Chronique de Djamila: Deux mondes amoureux

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(Zara en média)

Pdv de Zara.

Attendez. Comment vous expliquer ça? Je sais pas. Ce que Djamila venait de dire nous avait mis KO. Attendez je le remets.

Djamila. Laisse la faire. Elle aura beau crier sur tous les toits, c'est moi ta fiancée.

Betty avait bugué, comme Jeanne aussi. Elles avaient perdu leur langue. Elles étaient silencieuses. Un silence qui cachait de la colère, de la rage à coup sûr. James et moi étions trop content. On avait le sourire. Elle les avait remises à leur place avec seulement une réplique simple et claire. J'étais trop fière d'elle même si je la connaissais à peine, j'aimais déjà cette fille. Et puis c'est ma belle sœur wesh. Personne ne pouvait m'enlever ce sourire que j'avais sur les lèvres. En plus elle avait raison. C'est elle la fiancée de mon frère, alors Betty, cause toujours.

Je vous laisse imaginer la tête de mon frangin quand il l'a entendu. Pendant un moment il avait bugué. Ensuite il avait juste baissé la tête pendant deux ou trois secondes, avant de la relever. Le sourire qu'il avait je vous jure. On dirait un gamin qui recevait son cadeau le matin de Noël. Faut dire qu'il n'avait vraiment pas l'habitude de ce genre de preuve d'affection directe et devant tout le monde. Surtout venant d'une autre femme que maman et moi.

Il ne s'était pas fait prier. Il avait passé son bras autour de la taille de Djamila, et l'avait attiré contre son torse avant de l'embrasser langoureusement. Et ce, devant Betty et Jeanne mais aussi devant tous les invités. Faut aussi dire que mon frère n'embrassait pas avec un peu de pudeur, il s'en foutait. Le bâtard il lui pelotait les fesses comme si de rien était, en l'embrassant à pleine bouche. Elle était gênée de ouf.

James. Doucement, il y a des enfants. Un peu de pudeur voyant.

David. Tu me gâches tout mon plaisir.

Sans un mot de plus Jeanne et son amie étaient parties. Enfin la paix. Oh que c'était bon je vous jure. Vous pouvez pas imaginer à quel point c'était bon. Bon de voir cette rage sur le visage. Bon de voir leur colère. Et bon de voir Djamila les remettre à leur place. Elle les avaient loupé même. Wesh trop bon. Je sais j'exagère, mais j'étais trop fière putain.

James. Qui l'aurait cru? T'as mangé du lion ou quoi?

Djamila. C'est sorti tout seul. Je voulais pas...

Zara. Hey gâche pas ton action. Tu as bien fait un point c'est tout. Faut pas tout foutre en l'aire avec ta politesse.

James. Je suis trop fière de ma grande sœur. Bon je vais vous laisser et retourner à ma table, de peur qu'on vienne me piquer ma meuf. Ciao.

Il était reparti aussi vite qu'il n'était venu. Donc il était juste là pour montrer qu'il était impoli lui aussi? Ce gamin là je vous jure.

Mon frère serrait de plus en plus fort Djamila dans ses bras. Il ne voulait pas la laisser partir. Son sourire était encore plus énorme qu'il y a quelques secondes. Il n'arrêtait pas de lui faire pleins de baisers dans le cou, sur son épaule et tout. Eh love story de ouf. La chance

Djamila. Arrête, tout le monde nous regarde.

David. Et alors? Je m'en fous.

Djamila. Pas moi.

David. Tu as dis que j'allais me coller comme une sangsue aujourd'hui, mais je savais pas que j'allais avoir du répondant.

Djamila. C'est sorti tout seul j'ai dit. Juste elle m'a un peu énervé à parler de toi comme sa propriété.

Zara. Ouhhhh tu connais la jalousie aussi?

David. Dégage, on discute entre adulte.

Zara. Excusez-moi oh. Mais avant, dis Djamila ça te dit de passer ta journée avec moi demain? Histoire qu'on apprenne à mieux se connaitre.

David. Hors de question elle reste avec moi.

Zara. Maman nous a appris le partage quand on était petit frérot. Mais t'as rien retenu on dirait.

David. Rien à foutre. Elle n'ira nul part.

Djamila. D'accord je veux bien venir avec toi.

David. En fait t'a pas entendu ce que j'ai fit hein?

Djamila. Arrête. Si tu nous a emmené ici, c'est pour qu'on rencontre ta famille. Non?

David. Non. Si je vous ai emmené, c'est parce que je ne voulais pas te laisser à Abidjan pendant que je serai ici.

Zara. Quel égoïste. Je vous jure. Bref à plus.

Je les avais laissé en train de discuter tous les deux. Et j'étais allée m'asseoir avec James et les autres.

On y est resté au moins jusqu'à 22h. J'avais longtemps discuté avec Mia. Cette petite était trop drôle. J'avais appris tellement de choses sur elle, sa sœur et son frère. Ainsi que sur son autre sœur. Elle disait que tout le monde la détestait parce qu'elle se croyait au-dessus de tout le monde. Elle m'avait aussi parlé de la meilleure amie de Djamila, Monica. Elle avait un enfant et s'était marié avec l'ex de sa sœur, une certaine Charlotte. Bref j'avais appris plein de choses. Et quelques dossiers.

Ensuite j'avais discuté avec James et sa meuf Djenaba. Rien qu'en les regardant, on savait qu'ils étaient amoureux. Mieux même, obsédés l'un de l'autre. Djenaba portait fièrement à son coup un collier avec la lettre J, comme James. L'amour fou. Quand j'avais demandé à James ce qu'il portait lui, qui rappelait Djenaba. Il s'était tut aussitôt. Il était resté calme pendant un moment avant de me le dire.

Mia. Quoi tu t'es tatoué son nom dans le bas du dos? T'es fou? Djamila va te buter.

James. T'es pas obligé de le lui dire tu sais.

Mia. Mais je vais quand même le faire. J'adore quand elle te fait une leçon. C'est trop drôle.

Zara. Allez, c'est ton frangin quand même. Tu vas le vendre comme ça?

Mia. Hey c'est à un prix raisonnable que je le vends. Si jamais tu crève James, je prends ta chambre et un peu de tes fringues.

James. Cause toujours.

C'était trop drôle. C'était ça, une relation entre son frère et sa sœur.

Mon frère n'avait pas lâché Djamila de la journée. Soit il lui tenait la main, soit il la serrait contre lui, soit il lui faisait des bisous. Il était comme un drogué qui n'arrêtait pas d'augmenter la dose. Il en voulait encore et toujours plus.

En bref, la journée et la soirée avaient été bonnes. J'avais appris plein de choses. Et je l'avais passé auprès de personnes adorables, qui avaient un sens de l'humour unique. La meilleure soirée de l'année.

Bonne nuit.......

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