Pdv de Charlotte.
Grrrr elle m'énerve trop celle là. J'en ai marre. Et puis qu'est-ce qu'il lui trouve? Elle n'a rien. Aucun sens du mot raffiné, sophistiqué, élégante. Elle n'a rien d'une femme de sa classe sociale. Alors que moi j'ai absolument tout. Le style, le parler, le marcher, le manger. Elle n'a rien du tout. Elle mange de vulgaires plats traditionnels, qui n'ont plus de goût depuis un bon moment. On dirait qu'elle vit au 19 ème ou alors 20 ème siècle wesh. Je ne comprends pas ce qu'il lui trouve à elle? Niveau beauté je la surpasse. Je la surpasse en tout. Merde. Ça me met en rogne.Vous allez vous demander pourquoi je suis sur le point de péter un câble. Et bah vous le savez déjà je suppose. J'ai vu cette salope qui me sert de sœur entrer avec mon Daniel dans sa chambre. Et de plus, j'entendais des gémissements faibles en sortir. La pute elle ose coucher avec mon mec. Elle va le regretter.
(C'est pas vraiment ton mec, il t'a envoyé balader à plusieurs reprises)
Oh la ferme toi tu veux.
Je descendais en bas quand je suis passé devant sa chambre. Je l'entendais rire avec lui et Mia. J'entrais sans toquer, et le trouvais torse nu. Putain le corps de ce mec. Ils m'avaient vu, et il avait aussitôt porté son t-shirt pour que mes yeux se dégage de son corps de dingue. Djamila me regardait simplement sans un regard noir, sans une pointe de jalousie. Elle est normale? La majorité des meufs auraient pété un câble si jamais on regardait leur mec de la sorte. Mais elle non.Charlotte. Bonjour
Mia. Bonjour grande sœur.
C'était pas pour toi ce bonjour mais pour lui.
Daniel et Djamila. Bonjour.
Charlotte. Dis donc Djamila où étais-tu hier? James était inquiet?
Daniel. Elle était chez moi.
Quoi?!?
Charlotte. Ah d'accord. Sinon comment vas-tu Daniel?
Daniel. Je vais bien merci. Bon je dois aller au boulot maintenant.
Mia. Déjà, mais non.
Daniel. Ne t'inquiète pas petit cœur. Ce soir je t'emmène manger, rien que nous deux.
Djamila. Et moi alors?
Daniel. J'ai juste dit elle et moi.
Il fit un clin d'œil à Mia avant de faire un sourire à Djamila. Qui semblait, calme comme d'habitude.
Djamila. C'est bien, pas de problème.
Daniel. Super. Alors petit cœur tu t'apprête avant que je n'arrive OK.
Mia. Oki.
Il fit un bisou sur le front de Mia et embrassa Djamila à pleine bouche pendant que Mía fermait les yeux et que moi j'imaginais Djamila écrasée par un train.
Il s'en alla et Mía aussi. Je restais avec Djamila qui me regardait.Charlotte. Tu penses vraiment qu'il t'aime? Mdr, quand il aura marre de te baiser, il ira voir ailleurs. Et je peux même te le prouver. Je vais le tenter et tu verras je l'aurai dans mon lit.
Elle me regardait calmement avec un sourire. Elle est psychopathe ou quoi?
Charlotte. Je peux même te le promettre si tu veux. Tu veux?
Djamila. Tu es très drôle Charlotte. Tu penses vraiment qu'il va coucher avec toi? C'est pourtant lui qui t'a repoussé de nombreuses fois.
Charlotte. Je sais que t'es jalouse que je parle de lui. Mais ce n'est que pour un temps. Il sera mon mec.
Djamila. Je ne suis pas jalouse. Pas du tout.
Charlotte. C'est impossible.
Djamila. Si c'est possible. Et tu sais pourquoi. Parce que je sais que je suis la seule femme qu'il porte dans son cœur. La seule femme qu'il aime.
Charlotte. Il te l'a dit? Ce sont des mensonges.
Djamila. Il ne me l'a pas dit. Il me l'a prouvé plusieurs fois, et Samuel me l'a dit plusieurs fois. Tente ce que tu veux. La seule façon que tu auras pour le mettre dans ton lit, c'est en le droguant. Mais il va se méfier d'une femme qui est loin d'être digne de ce nom.
Elle s'en alla dans sa salle de bain. La salope. Pour qui elle se prend pour me parler de la sorte? Elle ne perds rien pour attendre. Attends tu verras Djamila. Tu n'auras plus que tes yeux pour pleurer tu peux me croire. Donne moi juste encore un peu de temps et tu verras. Sale garce.
Pdv de James.
J'attendais devant son portail comme elle me l'avait demandé. Mais depuis, elle ne sortait pas. Si jamais j'entrais et que je rencontrais son frère, il me referait le portrait c'est sûr. Et sa mère, elle va me balancer plusieurs insultes. Pourquoi? Je ne suis pas riche. Toujours le même problème qui revenait. Je ne comprenais pas pourquoi, était-ce obligé qu'elle fréquente des gens riches uniquement? Et puis tu peux être riche, mais malheureux. Pauvre, mais heureux. S'ils croient que c'est pour son argent, ils se trompent vraiment. Je sors avec Djenaba depuis la troisième. Et jamais, au grand jamais, je ne lui ai demandé de l'argent. J'ai toujours voulu lui faire plaisir avec mon fric. L'emmener au resto, faire du shopping et tout à mes frais. Je n'avais que faire de son argent. L'argent ne fait pas le bonheur. Djenaba contribuait à mon bonheur.
Le portail s'ouvrit sur elle et sa mère qui gueulait. Cela n'annonçait rien de bon. Pas du tout. Elle sortait exaspéré. Elle vint aussitôt dans mes bras, me serrant très fort. Elle n'était pas bien. Je le sentais. Chaque fois qu'elle était mal, elle se jetait directement dans mes bras, me serrant fort, sans dire un mot. Sa respiration s'accélérait. Sa mère était juste derrière, me regardant de haut en bas, comme un vaut rien.Mère. Il y a un beau jeune homme pour toi, qui en plus est riche, et toi tu veux ce moins que rien.
Djenaba. C'est mon copain et je l'aime maman. Tu ne pourras pas nous séparer.
Mère. Djenaba, t'es ma seule fille, et je veux que tu sois avec un homme capable de t'entretenir. Qui te donnera tout ce que tu voudras. Alors je ferais tout.
Djenaba. Jusqu'à me marier de force avec un homme que je suis loin d'aimer?
Attendez quoi? Marier? De force?
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Chronique de Djamila: Deux mondes amoureux
RomanceDjamila 22 ans en doctorat de droit des enfants vit avec ses cadets ainsi que son "père" dans des conditions médiocres. Elle travaille dur pour satisfaire ses cadets pour qu'ils ne manquent de rien. Mais une rencontre ajoutera autant de bonnes chose...