Chronique de Djamila: Deux mondes amoureux

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(Lucas McClain en média)

Pdv de Zara.

De longues minutes étaient passées. Avec Djamila on discutait de comment commencer une relation sur de bonnes bases. Même quand c'est pas vraiment le cas. Comment conserver une bonne relation. Et même après la rupture si possible. J'ai bien dit si possible hein. Donc n'imaginez pas n'importe quoi. N'allez pas vous attaché à un mec avec qui vous avez rompu et qui ne montre aucun respect pour vous.

On discutait de tout et de rien. Des trucs de meufs quoi. Et à un moment, Lucas était revenu et je ne savais même pas hein. Et Djamila n'avait même pas jugé bon de me prévenir. Moi j'étais là comme une vraie obsédée, à dire à quel point sa beauté m'avait choqué. Puis je l'avais entendu toussé. C'est là que j'avais remarqué sa présence. Djamila était une vraie traîtresse. J'étais gênée de ouf, mais j'ai pris sur moi et j'ai fait genre. Mais le gars voulait pas lâcher l'affaire.

Lucas. De quoi parliez vous?

Djamila. Eh bah on...

Zara. On parlait de ta beauté.

Ah oui je vous avais dit que j'assumais mon rôle d'obsédée à fond les gars. Voilà ça.

Lucas. Ah oui?

Zara. Ouais. Tu vois quand je t'ai vu arrivé j'ai bugué pendant longtemps. Je me suis dit oh my gosh, le gars est beau.

Lucas. Mdr, ta franchise m'ôte les mots de la bouche tu sais.

Zara. Je sais, on me le dit souvent.

Lucas. Alors puisque tu me trouve beau, et que je te trouve magnifique. Ai-je le droit d'avoir ton numéro et te proposer un rencard?

Zara. C'est une question? T'as pas besoin de demander, j'allais te le donner de toute façon tu sais.

Lucas. J'en doute pas une seconde. Tiens.

Il m'avait donné son portable et j'y avais inscrit mon numéro.

Zara. Je mets quoi comme nom, "Zara la magnifique", "Zara la demi-sœur", ou "Namour"?

Il avait juste rigolé. Je ne faisais pas les choses à moitié wesh. Il fallait que je lui montre dès le départ que je voulais qu'il y ait quelque chose entre nous deux. Quoi de mieux que ça?

Lucas. On va mettre "Zara la magnifique", pour le moment.

Zara. Moi ça me va.

Lucas. Génial.

Ensuite une sonnerie m'a sortit de la discussion. C'était le portable de Djamila. Ça ne pouvait être qu'une seule personne. Et on savait tous qui c'était. Eh oui les gars. C'est la personne à laquelle vous penser là, maintenant.

Djamila. Ça ne fait que quelques heures que je suis sortie mec.

......

Djamila. Tu peux survivre encore quelques heures.

......

Djamila. Non mais quelle drogué tu es.

......

Djamila. Ouais ouais c'est bon, on va rentrer pas la peine de venir.

Ensuite elle avait raccroché. Roh la la. David était un putain de drogué possessif. Il devrait apprendre à se contrôler et à accepter le fait que sa meuf rencontre d'autres personnes. Mais ça n'arrivera jamais. Je le sais.

Djamila. Ravie de t'avoir rencontré Lucas c'était un plaisir. Tu nous excuseras mais il faut qu'on rentre sinon, il risque de venir de lui....

Elle n'avait même pas fini de parler que quelqu'un l'avait pris dans ses bras par derrière. Elle avait simplement soufflé. Dès qu'elle s'était retournée, le personnage l'avait embrassé. Enfin que dis-je, mon frère l'avait embrassé. Il était déjà là le bâtard wesh. À quel moment? Comment il a su qu'on était là en plus? Son garde devait lui aussi être un traître.

Il l'avait serré fort dans ses bras et ne voulait pas la lâcher. Genre il n'avait pas encore eu sa dose.

Djamila. T'es déjà là en fait.

David. Tu me manquais trop. En plus tu ne répondais pas à mes messages. Je me suis inquiété.

Zara. N'importe quoi. Tu voulais juste venir oui.

David. Ta gueule.

Trop de violence le mec. Il avait ensuite posé son regard sur Lucas, en fronçant les sourcils. Genre : t'es qui toi, et qu'est-ce que tu fiches là ? Le pauvre Lucas ne savait pas où se mettre avec le regard meurtrier de mon frère.

David. Tu fiches quoi là toi?

Lucas. Bonjour à toi aussi. Je suis content de te revoir.

De quoi? Que quoi? Ils se connaissaient? Comment? Quand? Où? Pourquoi? Pourquoi wesh?

David. Répond.

Lucas. C'est moi qui gère cette terrasse en fait j'en suis le proprio.

David. C'est pas une raison pour t'approcher de ma reine et de ma sœur.

Zara. Aouch je suis blessée. Genre je suis juste ta sœur? Petit insolent là. Plus de respect dans ce monde.

David. Blablabla. Tu...

Djamila. Pourquoi tu t'énerves? Il n'a rien fait. Il nous a tenu compagnie et on a discuté. On a bien rigolé avec lui. Alors sois gentil et dis merci. Ça ne va pas te tuer.

Il avait juste soufflé. Hey mais c'est que Djamila le menait du bout des doigts les gars. Wallah s'il dit merci, en tout cas je sais pas quoi.

David. J'y suis obligé ?

Djamila. Et tu devrais même t'excuser de lui avoir parlé comme ça. Imagine qu'il ne nous accepte plus dans son bar?

David. Il y'en a plein d'autres.

Djamila. Sauf que moi j'aime celui-ci.

David. Dis donc Djamila, tu n'essaierais pas de me contrôler par hasard?

Oh oh. Mon frère détestait ça. Il haïssait ça mais d'une force, vous avez pas idée. Il n'aimait pas être contrôlé par qui que ce soit. Pas du tout. C'est d'ailleurs l'une des raisons pour laquelle, son père l'avait laissé faire ce qu'il voulait. Djamila dit non, s'il te plaît. Ça risque de mal tourner sinon.

Djamila. D'où tu sors ça? Si toi même tu n'arrive pas à te contrôler, quel humain pourrait le faire? Je disais juste que tu n'avais pas à t'énerver comme ça. Il n'a fait rien de mal, au contraire. Il a été gentil, très gentil.

Elle savait comment donner une autre forme aux choses, et un autre sens aux mots celle là. Elle regardait mon frère dans les yeux. Avec un regard genre : allez, fais le pour le moi je t'en prie. Mon frère ne pouvait pas résister au charme de Djamila. Il n'y arrivait tout simplement pas. Il l'avait juste fait un chaste baiser sur les lèvres avant de dire d'accord.

David. Alors, hum.....merci Lucas. T'es contente?

Djamila. Très. Et si on rentrait?

David. Ouais. Comme ça tu pourras payer pour ce remerciement.

Djamila. C'est payant?

David. Eh oui ma reine.

Djamila. C'est combien du coup?

David. Cette nuit j'ai le droit de faire ce que je veux avec ton corps.

Il l'avait dit avec un sourire pervers. La pauvre Djamila était tellement gênée. Elle ne savait plus où se mettre. Non mais David franchement. Dire ça en public. Sans aucune pudeur ce mec. Et puis qu'est-ce qu'il va lui faire avec ce regard et ce sourire pervers. Ça sentait pas bon. J'espère au moins que Djamila pourra marcher demain matin. Mdr.....

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Et voilà.