Epilogue

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Pdv de Djamila

03h09

C'était calme, beaucoup trop calme. En général à cette heure, on entend des pleurs qui remplissent la pièce à travers le babyphone. J'ouvris aussitôt mes yeux pour descendre du lit et aller à la decouverte de l'origine de ce silence. J'ouvris la porte de notre chambre et traversa le couloir pour la pièce d'en face. Mes yeux se posèrent sur David, tenant dans ses bras le bébé. Il était assis sur le fauteuil proche du berceau, la tête du bébé posé sur son torse, tous les deux endormis. A cette vue, je ne pus m'empêcher de sourire. Ils étaient si mignons tous les deux, et ils avaient l'air déjà si proche. Encore plus que le jour de l'accouchement.

Cela faisait maintenant 4 mois que nous avions accueilli le bébé à la maison. Un petit garçon, qu'on avait décidé de nommé Noah.
Je me souviens encore du jour de l'accouchement comme si c'était hier. J'étais de sorti avec Diana et Zara au centre commercial pour acheter des vêtements pour le petit. Comme très souvent, David n'était pas vraiment d'accord mais finit par céder. De plus ça faisait tellement longtemps que je n'étais pas sorti depuis notre retour en Amérique. C'était agréable de sortir et prendre un peu d'air frais après tout ce temps.

Tout se passait bien jusqu'à ce que le petit ne fasse des siennes. En sortant de l'ascenceur, des contractions avaient commencé à se faire sentir. Je m'étais assise sur l'un des bancs de la galeries, ne pouvant plus vraiment marcher. Diana avait compris ce qui se passait j'imagine, puisse qu'elle me disait de prendres de grandes inspirations et de garder mon calme et avait demandé à Zara d'appeler les secours. Ils étaient vite arrivés, et sur le chemin vers l'hôpital le plus proche, je perdis les eaux. Le travail avait commencé, une semaine avant la date estimée par le médecin.
Dès mon arrivée, j'avais été pris en charge et dirigé direct vers la maternité.

Je poussais du mieux que je pouvais, c'était douloureux on va pas se mentir. Franchement respect à toutes les mamans. J'avais l'impression que je pouvais perdre connaissance à n'importe quel moment. Plus tard, David était entré dans la pièce et m'avait tenu la main et m'encourageait. Quelques minutes plus tard, des pleurs se firent entendre dans la pièce. Vu comment il pleurait, il devait être en bonne santé, ce qui fut confirmer par la sage femme. Dieu merci. Quel soulagement.
Ils étaient tellement heureux ce jour là. J'ai l'impression qu'ils l'étaient presque un peu plus que le jour du mariage. Pas que je m'en plaigne, j'aurai été pareil à leur place. David lui, me regardait avec insistance et un sourire sur les lèvres. Je crois qu'il était heureux, très heureux même mdr. Il ne cessait de me dire à quel point il m'aimait et qu'il était fier de moi.

Depuis la naissance de Noah, il ne le lachait pas, préférant parfois travailler de la maison pour rester avec lui, plutôt que d'aller à l'entreprise. Il détestait l'entendre pleurer, il le chouchoutait vraiment. Et chaque fois que Noah était dans ses bras, il se calmait très vite, et s'endormait vite également, toujours la tête posée sur le torse de son père. J'imagine que vu qu'ils se ressemblent, ils se sentaient très proches l'un de l'autre. Et en parlant de ressemblance, nous étions aller voir le docteur pour examiner Noah suite aux problèmes psychiatriques de David. Le docteur a dit qu'il était encore trop tôt et que nous devrions revenir quand il sera un peu plus grand, ou lorsque des symptômes commenceront à apparaître. Mais il avait aussi dit qu'il y avait très peu de chances qu'il ait les mêmes problèmes que son père. C'était plutôt rassurant.

Djamila. Hey, chérie ?

J'avais posé ma main sur sa cuisse pour le réveiller calmement et il avait ouvert les yeux. Il soupira avant de poser ses yeux sur moi.

David. Qu'est-ce que tu fais ici ?

Djamila. Je te repose la question. On s'était entendu que je m'en occuperais cette nuit car tu as reunion importante dans la journée. Tu devrais aller dormir, aller!

Chronique de Djamila: Deux mondes amoureux Où les histoires vivent. Découvrez maintenant