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Pdv de Djamila.

Il faisait chaud, très chaud. Mon corps était en feu. Et j'en ignorais la raison. Ma tête était douloureuse, comme si elle se faisait frapper par un marteau. Malgré la chaleur de mon corps, j'avais des frissons. En bref, je n'allais vraiment pas bien. Je pense avoir attrapé un coup de froid. J'aurai peut-être dû éviter de m'endormir avec la climatisation à fond. Si c'est vraiment le cas, mon corps est devenu bien fragile.

Zara et James s'étaient aperçus que je n'allais pas bien. Alors ils m'ont cloué au lit. Mais même ainsi rien n'allait. J'avais essayé de prendre des cachets pour la fièvre, mais Zara était formellement contre. Elle disait que ça pourrait être dangereux, pendant que moi je n'y voyais aucun danger. Ce n'était pas la première fois que j'allais le faire. Faut dire que je suis une experte dans le domaine.

Mais voyant à quel point elle était contre, j'ai abandonné. A la place, elle avait mis une serviette froide sur mon front, pour essayer de baisser ma température. La pauvre était en panique.

Djamila. Arrête de paniquer autant. Je suis sûr que ce n'est qu'un petit rhume. Rien de grave.

Zara. Tu parles, mais tu n'en es pas sûr toi-même. Il n'y a pas moyen de faire venir un médecin ici ? J'ai peur qu'en te déplaçant pour l'hôpital ton état s'aggrave.

Djamila. Mais non. Je t'assure que ce n'est pas aussi grave que tu le penses.

Zara. Et si c'était le cas.

Djamila. Si c'était vraiment le cas, je serai actuellement dans un hôpital.

Zara. Dis pas ça tu me fais peur. David va me tuer s'il l'apprend.

Djamila. C'est pas comme si c'était ta faute hein.

Zara. Eh bah tu vois, mon frère ne comprend pas ce genre de chose.

Elle était vraiment au bord de la crise de panique. La pauvre marchait dans tous les sens dans la pièce, à tel point que ça me donnait le vertige.

Quelques instants plus tard, j'avais réussi à la calmer, en lui disant que j'avais sommeil et que la voir marcher ainsi m'empêchait de me reposer. Elle s'était un peu apaisée et m'avait laissé seule dans la chambre. Et sans m'en rendre compte, je m'étais vraiment endormi. Comme si je n'avais plus une goutte d'énergie dans mon corps.

***

C'était froid, et tellement confortable. Cette sensation, c'était comme être sur un nuage. Bien que je n'y sois jamais allée, je parie que c'est à ça que cela ressemblerait. C'était tellement agréable.
Puis des lèvres se sont posées sur mon front, juste après que j'ai attrapé cette chose qui me procurait une telle sensation de confort. Lentement, mes yeux se sont ouverts, pour rencontrer des iris noires profondes, qui me fixaient avec un regard doux. David. Quand il s'est rendu compte que je m'étais réveillé, il m'avait simplement sourit.

Mais ses yeux le trahissaient.

David. Comment tu te sens ?

Djamila. Un peu mieux. Quand es-tu arrivé ?

David. T'as consulté un médecin ?

Djamila. Réponds moi d'abord tu veux bien ?

David. Il y a moins d'une heure. Alors le médecin ?

Je l'avais regardé calmement, réfléchissant à ce que je devais lui dire. Si je lui dis que oui, il saura que c'est un mensonge, car je suis sûr que Zara lui a déjà tout dit. De l'autre côté si je lui dis non, il va être en colère et me gronder. Dans les deux cas je me fais gronder. Soupir.

Chronique de Djamila: Deux mondes amoureux Où les histoires vivent. Découvrez maintenant