admets. Me susurre-t-elle.

Elle vient commencer à déboutonner mon pantalon tout en rigolant et je souris avant de faire les gros yeux.

- Hana ! Ma soeur va arriver...
- C'est trop dommage...

J'essaye de retenir ses mains beaucoup trop baladeuses pour éviter tout débordement que je ne saurais contrôlé mais je n'ai même pas le temps de cligné des yeux que je sens la chaleur de sa main dans mon putin de caleçon.

Je lui attrape violemment le visage pour l'arrêter et je viens brusquement la plaquer contre mon bureau faisant tomber quelques babioles.

- Putin mais toi...
- On en reparle ce soir... Me dit-elle avec son petit sourire arrogant.
- Ce soir, on aura pas le temps de parler.

Je fais une totale pression sur elle à la limite de lui enlever son petit pull en cachemire beige.

- Gab ? Tu fous quoi ça va ? Me demande Ace depuis l'autre côté de la pièce.
- Ouais ouais, j'ai fait tomber un truc j'arrive.

Je la regarde fermement et putin, je me retiens de ne pas la retourner violemment pour lui enlever son putin de petit jean et lui claquer les fesses.

Je prends une grande inspiration et je sors de la pièce.

- Je vais pisser... J'arrive. Dis-je à Ace.

Je suis enfermé dans les toilettes tentant de calmer ma putin d'érection mais je viens pour je ne sais quelle raison repenser à sa putin de bouche maquillée de son gloss qui s'apprête à me-

- Gabriel, c'est moi. Lance ma soeur de sa douce voix.

Merci ! Quoi de mieux que ma soeur pour penser à autre chose. Je sors immédiatement des toilettes, l'esprit ailleurs et je viens me laver les mains pour venir l'embrasser.

- Ça va ? Lui demandé-je.
- Oui et non, j'aurais préféré te voir dans d'autres circonstances mais bon... Maman voulait venir.
- Orh qu'elle s'occupe de son putin de jardin et qu'elle aille planter 4 carottes.
- Gabriel... Grogne Carmen.

Ace rigole avant de regarder Carmen toute entière.

- Ça-ça va ? Bégaye-t-il. Tu es splendide.
- Merci Ace. L'ignore-t-elle avant de sortir un énorme dossier sur la table. On a énormément de travail, si on veut contrer un possible attaque de Saori il va nous falloir tour ce que tu as. Message, photos, médecin etc...
- Je sais bien...
- Ace, tu devras t'occuper de l'aspect médiatique, car si cela arrive, il faudra avoir un coup d'avance sur la presse et éviter les gros titres scandaleux.
- Ça je gère... Ne t'inquiètes pas ! De toute façon, je m'apprête à publier ta lettre de rupture. Me dit-il en me regardant.

Les problèmes vont commencer et cela risque de venir éclabousser Hana qui n'a rien demandé... Partir quelques jours loin de tout ça évitera qu'elle en soit la première touchée.
Je ne veux pas que Saori s'approche d'elle...